La persistance de la crise provoquée selon les socialistes par le gaspillage des deniers publics, avec des finances publiques durement éprouvées par les violations récurrentes des règles de la bonne gouvernance, «a durablement plombé le tissu économique national». Pour Tanor Dieng, la flagrance de cette crise est illustrée par la mise à mort des grandes entreprises, la disparition programmée des petites et moyennes entreprises, toutes asphyxiées par les arriérés de paiement de l’Etat, la liquidation de l’agriculture avec pour seule perspective des programmes chimériques, et la récession de longue date des secteurs de la pêche, du tourisme et des transports. Convaincu que «le régime d’Abdoulaye Wade n’a ni la compétence, ni la volonté, ni l’intégrité nécessaire pour trouver des solutions aux difficultés actuelles», le parti socialiste invite les populations et les forces syndicales à hisser le combat au niveau patriotique requis par la gravité de la situation. Il s’agit, dès à présent, estiment les camarades de Tanor Dieng d’engager toutes les forces patriotiques dans une synergie salvatrice et de mettre en œuvre des initiatives populaires de grande envergure et de forte intensité pour accélérer la déroute de ce régime vorace que rien n’arrête dans sa furie destructrice. Dans le même ordre d’idées, le Parti socialiste appelle les consommateurs à accentuer la pression sur le gouvernement jusqu’à obtenir la baisse sensible de tous les prix à la consommation ainsi que la continuité et la qualité du service public de l’électricité.
La pression doit être maintenue et accentuée
Dans un autre sillage, Tanor rappelle l’escroquerie qui porte sur les 30 hectares de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, «lesquels ont fait l’objet d’un troc entre l’Etat et une personne privée pour la construction de la dernière lubie d’Abdoulaye Wade». Cette opération selon le bureau politique du Ps a été commanditée par les lobbies affairistes qui gangrènent la sphère publique ; les mêmes qui ont bradé le littoral, dépecé et cédé les réserves foncières du Cices, le camp des Mamelles, le terrain situé sur la Vdn à quelques encablures des cônes d’envol de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor ; les mêmes qui ont instrumentalisé la Cour d’appel pour faire invalider le suffrage citoyen afin de couvrir la spoliation organisée des terres de Mbane (…). Le scandale politico-financier qui porte sur le domaine foncier de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, que rien ne peut justifier si ce n’est la volonté de spolier la Nation pour enrichir le clan du pouvoir, interpelle tous les citoyens avisés et au-delà, tous les partenaires étrangers de l’Etat du Sénégal. Pour cette raison, sur cette affaire comme sur l’ensemble des opérations de bradage des actifs publics, sur les chantiers d’infrastructures de l’Anoci et sur la gestion de la Senelec, Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste soutient que «la pression doit être maintenue et accentuée pour obliger Abdoulaye Wade et son régime à faire droit à la sauvegarde «des intérêts de notre pays».
La pression doit être maintenue et accentuée
Dans un autre sillage, Tanor rappelle l’escroquerie qui porte sur les 30 hectares de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, «lesquels ont fait l’objet d’un troc entre l’Etat et une personne privée pour la construction de la dernière lubie d’Abdoulaye Wade». Cette opération selon le bureau politique du Ps a été commanditée par les lobbies affairistes qui gangrènent la sphère publique ; les mêmes qui ont bradé le littoral, dépecé et cédé les réserves foncières du Cices, le camp des Mamelles, le terrain situé sur la Vdn à quelques encablures des cônes d’envol de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor ; les mêmes qui ont instrumentalisé la Cour d’appel pour faire invalider le suffrage citoyen afin de couvrir la spoliation organisée des terres de Mbane (…). Le scandale politico-financier qui porte sur le domaine foncier de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, que rien ne peut justifier si ce n’est la volonté de spolier la Nation pour enrichir le clan du pouvoir, interpelle tous les citoyens avisés et au-delà, tous les partenaires étrangers de l’Etat du Sénégal. Pour cette raison, sur cette affaire comme sur l’ensemble des opérations de bradage des actifs publics, sur les chantiers d’infrastructures de l’Anoci et sur la gestion de la Senelec, Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du parti socialiste soutient que «la pression doit être maintenue et accentuée pour obliger Abdoulaye Wade et son régime à faire droit à la sauvegarde «des intérêts de notre pays».