Cette enquête, publiée dans les Archives of sexual behavior, a été réalisée auprès de 453 femmes hétérosexuelles, dont l’âge moyen était de 22 ans et vivant en couple depuis plus de 33 mois. Elle révèle tout d’abord que les femmes sont plus simulatrices que les hommes. 50 à 60 % ont ainsi avoué avoir déjà fait semblant lors d’un rapport sexuel alors que 18 % des hommes seulement disent avoir feint un orgasme.
Mais la véritable information qu’apporte cette étude est la raison de la simulation. Si les femmes simulent l’orgasme, c’est en effet pour retenir leur compagnon et l’empêcher d’être infidèle. C’est en tout cas ce qu’ont répondu 60 % des femmes interrogés par les scientifiques américains. Plus les femmes perçoivent un risque d’infidélité de la part de leur compagnon, plus elles auraient tendance à simuler l’orgasme, concluent-ils. Les femmes répondent ainsi vouloir « flatter l’ego de leur partenaire, augmenter son émotion sexuelle et éviter qu’il soit infidèle ». Toute la stratégie féminine est alors de « conserver l’intérêt et l’excitation dans le couple ».
51 % d’entre elles avouent « culpabiliser »
Pour Mireille Dubois Chevalier, médecin et sexologue, ce type de schéma serait plus fréquent chez les femmes jeunes. « Plus une femme est jeune et plus elle a une sexualité basée sur le fait que c’est l’homme qui sait faire, que c’est son schéma qui prévaut, explique-t-elle. Ce qui prime alors n’est alors pas de s’éclater au lit mais d’entretenir le lien affectif et quand ça ne fonctionne pas au lit, c’est à cause de la femme ». Chez ces jeunes femmes, la simulation peut être un moyen de maintenir le lien affectif.
Si l’on en croit les conclusions de l’étude américaine, les femmes ne simulent pas de gaîté de cœur. 51 % d’entre elles avouent ainsi « culpabiliser » mais expliquent mentir « pour la satisfaction de leur partenaire ».
Le docteur Mireille Dubois Chevalier relativise la portée de cette étude réalisée aux États-Unis. « Les choses se passent peut-être ainsi outre-Atlantique, explique-t-elle. En clinique, j’ai eu beaucoup de cas de patientes qui simulaient dans les années 1980 mais elles sont aujourd’hui de plus en plus rares ». A croire que le plaisir sexuel féminin s’est peu à peu imposé comme une vertu cardinale de la vie de couple.
Lefigaro.fr
Mais la véritable information qu’apporte cette étude est la raison de la simulation. Si les femmes simulent l’orgasme, c’est en effet pour retenir leur compagnon et l’empêcher d’être infidèle. C’est en tout cas ce qu’ont répondu 60 % des femmes interrogés par les scientifiques américains. Plus les femmes perçoivent un risque d’infidélité de la part de leur compagnon, plus elles auraient tendance à simuler l’orgasme, concluent-ils. Les femmes répondent ainsi vouloir « flatter l’ego de leur partenaire, augmenter son émotion sexuelle et éviter qu’il soit infidèle ». Toute la stratégie féminine est alors de « conserver l’intérêt et l’excitation dans le couple ».
51 % d’entre elles avouent « culpabiliser »
Pour Mireille Dubois Chevalier, médecin et sexologue, ce type de schéma serait plus fréquent chez les femmes jeunes. « Plus une femme est jeune et plus elle a une sexualité basée sur le fait que c’est l’homme qui sait faire, que c’est son schéma qui prévaut, explique-t-elle. Ce qui prime alors n’est alors pas de s’éclater au lit mais d’entretenir le lien affectif et quand ça ne fonctionne pas au lit, c’est à cause de la femme ». Chez ces jeunes femmes, la simulation peut être un moyen de maintenir le lien affectif.
Si l’on en croit les conclusions de l’étude américaine, les femmes ne simulent pas de gaîté de cœur. 51 % d’entre elles avouent ainsi « culpabiliser » mais expliquent mentir « pour la satisfaction de leur partenaire ».
Le docteur Mireille Dubois Chevalier relativise la portée de cette étude réalisée aux États-Unis. « Les choses se passent peut-être ainsi outre-Atlantique, explique-t-elle. En clinique, j’ai eu beaucoup de cas de patientes qui simulaient dans les années 1980 mais elles sont aujourd’hui de plus en plus rares ». A croire que le plaisir sexuel féminin s’est peu à peu imposé comme une vertu cardinale de la vie de couple.
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