Les voyages effectués par Me Abdoulaye Wade dans un passé récent en Guinée-Conakry ne sont pas du goût du secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng. Très remonté contre le président de la République, Ousmane Tanor Dieng martèle : ’’Il est allé en Guinée adouber pratiquement Dadis Camara, le congratuler, lui indiquer qu’il était son père. Dans une situation comme ça, c’est un encouragement qu’Abdoulaye Wade a fait à Dadis Camara’’.
Ousmane Tanor Dieng qui dénonce la répression sanglante de manifestants guinéens qui s’opposent à une éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à la prochaine élection présidentielle, demande à Abdoulaye de se rendre à nouveau dans ce pays.
’’Aujourd’hui, il ( Wade) est de sa responsabilité d’aller à nouveau lui dire qu’il a absolument tort et qu’il faut qu’il se retire de la vie politique guinéenne. Si réellement Cheikh Tidiane Gadio a dit que ce qui s’est passé en Guinée, ce sont des errements de la diplomatie sénégalaise, il a tout fait raison.’’, soutient Tanor Dieng.
Pour le secrétaire général du Ps, c’est l’attitude du président de la République, Me Abdoulaye en Guinée, qui fait que c’est Blaise Compaoré et non lui, qui a été choisi pour jouer le rôle de facilitateur dans la crise en Guinée. ’’Dans des conditions normales, si Wade avait joué son rôle, c’est lui qu’on aurait désigné comme facilitateur. Cela montre que Wade est en train de ternir l’image du Sénégal à l’extérieur’’, se désole Ousmane Tanor Dieng.
Ousmane Tanor Dieng pense que ce qui se passe en Guinée est d’une extrême gravité. Le secrétaire général du Ps qui ne supporte pas entendre le capitaine Moussa Dadis Camara dire lui-même qu’il ne contrôle pas l’armée, appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités. ’’Il faut que la Cedeao envoie une force d’interposition pour protéger les Guinéens contre leur propre armée’’, déclare-t-il.
Pour lui, le capitaine Moussa Dadis Camara sera tôt ou tard traduit devant le Tribunal pénal international. Seulement, suggère-t-il, la communauté internationale ne doit croiser les bras et le laisser faire ce qu’il est en train de faire. ’’C’est un mauvais précédent, si on crée une situation d’impunité en Guinée, demain d’autres militaires ou d’autres dictateurs aux pieds d’argile peuvent eux aussi l’imiter. Ce serait dangereux pour la démocratie’’, soutient Ousmane Tanor Dieng.
Ousmane Tanor Dieng qui dénonce la répression sanglante de manifestants guinéens qui s’opposent à une éventuelle candidature du capitaine Moussa Dadis Camara à la prochaine élection présidentielle, demande à Abdoulaye de se rendre à nouveau dans ce pays.
’’Aujourd’hui, il ( Wade) est de sa responsabilité d’aller à nouveau lui dire qu’il a absolument tort et qu’il faut qu’il se retire de la vie politique guinéenne. Si réellement Cheikh Tidiane Gadio a dit que ce qui s’est passé en Guinée, ce sont des errements de la diplomatie sénégalaise, il a tout fait raison.’’, soutient Tanor Dieng.
Pour le secrétaire général du Ps, c’est l’attitude du président de la République, Me Abdoulaye en Guinée, qui fait que c’est Blaise Compaoré et non lui, qui a été choisi pour jouer le rôle de facilitateur dans la crise en Guinée. ’’Dans des conditions normales, si Wade avait joué son rôle, c’est lui qu’on aurait désigné comme facilitateur. Cela montre que Wade est en train de ternir l’image du Sénégal à l’extérieur’’, se désole Ousmane Tanor Dieng.
Ousmane Tanor Dieng pense que ce qui se passe en Guinée est d’une extrême gravité. Le secrétaire général du Ps qui ne supporte pas entendre le capitaine Moussa Dadis Camara dire lui-même qu’il ne contrôle pas l’armée, appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités. ’’Il faut que la Cedeao envoie une force d’interposition pour protéger les Guinéens contre leur propre armée’’, déclare-t-il.
Pour lui, le capitaine Moussa Dadis Camara sera tôt ou tard traduit devant le Tribunal pénal international. Seulement, suggère-t-il, la communauté internationale ne doit croiser les bras et le laisser faire ce qu’il est en train de faire. ’’C’est un mauvais précédent, si on crée une situation d’impunité en Guinée, demain d’autres militaires ou d’autres dictateurs aux pieds d’argile peuvent eux aussi l’imiter. Ce serait dangereux pour la démocratie’’, soutient Ousmane Tanor Dieng.