Des agents des services de renseignement français de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) viennent de mettre à la disposition des autorités sénégalaises un rapport sur le blanchiment d’argent. Un document qu’ils ont pu rédiger en se basant sur le rush immobilier qu’a connu Dakar les cinq dernières années. Le rapport vient appuyer celui de Giaba (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest). La note transmise aux autorités indexe certaines sociétés qui n’existent que de nom et évoluent dans le monde du blanchiment d’argent. Des boîtes qui ont été poursuivies jusqu’à Dakar, par des services assermentés de l’Union européenne. Parallèlement à cette procédure, une autre enquête, menée par une mission à Saly sur l’immobilier, avait permis d’épingler une femme d’affaires de nationalité étrangère. Laquelle a été finalement arrêtée par les services douaniers sur la base des procès-verbaux établis par les services français de lutte contre la drogue.
Des sources proches des services de renseignements français révèlent également que des enquêtes menées par l’Ocrtis ont été à l’origine de l’échec des constructions d’hôtel pour le compte de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Car, l’on aurait informé les autorités sénégalaises que Baobab Investments fait l’objet d’une enquête internationale menée par les services de renseignements français. Simple intox ? En tout cas, nos sources révèlent que cette information a été prise très au sérieux au sommet de l’Etat. Du coup, tout a été arrêté. La société a-t-elle été dissoute ? Très probable.
A noter que dans les annonces légales du quotidien national «le Soleil» daté du samedi 21 au dimanche 22 novembre, il a été annoncé la vente aux enchères des immeubles objets des titres fonciers n°2446/Dk, 7763/Dk, 5133/Grd, 7841 et 7842/Grd. Une audience prévue le mardi 8 décembre. Des immeubles qui ont été saisis sur ladite société par la Cbao, la société Caixa de Aforros de Vigo, Ourense E Pontevedra dite Caixanova, la société Caja General de Ahorros de Canarias, la société Caja de Ahorros Municipa de Burgos. Les enquêteurs français, qui ont quitté le Sénégal depuis la semaine dernière, sont présentement en Guinée-Bissau où Baobab Investments gère également des biens immobiliers.
Mamadou Seck
Source L'Observateur
Des sources proches des services de renseignements français révèlent également que des enquêtes menées par l’Ocrtis ont été à l’origine de l’échec des constructions d’hôtel pour le compte de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Car, l’on aurait informé les autorités sénégalaises que Baobab Investments fait l’objet d’une enquête internationale menée par les services de renseignements français. Simple intox ? En tout cas, nos sources révèlent que cette information a été prise très au sérieux au sommet de l’Etat. Du coup, tout a été arrêté. La société a-t-elle été dissoute ? Très probable.
A noter que dans les annonces légales du quotidien national «le Soleil» daté du samedi 21 au dimanche 22 novembre, il a été annoncé la vente aux enchères des immeubles objets des titres fonciers n°2446/Dk, 7763/Dk, 5133/Grd, 7841 et 7842/Grd. Une audience prévue le mardi 8 décembre. Des immeubles qui ont été saisis sur ladite société par la Cbao, la société Caixa de Aforros de Vigo, Ourense E Pontevedra dite Caixanova, la société Caja General de Ahorros de Canarias, la société Caja de Ahorros Municipa de Burgos. Les enquêteurs français, qui ont quitté le Sénégal depuis la semaine dernière, sont présentement en Guinée-Bissau où Baobab Investments gère également des biens immobiliers.
Mamadou Seck
Source L'Observateur