1- Etonnant qu'on se glorifie de l'endettement de l'État. Ceci est une attitude complétement irresponsable. Notons que notre pays ne devrait respecter que 5 des 8 critéres de convergence retenus dans le cadre de la surveillance multilatérale de l'UEMOA et il est retard surtout sur les critéres de premiére importance. Ce n'est pas parce qu'on a un taux de 36% sur le critére d'"endettement/PIB" (qui est toléré jusqu'a 70% dans l'UEMOA ) qu'il faut rogner toute notre marge de notre capacité d'endettement. Et encore si on doit s'endetter faisons le pour investir, pour booster la croissance et pas pour acheter 250 4x4 à l'assemblée nationale et/ou des mercedes pour les ministres à 80 millions sans compter des prêts de 10 millions par ministre (non remboursable) ! Je rappelle que l'encours de la dette publique est évalué à 2727 milliards sur le 2er trimestre 2012, ce qui est enorme ! Et rappelons que sur le premier critère communautaire le Sénégal a failli., alors que l’objectif communautaire est de 0%, nos finances publiques affichent un solde budgétaire de base déficitaire de 26,9 milliards de FCfa au premier trimestre 2012. Révisé des appuis budgétaires, ce déficit est de 30,4 milliards à fin mars 2012.
1 bis- Devant un tel déficit le rythme des opérations de bons du Tresor du Minestére de l'economie et des finances (MINEFI) est inquiétant pour un pays comme le notre!!!! Je pense que nos gouvernants peuvent et doivent etre clairs et transparents avec nous. On endettent des générations à venir sans nous dire pour quel but ! Voir si cet endettement est fait pour des dépenses de fonctionnement ou d'investissement. si c'est pour l'investissement l'opportunité doit être discuté mais, et surtout les secteursdevant en profiter et la finalité attendue doivent être déclinés clairement. Et tout laisse à croire que c'est pour des dépenses de fonctionnement dans l'absence de transparence dans lequel le Gouvernement nous met, ce qui serait une catastrophe ! Par ailleurs au delà de la bonne utilisation des fonds empruntés et de l'amelioration de la signature de notre pays. Se pose la question Quel Impact sur la croissance a court ou moyen terme pour notre économie? Pour tout vous avouer je suis pour un emprunt national pour oxygéner notre économie et preparer une eventuelle reprise economique mondiale. mais il sagirait d'un Grand Emprunt et l'injecter sur des secteurs d'avenir porteurs d'emplois et de croissance comme l'agroalimentaire, l'energie verte, le solaire, les NTIC, le logement social et la mobilité inter-urbaine entre autres.
2- Le coût d'emprunt est vraiment élevé dans notre zone monétaire quand on note que dans les autres zones ils tendent à baisser et rien ne le justifie de fort taux à la limite du revolving. La banque centrale devrait revoir sa politique monétaire pour soutenir la croissance et endiguer davantage l'inflation. Surtout que dans la zone CFA la croissance y est trés corrcete eu égard à la crise mondiale et l'inflation contenue.
3- Au lieu d'endetter le pays à tout va comme semble le faire notre GVT nous devons faire preuve d'imagination et d'innovation économique. Personnellement celà ne me choquerai pas dans un contexte économique tendu comme le décris le MINEFI de nous demander un effort supplémentaire. Les sénégalais n'ont jamais refusé de mettre la main dans la poche quand c'est justifié, ce qu'ils ont condamné c'est qu'on leur demande un effort pour le mettre dans les poches d'une minorité, et pour les beaux yeux de Karim Wade comme c'était le cas récemment (rappelez vous du compte pour l'aeroport de Ndiasse placé à l'etranger avec des interets récoltés par le fils de notre précédent président et les surtaxes sur les appels entrants au Sénégal qui étaient destinés manifestement à financer la campagne présidentielle et les dépenses de prestige de Wade). L'etat n'aurait peut etre pas dû renoncer aux milliards des appels entrants et etre transparent dans leur utilisation pour une durée de 6 mois par exemple ! Et dans ce contexte je rappelle qu' il est URGENT que la declaration de politique générale du PM vienne nous donner une cohérence, des perspectives, un Cap de l'action du gouvernement!
4- Pour finir: quand je m'exerce à faire des analyses et critiquer s'il le faut sur le Gouvernement ou les orientations du président, ce n'est pas pour faire mon "opposant", non ! celà ne m'intéresse pas de m'opposer pour le principe. On doit etre dans le contexte: ceux qui gouvernent doivent etre au travail et nous autres avons l'obligation de dresser et proposer des axes d'amélioration et les accompagner dans la pédagogie et l'exécution quand ca va dans le bon sens comme pour les suppressions du Sénat et de la vice présidence. Je suis un allié du Président et j'ai participé activement à son élection. Ni moi ni mon parti n'assumons des responsabilitées exécutives,. N'empéche nous pensons pouvoir être des sentinelles, et au delà des critiques faire des analyses et des participations les aidant a trouver une METHODE et un CAP pour le bien de notre pays. Fini la logique de chantage, des surenchéres comme du temps de Wade, en bon Social Democrate je cois à la Démocratie Participative et à l'edification d'une Opinion fortedans notre pays. "Y'en a marre" et les organisations citoyennes jouent un rôle trés important dans ce processus et je les encourage tout en y participant modestement. Arrétons le délit de lése majestée de ceux qui sont dans la dénonciation à chaque fois qu'on critique le PR le PM ou certaines membres de l'APR. C'est dans la droiture, la compétence et la diversité et avec l'apport de tous que nous mettrons notre pays définitivement vers l'émergence. Cet élan de solidarité encore à l'oeuvre et cette réactivité des sénégalais de tout bord face aux sinistrés des pluies m'a redonné une confiance inébranlable quand à notre capacité d'etre solidaire et de nous epauler ! Ce PEUPLE a un génie formidable et son intelligence me rend fier. Seulement il n'est pas parfait et c'est à nous, ses composantes individuelles de nous améliorer par la discipline et la culture du résultat pour ambitionner toujours et tout le temps : le meilleur.
5- Mon dernier appel va aux économistes du pays. Quand il s'est agit de disserter et discuter de la constitution et des orientations institutionnelles à donner à notre pays, les juristes ont été d'un apport considérable. Il est urgent et nécessaire que les universitaires et experts en économie du pays suivent les orientations économiques et aident aux décryptages souvent complexe sur les options du gouvernement sur place. Ceci participera à donner aux citoyens des grilles de lecture différentes et mettre au coeur du débat de la république des éléments scientifiques nécessaires pour faire pencher dans le bon sens sur nos politiques économiques et fiscales. L'actualité des deux derniéres années dans notre pays à mis en lumiére des juristes de qualité pour notre pays et a amélioré grandement la culture en droit constitutionnel du citoyen, nous en attendons pas moins des économistes.
Tous mes encouragements aux concitoyens qui se débattent et aident les sinistrés sur place contre les inondations. N'oublions pas une chose, de n'importe quel bord qu'on se positionne nous avons tous le même destin
Mohamed LY
Secrétaire national des sénégalais de l'extérieur et de la diaspora
AD PENCOO - Paris le 31 août 2012
madanillou@gmail.com
1 bis- Devant un tel déficit le rythme des opérations de bons du Tresor du Minestére de l'economie et des finances (MINEFI) est inquiétant pour un pays comme le notre!!!! Je pense que nos gouvernants peuvent et doivent etre clairs et transparents avec nous. On endettent des générations à venir sans nous dire pour quel but ! Voir si cet endettement est fait pour des dépenses de fonctionnement ou d'investissement. si c'est pour l'investissement l'opportunité doit être discuté mais, et surtout les secteursdevant en profiter et la finalité attendue doivent être déclinés clairement. Et tout laisse à croire que c'est pour des dépenses de fonctionnement dans l'absence de transparence dans lequel le Gouvernement nous met, ce qui serait une catastrophe ! Par ailleurs au delà de la bonne utilisation des fonds empruntés et de l'amelioration de la signature de notre pays. Se pose la question Quel Impact sur la croissance a court ou moyen terme pour notre économie? Pour tout vous avouer je suis pour un emprunt national pour oxygéner notre économie et preparer une eventuelle reprise economique mondiale. mais il sagirait d'un Grand Emprunt et l'injecter sur des secteurs d'avenir porteurs d'emplois et de croissance comme l'agroalimentaire, l'energie verte, le solaire, les NTIC, le logement social et la mobilité inter-urbaine entre autres.
2- Le coût d'emprunt est vraiment élevé dans notre zone monétaire quand on note que dans les autres zones ils tendent à baisser et rien ne le justifie de fort taux à la limite du revolving. La banque centrale devrait revoir sa politique monétaire pour soutenir la croissance et endiguer davantage l'inflation. Surtout que dans la zone CFA la croissance y est trés corrcete eu égard à la crise mondiale et l'inflation contenue.
3- Au lieu d'endetter le pays à tout va comme semble le faire notre GVT nous devons faire preuve d'imagination et d'innovation économique. Personnellement celà ne me choquerai pas dans un contexte économique tendu comme le décris le MINEFI de nous demander un effort supplémentaire. Les sénégalais n'ont jamais refusé de mettre la main dans la poche quand c'est justifié, ce qu'ils ont condamné c'est qu'on leur demande un effort pour le mettre dans les poches d'une minorité, et pour les beaux yeux de Karim Wade comme c'était le cas récemment (rappelez vous du compte pour l'aeroport de Ndiasse placé à l'etranger avec des interets récoltés par le fils de notre précédent président et les surtaxes sur les appels entrants au Sénégal qui étaient destinés manifestement à financer la campagne présidentielle et les dépenses de prestige de Wade). L'etat n'aurait peut etre pas dû renoncer aux milliards des appels entrants et etre transparent dans leur utilisation pour une durée de 6 mois par exemple ! Et dans ce contexte je rappelle qu' il est URGENT que la declaration de politique générale du PM vienne nous donner une cohérence, des perspectives, un Cap de l'action du gouvernement!
4- Pour finir: quand je m'exerce à faire des analyses et critiquer s'il le faut sur le Gouvernement ou les orientations du président, ce n'est pas pour faire mon "opposant", non ! celà ne m'intéresse pas de m'opposer pour le principe. On doit etre dans le contexte: ceux qui gouvernent doivent etre au travail et nous autres avons l'obligation de dresser et proposer des axes d'amélioration et les accompagner dans la pédagogie et l'exécution quand ca va dans le bon sens comme pour les suppressions du Sénat et de la vice présidence. Je suis un allié du Président et j'ai participé activement à son élection. Ni moi ni mon parti n'assumons des responsabilitées exécutives,. N'empéche nous pensons pouvoir être des sentinelles, et au delà des critiques faire des analyses et des participations les aidant a trouver une METHODE et un CAP pour le bien de notre pays. Fini la logique de chantage, des surenchéres comme du temps de Wade, en bon Social Democrate je cois à la Démocratie Participative et à l'edification d'une Opinion fortedans notre pays. "Y'en a marre" et les organisations citoyennes jouent un rôle trés important dans ce processus et je les encourage tout en y participant modestement. Arrétons le délit de lése majestée de ceux qui sont dans la dénonciation à chaque fois qu'on critique le PR le PM ou certaines membres de l'APR. C'est dans la droiture, la compétence et la diversité et avec l'apport de tous que nous mettrons notre pays définitivement vers l'émergence. Cet élan de solidarité encore à l'oeuvre et cette réactivité des sénégalais de tout bord face aux sinistrés des pluies m'a redonné une confiance inébranlable quand à notre capacité d'etre solidaire et de nous epauler ! Ce PEUPLE a un génie formidable et son intelligence me rend fier. Seulement il n'est pas parfait et c'est à nous, ses composantes individuelles de nous améliorer par la discipline et la culture du résultat pour ambitionner toujours et tout le temps : le meilleur.
5- Mon dernier appel va aux économistes du pays. Quand il s'est agit de disserter et discuter de la constitution et des orientations institutionnelles à donner à notre pays, les juristes ont été d'un apport considérable. Il est urgent et nécessaire que les universitaires et experts en économie du pays suivent les orientations économiques et aident aux décryptages souvent complexe sur les options du gouvernement sur place. Ceci participera à donner aux citoyens des grilles de lecture différentes et mettre au coeur du débat de la république des éléments scientifiques nécessaires pour faire pencher dans le bon sens sur nos politiques économiques et fiscales. L'actualité des deux derniéres années dans notre pays à mis en lumiére des juristes de qualité pour notre pays et a amélioré grandement la culture en droit constitutionnel du citoyen, nous en attendons pas moins des économistes.
Tous mes encouragements aux concitoyens qui se débattent et aident les sinistrés sur place contre les inondations. N'oublions pas une chose, de n'importe quel bord qu'on se positionne nous avons tous le même destin
Mohamed LY
Secrétaire national des sénégalais de l'extérieur et de la diaspora
AD PENCOO - Paris le 31 août 2012
madanillou@gmail.com