Thiès sera donc le temps d’un week-end (les 22 et 23 mai prochains), le point de ralliement des militants du Parti de l’Indépendance et du travail. Le PIT va y tenir son cinquième congrès. Des assises qui marqueront le départ définitif d’Amath Dansokho, de la direction de ce parti.
Pourtant, pour stratégique que soit ce poste, les postulants ne se bousculent pas au portillon pour prendre le flambeau des mains du leader charismatique du PIT. Après Maguette Thiam, qui avait lors d’un face à face avec la presse décliné toute intention d’être le nouveau secrétaire général de ce parti, c’est au tour d’Ibrahima Sène de lever toute équivoque par rapport à ses ambitions de succéder à Dansokho. Simple stratégie, ou intime conviction ? Les assises de ce week end nous en édifieront.
Pour l’heure, Ibrahima Sène affirme de manière péremptoire : « je veux lever toute ambiguïté. Je ne suis pas candidat ». Et cela, sur un ton qui n’admet pas la réplique. Ainsi donc, pour la succession de Dansokho, personne n’est candidat, mais tout le monde est preneur, semble-t-il. Il ne faudrait pas donner l’impression de pousser Dansokho vers la porte.
Le cinquième congrès du PIT qui s’ouvre ce samedi, ne manquera donc pas d’intérêt. Au-delà de la réflexion sur les grandes questions nationales, les camarades de Dansokho, vont également apporter des changements dans la direction du parti et son mode de fonctionnement. « Des propositions vont être faites au Congrès pour une restructuration de la direction du parti, et son mode de fonctionnement. Mais ce ne sont que des propositions. C’est à l’instance de les entériner », précise Ibrahima Sène. Ainsi, dans l’optique d’une « plus grande prise en compte des objectifs de la décentralisation », le parti de l’indépendance et du travail va vers la création de structures qui s’occuperont des organisations paysannes, des élus locaux et même des relations avec la diaspora. A ce niveau, note Ibrahima Sène, « nous avions un secrétariat chargé des relations extérieures. Ce qui impliquait les partis politiques de même obédience ». Mais pour M. Sène, ce changement dans la structuration est mu par « une volonté de prendre en compte les forces économiques et sociales, dont l’opinion est nécessaire ».
Au delà de ces changements dans l’organigramme du parti, le cinquième Congrès du PIT sera aussi l’occasion de soulever la question des cumuls de fonctions. Les réformes qui seront introduites vont interdire « toutes formes de cumuls de fonctions dans le parti à partir du Congrès de Thiès », lance Ibrahima Sène. Désormais, il ne sera plus possible au PIT d’être en même temps responsable communal, départemental et régional, ou d’être simultanément au Secrétariat national, départemental et régional.
LA ROUE A TOURNE EN SENS CONTRAIRE
Toutefois, les assises de ce genre, ne sont pas une tasse de thé au PIT. En cinquante trois ans d’existence, ce parti va seulement vers son cinquième Congrès. Le dernier s’est tenu, il y a 13 ans (en 1997). Ibrahima Sène en apporte les raisons. « Au sortir du Congrès de 1997, nous étions dans une grave crise avec beaucoup de dirigeants qui avaient quitté le parti sur des questions de divergences. Il fallait nous réorganiser, pour aller vers les échéances électorales de 1998, et de 2000 et nous préparer aussi pour l’alternance qui était une perspective démocratique et de développement. Malheureusement, la roue a tourné en sens contraire ».
Aujourd’hui, note le responsable du PIT, « nous avons pris un nouveau départ avec les Assises nationales et Bennoo Siggil Senegaal. Notre souci est de consolider les bases du parti et d’assumer les responsabilités nationales qui nous assaillent ».
Une façon de donner un nouveau souffle et un nouveau départ à ce parti plus que cinquantenaire, qui va une alternance ? En attendant bien sûr l’alternative à la tête de l’Etat, son combat de tous les jours.
Souleymane KANE
Source Africanglobalnews.info
Pourtant, pour stratégique que soit ce poste, les postulants ne se bousculent pas au portillon pour prendre le flambeau des mains du leader charismatique du PIT. Après Maguette Thiam, qui avait lors d’un face à face avec la presse décliné toute intention d’être le nouveau secrétaire général de ce parti, c’est au tour d’Ibrahima Sène de lever toute équivoque par rapport à ses ambitions de succéder à Dansokho. Simple stratégie, ou intime conviction ? Les assises de ce week end nous en édifieront.
Pour l’heure, Ibrahima Sène affirme de manière péremptoire : « je veux lever toute ambiguïté. Je ne suis pas candidat ». Et cela, sur un ton qui n’admet pas la réplique. Ainsi donc, pour la succession de Dansokho, personne n’est candidat, mais tout le monde est preneur, semble-t-il. Il ne faudrait pas donner l’impression de pousser Dansokho vers la porte.
Le cinquième congrès du PIT qui s’ouvre ce samedi, ne manquera donc pas d’intérêt. Au-delà de la réflexion sur les grandes questions nationales, les camarades de Dansokho, vont également apporter des changements dans la direction du parti et son mode de fonctionnement. « Des propositions vont être faites au Congrès pour une restructuration de la direction du parti, et son mode de fonctionnement. Mais ce ne sont que des propositions. C’est à l’instance de les entériner », précise Ibrahima Sène. Ainsi, dans l’optique d’une « plus grande prise en compte des objectifs de la décentralisation », le parti de l’indépendance et du travail va vers la création de structures qui s’occuperont des organisations paysannes, des élus locaux et même des relations avec la diaspora. A ce niveau, note Ibrahima Sène, « nous avions un secrétariat chargé des relations extérieures. Ce qui impliquait les partis politiques de même obédience ». Mais pour M. Sène, ce changement dans la structuration est mu par « une volonté de prendre en compte les forces économiques et sociales, dont l’opinion est nécessaire ».
Au delà de ces changements dans l’organigramme du parti, le cinquième Congrès du PIT sera aussi l’occasion de soulever la question des cumuls de fonctions. Les réformes qui seront introduites vont interdire « toutes formes de cumuls de fonctions dans le parti à partir du Congrès de Thiès », lance Ibrahima Sène. Désormais, il ne sera plus possible au PIT d’être en même temps responsable communal, départemental et régional, ou d’être simultanément au Secrétariat national, départemental et régional.
LA ROUE A TOURNE EN SENS CONTRAIRE
Toutefois, les assises de ce genre, ne sont pas une tasse de thé au PIT. En cinquante trois ans d’existence, ce parti va seulement vers son cinquième Congrès. Le dernier s’est tenu, il y a 13 ans (en 1997). Ibrahima Sène en apporte les raisons. « Au sortir du Congrès de 1997, nous étions dans une grave crise avec beaucoup de dirigeants qui avaient quitté le parti sur des questions de divergences. Il fallait nous réorganiser, pour aller vers les échéances électorales de 1998, et de 2000 et nous préparer aussi pour l’alternance qui était une perspective démocratique et de développement. Malheureusement, la roue a tourné en sens contraire ».
Aujourd’hui, note le responsable du PIT, « nous avons pris un nouveau départ avec les Assises nationales et Bennoo Siggil Senegaal. Notre souci est de consolider les bases du parti et d’assumer les responsabilités nationales qui nous assaillent ».
Une façon de donner un nouveau souffle et un nouveau départ à ce parti plus que cinquantenaire, qui va une alternance ? En attendant bien sûr l’alternative à la tête de l’Etat, son combat de tous les jours.
Souleymane KANE
Source Africanglobalnews.info
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