Djoloff était un haut lieu de spiritualité ,le drapeau religieux était hissé par des saints comme Elhadji Daouda dia de Mbeleukhè , Elhadji Socè Ndiaye de Dokhobè , Elhadji Ousmane Niang de Ngueth entre autres .ceux-ci ont fait du Djoloff un lieu de pèlerinage car depuis lors chaque année des milliers de pèlerins déferlent venant des quatre coins du Sénégal pour célébrer la naissance du prophète (psl)..
La paix , la sécurité et l’intégrité du terroir furent assurés par Ndiadiane Ndiaye et ses successeurs jusqu’au dernier Alboury ndiaye.ils ont fait rayonné le djoloff en faisant du travail leur sacerdoce ce qui a conféré très tôt à cette localité une autonomie. Et beaucoup de gens venus d’autres contrées venaient assurer la main d’œuvre car l’importance du travail nécessitait un coup de main.
Cette prospérité avait conféré aux djoloff-djoloffs la possibilité de pouvoir envoyer leurs fils à l’école et les enfants du djoloff à l’époque faisaient partie des premières vagues d’intellectuels de la période d’après les indépendances.
Ces premiers intellectuels du terroir ont occupé chacun en ce qui le concerne d’importants postes de responsabilité dans la sphère étatique . que de ministres , de députés ,bref de cadres politiques , militaires ou cadres tout court nous ont impressionné pendant notre période de jeunesse par des cortèges de voitures aussi belles que variées. En fait depuis Senghor le djoloff figure en bonne place dans l’échiquier politico-social du pays.
Jusqu’à nos jour notre contrée est pas mal servie et cette situation devrait avoir des effets positifs sur Djoloff et ses ressortissants . mais la question que l’on pose est de savoir si réellement le terroir tire profit du niveau intellectuel et politique de ses cadres ?
Djoloff a-t-il eu sa vraie part ? est-il entrain de jouer le rôle qui aurait du être le sien ?
C’est avec regret que l’on note que notre terroir malgré le statut de ses fils semble faire du sur place. En effet le commun des djoloff-djoloffs remarque aisément que malheureusement notre localité tarde à décoller .cela ressemble à un avion qui après avoir survolé bon nombre de territoires , a atterri et peine à redécoller . personne ne comprend car l’avion ne présente aucune panne et les pilotes sont formés dans les meilleures écoles .
L’arrivée de la dernière génération à la tête des communes comme Dahra et linguere a suscité beaucoup d’espoir . la nomination de pape Alioune Sarr directeur du patrimoine bâti de l’état à la mairie de Dahra semble mettre définitivement fin à la rivalité ALI Saleh - Baba Dioum et apporter du sang neuf , une allure nouvelle à cette commune dont les revenus sils sont bien gérés peuvent servir de levier pour le développement. Le ministre Habib Sy quand à lui en étant élu premier magistrat de la ville de Linguere , porte sur ses épaules l’espoir de toute une jeunesse qui depuis prêt d’une trentaine d’années a vu succéder à la mairie des fruits des deux tendances du parti socialiste qui mettaient en jeu feu Daouda Sow et Abdoulaye Niang ; et de ces tendances le seul qui en sortait vainqueur était le parti socialiste , laissant en rade les préoccupations majeures des habitants .
La question qu’il nous semble opportun de se poser est de savoir si après dix ans d’alternance notre terroir peut encore continuer à dormir sur ses lauriers se fiant et laissant sa propre destinée entre les mains des politiques ?
Cette question est d’autant plus actuelle que la route Louga –Linguere est encore un parcours du combattant et demeure une doléance aussi vieille que la politique. L’axe Linguere –Matam demeure un rêve que l’on peine à caresser .l’élevage et l’agriculture qui sont les principales activités du terroir sont encore à un stade pas du tout meilleur.et c’est regrettable quand on sait que ce sont les deux leviers de tout développement durable . que dire de nos dirigeants qui laissent inexploitée une telle potentialité .
Apres avoir fait fait un etat des lieux qui est loin d’être exhaustif , il semble plus qu’opportun que les fils du Djoloff toutes sensibilités confondues se réunissent autour de l’essentiel . le Djoloff regorgeant de cadres dans tous les domaines ,réussira à coup sur un grand bon en avant avec une synergie d’action de ses cadres et surtout de ses fils éparpillés un peu partout dans les différentes diasporas .il est temps que tout le monde soit dévoué au réveil du terroir qui jadis a rayonné de façon brillante . nous fils du Djoloff n’avons pas le droit de nous croiser les bras regardant bouche cousue que d’autres fassent de notre contrée ce que voudrait la logique politique .réunissons nous ! prenons des initiatives et tirons des conclusions concrètes qui n’auront pas le temps de dormir dans des tiroirs car gérées par des personnes mues par la seule volonté de porter le Djoloff au devant de la scène .
Notre but est loin de dénigrer quelque politicien que ce soit mais de leur faire comprendre que la patience à des limites et les Djoloff-Djoloff ont le devoir moral de préserver les acquis mais aussi de rendre au terroir sa place de choix dans la gamme des territoires les mieux avancés . mettons en branle les diverses expertises locales dans une dynamique unitaire pour l’intérêt du Djoloff.
Nous n’avons pas non plus la prétention de fermer les yeux devant les réalisation jusque –là faites par nos politiques mais toujours est-il en notre sens beaucoup reste à faire et qu’il est grand temps que tout le monde s’y mele.
VIVE UN DJOLOFF QUI GAGNE !
BOY DAHRA DJOLOFF(massakh2002@yahoo.it)
La paix , la sécurité et l’intégrité du terroir furent assurés par Ndiadiane Ndiaye et ses successeurs jusqu’au dernier Alboury ndiaye.ils ont fait rayonné le djoloff en faisant du travail leur sacerdoce ce qui a conféré très tôt à cette localité une autonomie. Et beaucoup de gens venus d’autres contrées venaient assurer la main d’œuvre car l’importance du travail nécessitait un coup de main.
Cette prospérité avait conféré aux djoloff-djoloffs la possibilité de pouvoir envoyer leurs fils à l’école et les enfants du djoloff à l’époque faisaient partie des premières vagues d’intellectuels de la période d’après les indépendances.
Ces premiers intellectuels du terroir ont occupé chacun en ce qui le concerne d’importants postes de responsabilité dans la sphère étatique . que de ministres , de députés ,bref de cadres politiques , militaires ou cadres tout court nous ont impressionné pendant notre période de jeunesse par des cortèges de voitures aussi belles que variées. En fait depuis Senghor le djoloff figure en bonne place dans l’échiquier politico-social du pays.
Jusqu’à nos jour notre contrée est pas mal servie et cette situation devrait avoir des effets positifs sur Djoloff et ses ressortissants . mais la question que l’on pose est de savoir si réellement le terroir tire profit du niveau intellectuel et politique de ses cadres ?
Djoloff a-t-il eu sa vraie part ? est-il entrain de jouer le rôle qui aurait du être le sien ?
C’est avec regret que l’on note que notre terroir malgré le statut de ses fils semble faire du sur place. En effet le commun des djoloff-djoloffs remarque aisément que malheureusement notre localité tarde à décoller .cela ressemble à un avion qui après avoir survolé bon nombre de territoires , a atterri et peine à redécoller . personne ne comprend car l’avion ne présente aucune panne et les pilotes sont formés dans les meilleures écoles .
L’arrivée de la dernière génération à la tête des communes comme Dahra et linguere a suscité beaucoup d’espoir . la nomination de pape Alioune Sarr directeur du patrimoine bâti de l’état à la mairie de Dahra semble mettre définitivement fin à la rivalité ALI Saleh - Baba Dioum et apporter du sang neuf , une allure nouvelle à cette commune dont les revenus sils sont bien gérés peuvent servir de levier pour le développement. Le ministre Habib Sy quand à lui en étant élu premier magistrat de la ville de Linguere , porte sur ses épaules l’espoir de toute une jeunesse qui depuis prêt d’une trentaine d’années a vu succéder à la mairie des fruits des deux tendances du parti socialiste qui mettaient en jeu feu Daouda Sow et Abdoulaye Niang ; et de ces tendances le seul qui en sortait vainqueur était le parti socialiste , laissant en rade les préoccupations majeures des habitants .
La question qu’il nous semble opportun de se poser est de savoir si après dix ans d’alternance notre terroir peut encore continuer à dormir sur ses lauriers se fiant et laissant sa propre destinée entre les mains des politiques ?
Cette question est d’autant plus actuelle que la route Louga –Linguere est encore un parcours du combattant et demeure une doléance aussi vieille que la politique. L’axe Linguere –Matam demeure un rêve que l’on peine à caresser .l’élevage et l’agriculture qui sont les principales activités du terroir sont encore à un stade pas du tout meilleur.et c’est regrettable quand on sait que ce sont les deux leviers de tout développement durable . que dire de nos dirigeants qui laissent inexploitée une telle potentialité .
Apres avoir fait fait un etat des lieux qui est loin d’être exhaustif , il semble plus qu’opportun que les fils du Djoloff toutes sensibilités confondues se réunissent autour de l’essentiel . le Djoloff regorgeant de cadres dans tous les domaines ,réussira à coup sur un grand bon en avant avec une synergie d’action de ses cadres et surtout de ses fils éparpillés un peu partout dans les différentes diasporas .il est temps que tout le monde soit dévoué au réveil du terroir qui jadis a rayonné de façon brillante . nous fils du Djoloff n’avons pas le droit de nous croiser les bras regardant bouche cousue que d’autres fassent de notre contrée ce que voudrait la logique politique .réunissons nous ! prenons des initiatives et tirons des conclusions concrètes qui n’auront pas le temps de dormir dans des tiroirs car gérées par des personnes mues par la seule volonté de porter le Djoloff au devant de la scène .
Notre but est loin de dénigrer quelque politicien que ce soit mais de leur faire comprendre que la patience à des limites et les Djoloff-Djoloff ont le devoir moral de préserver les acquis mais aussi de rendre au terroir sa place de choix dans la gamme des territoires les mieux avancés . mettons en branle les diverses expertises locales dans une dynamique unitaire pour l’intérêt du Djoloff.
Nous n’avons pas non plus la prétention de fermer les yeux devant les réalisation jusque –là faites par nos politiques mais toujours est-il en notre sens beaucoup reste à faire et qu’il est grand temps que tout le monde s’y mele.
VIVE UN DJOLOFF QUI GAGNE !
BOY DAHRA DJOLOFF(massakh2002@yahoo.it)