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SUR RFI - Amadou Makhtar Mbow : C’est «une réflexion sur l’ensemble des problèmes de notre pays»

L’ancien directeur général de l’Unesco et président des Assises nationales, Amadou Makhtar Mbow, a tenu, hier sur les ondes de Radio France Internationale (Rfi), à s’exprimer sur la polémique autour des Assises nationales.


Rédigé par leral.net le Jeudi 2 Octobre 2008 à 12:12 | | 0 commentaire(s)|

SUR RFI - Amadou Makhtar Mbow : C’est «une réflexion sur l’ensemble des problèmes de notre pays»
Par Serigne Saliou DIAGNE

Au cours de cet entretien, la situation tendue entre la presse et le pouvoir et les mandats d’arrêt internationaux contre des autorités sénégalaises, six ans après le naufrage du bateau Le Joola, ont été évoqués.


La polémique autour des Assises nationales avec le refus du pouvoir d’y participer était un des principaux thèmes de l’entretien que M. Mbow a eu avec la Radio France Internationale. «La polémique montre le besoin que notre pays a de concertation entre toutes les forces vives, quelles que soient leurs occupations, leurs origines et leurs aspirations», a-t-il déclaré pour montrer la nécessité de la tenue des Assises pour le peuple sénégalais et pour toutes les parties qui pourront y prendre part. «Il (le Président Abdoulaye Wade) a un intérêt dans les Assises, en ce sens qu’il a déclaré qu’il en ferait son profit», poursuit Amadou Makhtar Mbow sur les ondes de la Rfi.

Au cours de cet entretien, l’ancien directeur général de l’Unesco a tenu, également, à préciser que ces Assises ne sont pas celles de l’opposition et sont ouvertes à tous. «Les Assises sont ouvertes à tous les Sénégalais aussi bien ceux du parti au pouvoir qu’aux partis d’opposition», a-t-il, également, précisé. Malgré la mise en garde de Abdoulaye Wade aux participants des Assises nationales, M. Mbow a montré l’engouement qu’elles ont suscité.

«Les Assises sont parties avec 70 organisations ; il y en a, à l’heure actuelle, plus de 100», dira-t-il au journaliste.
S’agissant des rapports entre la presse et le pouvoir, Amadou Makhtar Mbow dit déplorer cette situation. «Je pense qu’il faudrait dépénaliser les délits de presse et trouver d’autres voies», a-t-il encore confié à Rfi.


A propos de la tournure prise récemment par l’affaire du bateau Le Joola six ans après, le président Mbow se dit navrer de la situation : «Cette catastrophe du Joola a été quelque chose d’épouvantable et on peut regretter qu’une enquête sérieuse n’ait pas été menée au moment du naufrage pour savoir exactement les responsabilités.»
Stagiaire

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