‘’Pour une lutte efficace contre ce décret illégal, les travailleurs de la SONATEL doivent, sans délai, saisir la communauté internationale’’, a dit M. Niasse, qui recevait l’Intersyndicale de la SONATEL.
‘’Ce n’est pas un soutien aux relents politiques, mais un soutien patriotique’’, a déclaré Moustapha Niasse.
Devant des travailleurs de la société des télécommunications, il a soutenu que ‘’seule une bataille portée vers l’international peut faire reculer le gouvernement du Sénégal dans sa volonté de surtaxer les appels internationaux entrant’’ dans le pays.
‘’Il faudra saisir, dans un premier temps, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui déterminent les plafonds que l’on ne doit pas dépasser pour fixer les limites fiscales’’, a suggéré le secrétaire général de l’AFP aux agents de la SONATEL.
L’Union africaine, l’Union internationale des télécommunications (UIT), basée à Genève (Suisse), et l’Union européenne doivent être ensuite saisies ‘’parce que ces organisations-là possèdent une assise juridique qui interdit toute volonté de nuire au développement’’, selon M. Niasse.
Les travailleurs de la SONATEL, détenteurs d’une partie du capital de l’entreprise, ont entamé un mouvement dénommé ‘’les mercredis de la honte’’, pour protester contre cette mesure. Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant un système de contrôle et de surtaxe des appels téléphoniques entrant au Sénégal.
Moustapha Niasse a dit que ‘’le décret qui instaure une surtaxe sur les appels entrant [au Sénégal] n’a aucune base légale’’. ‘’Le décret viole un principe juridique universel : un impôt nouveau ne peut intervenir que par l’instauration d’une loi rectificative’’, a-t-il fait valoir.
‘’C’est à travers un conseil présidentiel que l’Etat a pris la mesure. Or, un conseil présidentiel n’est pas habilité à légiférer. A quoi servent les représentations parlementaires dans ce pays ?’’, a-t-il commenté.
En opérant une surtaxe les appels téléphoniques émis de l’extérieur, ‘’l’Etat risque de faire disparaître le fleuron que constitue la SONATEL, comme il (l’Etat) l’a fait avec les Industries chimiques du Sénégal (ICS)’’, a encore soutenu M. Niasse.
Les travailleurs de la SONATEL disent avoir ‘’pris bonne note’’ des conseils de l’ancien Premier ministre et promettent de poursuivre la résistance contre l’application de cette mesure.
‘’Il y a une mort programmée de la SONATEL. Si on applique la surtaxe, ce n’est pas bon pour le pays. Ce n’est pas bon pour les populations et ce n’est pas bon pour l’économie. C’est pourquoi nous allons durcir le [ton]’’, a soutenu Ndèye Founé Niang, membre de l’Intersyndicale des travailleurs de cette entreprise.
Leader au Sénégal, présente au Mali depuis 2002, en Guinée et Guinée-Bissau depuis 2007, la SONATEL est un opérateur global de télécoms (fixe, mobile, Internet, télévision et données). Depuis 1997, le groupe SONATEL est devenu une société anonyme, avec l’arrivée du partenaire stratégique France Telecom, qui possède depuis lors 42,33% de son capital.
Au Sénégal, il est l’opérateur historique des télécommunications. SONATEL a été créé en 1985 par la fusion de l’Office des postes et télécommunications et de Télésénégal.
MTN/ESF
source A.P.S
‘’Ce n’est pas un soutien aux relents politiques, mais un soutien patriotique’’, a déclaré Moustapha Niasse.
Devant des travailleurs de la société des télécommunications, il a soutenu que ‘’seule une bataille portée vers l’international peut faire reculer le gouvernement du Sénégal dans sa volonté de surtaxer les appels internationaux entrant’’ dans le pays.
‘’Il faudra saisir, dans un premier temps, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), qui déterminent les plafonds que l’on ne doit pas dépasser pour fixer les limites fiscales’’, a suggéré le secrétaire général de l’AFP aux agents de la SONATEL.
L’Union africaine, l’Union internationale des télécommunications (UIT), basée à Genève (Suisse), et l’Union européenne doivent être ensuite saisies ‘’parce que ces organisations-là possèdent une assise juridique qui interdit toute volonté de nuire au développement’’, selon M. Niasse.
Les travailleurs de la SONATEL, détenteurs d’une partie du capital de l’entreprise, ont entamé un mouvement dénommé ‘’les mercredis de la honte’’, pour protester contre cette mesure. Le président Abdoulaye Wade a signé un décret instaurant un système de contrôle et de surtaxe des appels téléphoniques entrant au Sénégal.
Moustapha Niasse a dit que ‘’le décret qui instaure une surtaxe sur les appels entrant [au Sénégal] n’a aucune base légale’’. ‘’Le décret viole un principe juridique universel : un impôt nouveau ne peut intervenir que par l’instauration d’une loi rectificative’’, a-t-il fait valoir.
‘’C’est à travers un conseil présidentiel que l’Etat a pris la mesure. Or, un conseil présidentiel n’est pas habilité à légiférer. A quoi servent les représentations parlementaires dans ce pays ?’’, a-t-il commenté.
En opérant une surtaxe les appels téléphoniques émis de l’extérieur, ‘’l’Etat risque de faire disparaître le fleuron que constitue la SONATEL, comme il (l’Etat) l’a fait avec les Industries chimiques du Sénégal (ICS)’’, a encore soutenu M. Niasse.
Les travailleurs de la SONATEL disent avoir ‘’pris bonne note’’ des conseils de l’ancien Premier ministre et promettent de poursuivre la résistance contre l’application de cette mesure.
‘’Il y a une mort programmée de la SONATEL. Si on applique la surtaxe, ce n’est pas bon pour le pays. Ce n’est pas bon pour les populations et ce n’est pas bon pour l’économie. C’est pourquoi nous allons durcir le [ton]’’, a soutenu Ndèye Founé Niang, membre de l’Intersyndicale des travailleurs de cette entreprise.
Leader au Sénégal, présente au Mali depuis 2002, en Guinée et Guinée-Bissau depuis 2007, la SONATEL est un opérateur global de télécoms (fixe, mobile, Internet, télévision et données). Depuis 1997, le groupe SONATEL est devenu une société anonyme, avec l’arrivée du partenaire stratégique France Telecom, qui possède depuis lors 42,33% de son capital.
Au Sénégal, il est l’opérateur historique des télécommunications. SONATEL a été créé en 1985 par la fusion de l’Office des postes et télécommunications et de Télésénégal.
MTN/ESF
source A.P.S