La capitale syrienne est-elle à feu et à sang ? Difficile d'avoir un réel état de la situation de Damas alors que les médias sont toujours interdits dans le pays et, plus que jamais, dans la capitale où les insurgés ont juré de mener une bataille "jusqu'à la victoire". Mais, selon la télévision d'Etat proche du régime, un attentat suicide a visé mercredi le bâtiment de la Sécurité nationale alors que de violents combats impliquant des hélicoptères se poursuivaient non loin. Un niveau de violence jamais atteint depuis le début de la révolte contre le régime d'Assad en mars 2011.
Selon les mêmes sources, le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, a été tué dans l'attaque. Selon elles, ce dernier est "tombé en martyr" lors de cet attentat qui s'est produit lors d'une réunion de ministres et responsables de la sécurité. Assef Shawkat, chef du Renseignement et beau-frère du président Assad, est également mort dans l'attentat, annonce la chaîne du Hezbollah, al-Manar.
Par ailleurs, des sources de sécurité ont affirmé à l'AFP que plusieurs blessés, dont le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, ont été transportés à l'hôpital al-Chami dans la capitale. La Sécurité nationale est dirigée par le général Hicham Ikhtiar, dont on ne connaît pas le sort.
Les habitants en fuite
Plus de soixante soldats de l'armée régulière ont été tués ces dernières 48 heures à Damas dans les combats avec les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon un opposant joint par "Le Nouvel Observateur" à Damas mercredi matin, "des milliers d'habitants fuient les quartiers Barzeh, al-Qaboun et Tishreen où les hélicoptères n'ont pas cessé de tirer sur les zones résidentielles."
"Qaboune est encerclé par les chars, et les forces du régime pilonnent ce quartier de tous les côtés", a rapporté l'Union des coordinateurs de la Révolution syrienne (UCRS) sur sa page Facebook.
Des affrontements entre l'armée régulière et l'ASL se déroulaient parallèlement dans les quartiers de Midane et de Kafar Soussé, dans le sud et l'ouest de Damas, a ajouté l'OSDH.
Des colonnes de fumée noire étaient visibles à plusieurs endroits au-dessus de la capitale. Les rebelles ont annoncé mardi avoir lancé la "bataille pour la libération" de Damas.
Cette bataille "sera bientôt terminée" et la capitale sera "le cimetière des agresseurs", affirmait pour sa part mercredi le quotidien "al-Watan", proche du régime.
Selon les mêmes sources, le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, a été tué dans l'attaque. Selon elles, ce dernier est "tombé en martyr" lors de cet attentat qui s'est produit lors d'une réunion de ministres et responsables de la sécurité. Assef Shawkat, chef du Renseignement et beau-frère du président Assad, est également mort dans l'attentat, annonce la chaîne du Hezbollah, al-Manar.
Par ailleurs, des sources de sécurité ont affirmé à l'AFP que plusieurs blessés, dont le ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, ont été transportés à l'hôpital al-Chami dans la capitale. La Sécurité nationale est dirigée par le général Hicham Ikhtiar, dont on ne connaît pas le sort.
Les habitants en fuite
Plus de soixante soldats de l'armée régulière ont été tués ces dernières 48 heures à Damas dans les combats avec les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), composée de déserteurs et de civils armés, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon un opposant joint par "Le Nouvel Observateur" à Damas mercredi matin, "des milliers d'habitants fuient les quartiers Barzeh, al-Qaboun et Tishreen où les hélicoptères n'ont pas cessé de tirer sur les zones résidentielles."
"Qaboune est encerclé par les chars, et les forces du régime pilonnent ce quartier de tous les côtés", a rapporté l'Union des coordinateurs de la Révolution syrienne (UCRS) sur sa page Facebook.
Des affrontements entre l'armée régulière et l'ASL se déroulaient parallèlement dans les quartiers de Midane et de Kafar Soussé, dans le sud et l'ouest de Damas, a ajouté l'OSDH.
Des colonnes de fumée noire étaient visibles à plusieurs endroits au-dessus de la capitale. Les rebelles ont annoncé mardi avoir lancé la "bataille pour la libération" de Damas.
Cette bataille "sera bientôt terminée" et la capitale sera "le cimetière des agresseurs", affirmait pour sa part mercredi le quotidien "al-Watan", proche du régime.