Rentré au Sénégal, Saer (ici au côté de sa mère et de sa grand-mère), le passionné de foot, s'est mis au vélo. Sa famille d'accueil parisienne lui a offert un VTT.
Quatre questions à...
Myriam Dudouit, présidente de Teranga Toucouleur
Vendredi soir, Muna Wase chantait des gospel pour soutenir Saer. Des Vannetais continuent de se mobiliser pour ce jeune Sénégalais, amputé d'une jambe ?
Nous avons même décidé de lui consacrer une association localement pour compléter l'action de Dimbele Saer, l'association normande qui a financé sa venue en France et son opération de la jambe (1). Ils continuent leur action. Nous avons lancé la nôtre, en déposant les statuts de Teranga Toucouleur et en organisant ce concert de gospel.
Notre objectif est de collecter des fonds pour financer une nouvelle intervention chirurgicale et la pose d'une nouvelle prothèse dans moins de deux ans en France. Saer aura 17 ans, il faudra adapter son appareillage à sa croissance.
Pourquoi Terenga Toucouleur ?
Terenga, ça veut dire terre d'accueil et Toucouleur, c'est le quartier dont Saer est originaire à M'bour. Au-delà du cas de Saer, notre association souhaite apporter son aide à ces pêcheurs sénégalais qui vivent avec très peu. La famille de Saer, les voisins, le quartier ont des besoins. Nous retournons là-bas cet été, pour les identifier et nous essaierons, avec les moyens de l'association, d'apporter des réponses ponctuelles, concrètes surtout, au plus près de ces gens.
Quels moyens et moyens d'action envisagez-vous ?
Nous organiserons des actions qui permettent de récolter de l'argent : concert, tombola, vente de gâteaux... Les jeunes de l'aumônerie par exemple m'avaient demandé de leur raconter l'histoire de Saer. Ils ont décidé de consacrer toutes leurs actions de l'année à collecter des fonds pour l'association. Sur place, nous répondrons à des sollicitations, scolaire, médicale, sous forme d'aide matérielle, de soutien financier.
Avez-vous des nouvelles de Saer ?
Après son amputation, il a passé trois semaines en rééducation. Elles se sont bien passées, de même que son adaptation à la prothèse. Il est rentré au Sénégal, le 19 novembre. Nous sommes allés lui dire au-revoir à Paris. Sa famille d'accueil l'a raccompagné à M'bour. Il a repris les cours dans une école privée proche de l'association La vie en marche, qui l'aide à poursuivre sa rééducation.
Sur les encouragements de Christophe, un ami motard, amputé, il s'était intéressé au vélo, lui, le passionné de foot. Sa famille d'accueil lui a offert un VTT. Il nous donne régulièrement des nouvelles par mail. Sur les photos, il a toujours son radieux sourire.
(1) Lors d'un match de foot, Saer s'était fait une double fracture à une jambe. Mal soigné, le jeune homme a traîné deux ans avec des béquilles jusqu'à rendre l'amputation impossible. Il a été opéré à l'automne dans une clinique en région parisienne (Ouest-France du 30 septembre et 22 octobre).
Association Teranga Toucouleur, présidée par Myriam Dudouit, 3 rue des Lutins, 56 000 Vannes, mail : terangatoucouleur@bbox.fr
Recueilli parDenis RIOU. Ouest-France
Myriam Dudouit, présidente de Teranga Toucouleur
Vendredi soir, Muna Wase chantait des gospel pour soutenir Saer. Des Vannetais continuent de se mobiliser pour ce jeune Sénégalais, amputé d'une jambe ?
Nous avons même décidé de lui consacrer une association localement pour compléter l'action de Dimbele Saer, l'association normande qui a financé sa venue en France et son opération de la jambe (1). Ils continuent leur action. Nous avons lancé la nôtre, en déposant les statuts de Teranga Toucouleur et en organisant ce concert de gospel.
Notre objectif est de collecter des fonds pour financer une nouvelle intervention chirurgicale et la pose d'une nouvelle prothèse dans moins de deux ans en France. Saer aura 17 ans, il faudra adapter son appareillage à sa croissance.
Pourquoi Terenga Toucouleur ?
Terenga, ça veut dire terre d'accueil et Toucouleur, c'est le quartier dont Saer est originaire à M'bour. Au-delà du cas de Saer, notre association souhaite apporter son aide à ces pêcheurs sénégalais qui vivent avec très peu. La famille de Saer, les voisins, le quartier ont des besoins. Nous retournons là-bas cet été, pour les identifier et nous essaierons, avec les moyens de l'association, d'apporter des réponses ponctuelles, concrètes surtout, au plus près de ces gens.
Quels moyens et moyens d'action envisagez-vous ?
Nous organiserons des actions qui permettent de récolter de l'argent : concert, tombola, vente de gâteaux... Les jeunes de l'aumônerie par exemple m'avaient demandé de leur raconter l'histoire de Saer. Ils ont décidé de consacrer toutes leurs actions de l'année à collecter des fonds pour l'association. Sur place, nous répondrons à des sollicitations, scolaire, médicale, sous forme d'aide matérielle, de soutien financier.
Avez-vous des nouvelles de Saer ?
Après son amputation, il a passé trois semaines en rééducation. Elles se sont bien passées, de même que son adaptation à la prothèse. Il est rentré au Sénégal, le 19 novembre. Nous sommes allés lui dire au-revoir à Paris. Sa famille d'accueil l'a raccompagné à M'bour. Il a repris les cours dans une école privée proche de l'association La vie en marche, qui l'aide à poursuivre sa rééducation.
Sur les encouragements de Christophe, un ami motard, amputé, il s'était intéressé au vélo, lui, le passionné de foot. Sa famille d'accueil lui a offert un VTT. Il nous donne régulièrement des nouvelles par mail. Sur les photos, il a toujours son radieux sourire.
(1) Lors d'un match de foot, Saer s'était fait une double fracture à une jambe. Mal soigné, le jeune homme a traîné deux ans avec des béquilles jusqu'à rendre l'amputation impossible. Il a été opéré à l'automne dans une clinique en région parisienne (Ouest-France du 30 septembre et 22 octobre).
Association Teranga Toucouleur, présidée par Myriam Dudouit, 3 rue des Lutins, 56 000 Vannes, mail : terangatoucouleur@bbox.fr
Recueilli parDenis RIOU. Ouest-France
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
