Il y a trois mois, les eaux de la mer avaient envahi les maisons situées sur le littoral, principalement à Guet-Ndar et Santhiaba. Des familles entières avaient alors occupé des salles de classe et y avaient même passé la fête de la Tabaski. Mais, avec l'ouverture des écoles, il faut impérativement les déloger, au grand dam de ces sinistrés qui avaient trouvé le paradis en ces lieux. La mairie a alors décidé de les reloger sur le site de Bango Ngallele Et ceci en un temps provisoire. Des tentes avaient été dressées pour abriter les sinistrés qui s'étaient installés dans les écoles Cheikh Touré de Guet Ndar, Dodds et Mamour Diallo.
Et selon le maire adjoint, depuis la tenue du Comité régional de développement sur les préparatifs de la rentrée des classes, ces familles étaient appelées à libérer ces établissements scolaires, conformément aux décisions prises par l'autorité administrative. Et en raison de l'urgence de libérer les écoles occupées, "les autorités municipales ont pris la décision de reloger ces familles sinistrées, avec des mesures d'accompagnement qui vont suivre, afin qu'elles soient dans des conditions acceptables en attendant une solution définitive à leur situation", a précisé l'adjoint au maire.
Balla Guèye d'assurer que les dispositions avaient été prises pour que ces familles sinistrées puissent renouer avec "une vie saine et normale" en réponse aux craintes des familles. En effet, à notre passage sur le site de relogement, s'alignaient des tentes bleues à perte de vue, menacées par le vent. Les familles sont obligées de mettre leur matelas à même le sol poussiéreux. Des coquilles et des pierres s'entassent sur le sol.
Sur le site, il n'y a une seule borne-fontaine pour servir près de 500 ménages. Les nouveaux arrivés ont trouvé sur place d'autres familles; chassées de leurs maisons en janvier dernier par la mer. La promiscuité, l'insalubrité et l'insécurité hantent le sommeil des familles. "Nous attendons l'assistance du maire Mansour Faye, il nous avait bien appuyés quand on était dans les écoles", rappelle ce sexagénaire. Ibrahima Cissé de dire que le site qui les accueille ne remplit pas pour l'heure les conditions normales pour une vie meilleure. Mais il espère que la réaction de l'autorité municipale n'allait pas tarder.
Les Echos
Et selon le maire adjoint, depuis la tenue du Comité régional de développement sur les préparatifs de la rentrée des classes, ces familles étaient appelées à libérer ces établissements scolaires, conformément aux décisions prises par l'autorité administrative. Et en raison de l'urgence de libérer les écoles occupées, "les autorités municipales ont pris la décision de reloger ces familles sinistrées, avec des mesures d'accompagnement qui vont suivre, afin qu'elles soient dans des conditions acceptables en attendant une solution définitive à leur situation", a précisé l'adjoint au maire.
Balla Guèye d'assurer que les dispositions avaient été prises pour que ces familles sinistrées puissent renouer avec "une vie saine et normale" en réponse aux craintes des familles. En effet, à notre passage sur le site de relogement, s'alignaient des tentes bleues à perte de vue, menacées par le vent. Les familles sont obligées de mettre leur matelas à même le sol poussiéreux. Des coquilles et des pierres s'entassent sur le sol.
Sur le site, il n'y a une seule borne-fontaine pour servir près de 500 ménages. Les nouveaux arrivés ont trouvé sur place d'autres familles; chassées de leurs maisons en janvier dernier par la mer. La promiscuité, l'insalubrité et l'insécurité hantent le sommeil des familles. "Nous attendons l'assistance du maire Mansour Faye, il nous avait bien appuyés quand on était dans les écoles", rappelle ce sexagénaire. Ibrahima Cissé de dire que le site qui les accueille ne remplit pas pour l'heure les conditions normales pour une vie meilleure. Mais il espère que la réaction de l'autorité municipale n'allait pas tarder.
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