Ecoeuré par ce comportement, Alioune Badara Cissé estime que sa ville est confrontée à une calamité désastreuse et que c’est l’Etat qui doit l’en sortir. Car selon lui, depuis que la ville est sous les eaux, la mairie a fait dans la mesure de ses possibilités. D’ailleurs, il révèle avoir appelé au téléphone le Premier ministre ces derniers jours pour lui faire cas de la situation. Et la réponse du maire de Ginguinéo est qu’il enverra le vendredi prochain le colonel Ouattara pour faire l’état des lieux avant d’apporter des secours. Une période considéré comme très longue car selon lui attendre jusqu'à vendredi prochain, c’est trop loin pour venir au secours des gens qui sont dans les eaux.
Le coordonnateur national de l’Alliance pour la République a fait savoir que le conseil municipal va tirer le bilan des inondations et dégager des perspectives ce jeudi. A l’en croire, «si à compter de ce jour, les autorités continuent de faire la sourde sur la situation, le conseil municipal renoncera à ce rôle de porte-parole des populations en laissant le soin aux Saint-louisiens de solder leurs comptes avec l’Etat qui doit faire face à ses obligations régaliennes».
A noter les ministres Ousmane Ngom, Awa Ndiaye, l’ambassadeur Maïmouna Sourang Ndir, le Président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye ont lancé une véritable opération de charme à l’endroit des populations locales en y apportant des vivres, et des moyens de lutte contre les inondations comme du carburant, des motopompes, entre autre autres.
Une attitude d’autant plus incompréhensible selon le maire adjoint de Saint-Louis que c’est ce manque de carburant qui a été à l’origine du mouvement de colère des populations qui ont barré la route à Diaminaar. Ce qui signifie selon Alioune Badara Cissé que ces ministres qui ont distribué ce carburant n’ont rien compris.
Charles Thialice SENGHOR
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Le coordonnateur national de l’Alliance pour la République a fait savoir que le conseil municipal va tirer le bilan des inondations et dégager des perspectives ce jeudi. A l’en croire, «si à compter de ce jour, les autorités continuent de faire la sourde sur la situation, le conseil municipal renoncera à ce rôle de porte-parole des populations en laissant le soin aux Saint-louisiens de solder leurs comptes avec l’Etat qui doit faire face à ses obligations régaliennes».
A noter les ministres Ousmane Ngom, Awa Ndiaye, l’ambassadeur Maïmouna Sourang Ndir, le Président du Conseil économique et social, Ousmane Masseck Ndiaye ont lancé une véritable opération de charme à l’endroit des populations locales en y apportant des vivres, et des moyens de lutte contre les inondations comme du carburant, des motopompes, entre autre autres.
Une attitude d’autant plus incompréhensible selon le maire adjoint de Saint-Louis que c’est ce manque de carburant qui a été à l’origine du mouvement de colère des populations qui ont barré la route à Diaminaar. Ce qui signifie selon Alioune Badara Cissé que ces ministres qui ont distribué ce carburant n’ont rien compris.
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