« Oui, mais c’est seulement des opérations qui surviennent dans un contexte particulier de tension. Mais il faut noter que c’est depuis bien des années maintenant, que les saisies se succèdent presque sans arrêt. On est sur un moment de pic simplement.
Cela tient au fait que notre sous-région, d’abord sur la question de la drogue, est véritablement devenue une zone privilégiée par les narcotrafiquants. Je dirais qu’ils sont en train de transformer et de déplacer progressivement les routes de la drogue sur ce territoire-là. Et vous y rencontrez des pays qui sont très concernés par ce phénomène. Ce n’est pas seulement le Sénégal.
Mais il faut y compter aussi les autres pays, comme la Guinée-Conakry, la Côte d’Ivoire. Tout cela est devenu une réalité forte. (…) Mais aussi, nous avons autour de Dakar et du Sénégal, une concentration de sites particulièrement favorables au trafic de drogue. Nous avons la voie aérienne et la voie maritime.
Nous avons une côte extrêmement importante. Et une côte qui comporte des mouvements et des possibilités de mouvements. Nous avons des concentrations de ports autour du Sénégal. Et tout cela contribue à développer des activités, parce que les gens y trouvent des moyens, des occasions et du mouvement pour faire du trafic de drogue et d’autres activités y afférentes».
«Je sais que ce débat-là, officiellement, on l’évite. Mais le Sénégal est une plaque tournante. On l’évite depuis très longtemps. Dès l’instant où on retrouve le Sénégal dans le peloton de tête des pays à haute activité de trafic de drogue, tel que le Ghana, le Nigéria, on ne peut pas éviter de parler comme ça. Et sa situation est favorable à ce fait-là.
D’abord, son ouverture sur le monde, sur l’Europe, sur les Amériques. Mais aussi la situation avec les pays qui l’entourent et qui sont des pays à frontières poreuses, comme la Guinée-Bissau, le Mali, qui est effectivement une zone de transit par excellence.
Parce que ça nous ouvre sur le Ghana, la Côte d’Ivoire et d’autres pays. Voyez un peu ce que c’est. Et aussi sur le territoire sénégalais, il y a tellement de possibilités d’activités liées à la drogue. Le marché de la drogue se développe. Le marché du blanchiment de la drogue. On parle de 200 milliards de réalisations de blanchiment de la drogue dans l’immobilier.
C’est ça être une plaque tournante de la drogue. C’est d’abord dans la constance et dans l’ampleur des activités et dans la multiplicité des secteurs qui sont touchés par le trafic de drogue et ses effets. Donc, le Sénégal ne peut pas échapper à cette dénomination de pays plaque tournante de la drogue», explique le commissaire Cheikhouna Sadbou Keïta.
Bes Bi
Cela tient au fait que notre sous-région, d’abord sur la question de la drogue, est véritablement devenue une zone privilégiée par les narcotrafiquants. Je dirais qu’ils sont en train de transformer et de déplacer progressivement les routes de la drogue sur ce territoire-là. Et vous y rencontrez des pays qui sont très concernés par ce phénomène. Ce n’est pas seulement le Sénégal.
Mais il faut y compter aussi les autres pays, comme la Guinée-Conakry, la Côte d’Ivoire. Tout cela est devenu une réalité forte. (…) Mais aussi, nous avons autour de Dakar et du Sénégal, une concentration de sites particulièrement favorables au trafic de drogue. Nous avons la voie aérienne et la voie maritime.
Nous avons une côte extrêmement importante. Et une côte qui comporte des mouvements et des possibilités de mouvements. Nous avons des concentrations de ports autour du Sénégal. Et tout cela contribue à développer des activités, parce que les gens y trouvent des moyens, des occasions et du mouvement pour faire du trafic de drogue et d’autres activités y afférentes».
«Je sais que ce débat-là, officiellement, on l’évite. Mais le Sénégal est une plaque tournante. On l’évite depuis très longtemps. Dès l’instant où on retrouve le Sénégal dans le peloton de tête des pays à haute activité de trafic de drogue, tel que le Ghana, le Nigéria, on ne peut pas éviter de parler comme ça. Et sa situation est favorable à ce fait-là.
D’abord, son ouverture sur le monde, sur l’Europe, sur les Amériques. Mais aussi la situation avec les pays qui l’entourent et qui sont des pays à frontières poreuses, comme la Guinée-Bissau, le Mali, qui est effectivement une zone de transit par excellence.
Parce que ça nous ouvre sur le Ghana, la Côte d’Ivoire et d’autres pays. Voyez un peu ce que c’est. Et aussi sur le territoire sénégalais, il y a tellement de possibilités d’activités liées à la drogue. Le marché de la drogue se développe. Le marché du blanchiment de la drogue. On parle de 200 milliards de réalisations de blanchiment de la drogue dans l’immobilier.
C’est ça être une plaque tournante de la drogue. C’est d’abord dans la constance et dans l’ampleur des activités et dans la multiplicité des secteurs qui sont touchés par le trafic de drogue et ses effets. Donc, le Sénégal ne peut pas échapper à cette dénomination de pays plaque tournante de la drogue», explique le commissaire Cheikhouna Sadbou Keïta.
Bes Bi