La possibilité reconnue aux banques de concevoir et d’appliquer certaines conditions et obligations dans leurs relations avec leur clientèle ayant donné lieu à des disparités dans le traitement réservé à celle-ci, des usagers de la banque viennent de porter sur les fonts baptismaux l’Association sénégalaise des usagers de la banque (Asub) pour défendre les intérêts des clients. Cette structure qui compte en son sein des universitaires, des juristes tels que les professeurs Moussa Samb, Pape Demba Sy, Djibril Ndoye et des cadres administratifs de haut niveau entend désormais s’ériger en bouclier contre les pratiques abusives des banques et défendre les intérêts des usagers. En effet, avec les nombreux agios qui grèvent les opérations bancaires, les banques se sucrent sur le dos des usagers.
De l’avis du président de l’Asub, Saliou Sarr, ‘tous les Sénégalais, toutes les entreprises publiques et privées, sont victimes des pratiques abusives de certaines banques de la place. ll est anormal qu’une banque puisse débiter automatiquement d’un ‘’compte dormant’’ des agios sans aucune prestation de service pouvant justifier cette rémunération, tel que l’envoi de relevé ou de lettre annonçant ou proposant un nouveau produit’. Dans la même veine, le président de l’Asub s’est offusqué de l’attitude de la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) qui ‘prélève 1 170 F Cfa sur les comptes des clients pour chaque opération effectuée dans une agence différente de celle où est domicilié leur compte dans la région de Dakar. Et pire, si cette même opération est effectuée à l’intérieur du pays, la somme retenue peut aller jusqu’à 3 500 F Cfa. Ce qui est complètement en déphasage avec les pratiques des autres banques du pays’. D’où sa dénonciation : ‘Il y a eu enrichissement sans cause.’
Tant de griefs ont poussé les membres de cette association d’aide et de soutien des usagers de la banque à réclamer la suppression d’une telle pratique. Et l’Asub compte tout mettre en œuvre pour obliger la Sgbs à s’aligner sur les pratiques des autres banques en la matière.
En outre, le président de l’Asub a tenu à réclamer la suppression de tout agio sur les ‘comptes dormants’ et la mise sur pied d’un plan ‘Sésame’ dans le secteur bancaire sénégalais en réduisant d’au moins 50 % les taux d’intérêts appliqués aux comptes des clients du 3e âge qui ont beaucoup contribué à la consolidation du système bancaire.
Avec la création de cette structure, les usagers de la banque disposent désormais d’un avocat qui va porter leur voix et défendre leurs intérêts afin que les banques et établissements financiers qui saignent volontairement les clients, puissent abandonner ces pratiques indignes. Les banques sont averties.
Seyni DIOP
De l’avis du président de l’Asub, Saliou Sarr, ‘tous les Sénégalais, toutes les entreprises publiques et privées, sont victimes des pratiques abusives de certaines banques de la place. ll est anormal qu’une banque puisse débiter automatiquement d’un ‘’compte dormant’’ des agios sans aucune prestation de service pouvant justifier cette rémunération, tel que l’envoi de relevé ou de lettre annonçant ou proposant un nouveau produit’. Dans la même veine, le président de l’Asub s’est offusqué de l’attitude de la Société générale de banques du Sénégal (Sgbs) qui ‘prélève 1 170 F Cfa sur les comptes des clients pour chaque opération effectuée dans une agence différente de celle où est domicilié leur compte dans la région de Dakar. Et pire, si cette même opération est effectuée à l’intérieur du pays, la somme retenue peut aller jusqu’à 3 500 F Cfa. Ce qui est complètement en déphasage avec les pratiques des autres banques du pays’. D’où sa dénonciation : ‘Il y a eu enrichissement sans cause.’
Tant de griefs ont poussé les membres de cette association d’aide et de soutien des usagers de la banque à réclamer la suppression d’une telle pratique. Et l’Asub compte tout mettre en œuvre pour obliger la Sgbs à s’aligner sur les pratiques des autres banques en la matière.
En outre, le président de l’Asub a tenu à réclamer la suppression de tout agio sur les ‘comptes dormants’ et la mise sur pied d’un plan ‘Sésame’ dans le secteur bancaire sénégalais en réduisant d’au moins 50 % les taux d’intérêts appliqués aux comptes des clients du 3e âge qui ont beaucoup contribué à la consolidation du système bancaire.
Avec la création de cette structure, les usagers de la banque disposent désormais d’un avocat qui va porter leur voix et défendre leurs intérêts afin que les banques et établissements financiers qui saignent volontairement les clients, puissent abandonner ces pratiques indignes. Les banques sont averties.
Seyni DIOP