Avec notre envoyé spécial au Palais omnisports de Bercy, Florent Guignard
François Hollande se prendrait-il pour une rock star ? Il a fait le plein à Bercy ce dimanche 29 avril 2012 et une fois son discours terminé, La Marseillaise chantée, il s’est livré à un rappel et a repris la parole pour dix minutes encore, porté par l’enthousiasme, la ferveur de ses 20 000 fans. Comme s'il sentait à regret que, la campagne se termine et qu'il est désormais porté vers un autre destin.
La victoire est de plus en plus proche, il le sait, les sondages continuent de le donner vainqueur le 6 mai face à Nicolas Sarkozy. Mais il appelle les siens à se méfier de la douceur suave des enquêtes d'opinion et de l’euphorie des ambiances. Il prononce un discours de mobilisation donc et surtout de rassemblement, le mot clé de ce meeting, parce qu'il dit s’adresser à une seule France. Comme si là aussi, il avait déjà intériorisé les fonctions de chef de l'Etat.
La campagne socialiste a été digne et fraternelle, fait également valoir le candidat. Tout le contraire de celle de Nicolas Sarkozy. Lequel est accusé, sans être nommé, de n’avoir cessé d’opposer, de diviser et de jouer avec « le feu », « d'allumer des mèches », d'instrumentaliser « les peurs » et « les religions ».
François Hollande évoque aussi les électeurs du Front national. Il dit qu'il leur parle, qu'il entend leur colère. Mais il s’arrêtera là : pas question de « promettre pour se compromettre». Il y a peut-être une seule France mais plusieurs façons de faire de la politique.
Par RFI
François Hollande se prendrait-il pour une rock star ? Il a fait le plein à Bercy ce dimanche 29 avril 2012 et une fois son discours terminé, La Marseillaise chantée, il s’est livré à un rappel et a repris la parole pour dix minutes encore, porté par l’enthousiasme, la ferveur de ses 20 000 fans. Comme s'il sentait à regret que, la campagne se termine et qu'il est désormais porté vers un autre destin.
La victoire est de plus en plus proche, il le sait, les sondages continuent de le donner vainqueur le 6 mai face à Nicolas Sarkozy. Mais il appelle les siens à se méfier de la douceur suave des enquêtes d'opinion et de l’euphorie des ambiances. Il prononce un discours de mobilisation donc et surtout de rassemblement, le mot clé de ce meeting, parce qu'il dit s’adresser à une seule France. Comme si là aussi, il avait déjà intériorisé les fonctions de chef de l'Etat.
La campagne socialiste a été digne et fraternelle, fait également valoir le candidat. Tout le contraire de celle de Nicolas Sarkozy. Lequel est accusé, sans être nommé, de n’avoir cessé d’opposer, de diviser et de jouer avec « le feu », « d'allumer des mèches », d'instrumentaliser « les peurs » et « les religions ».
François Hollande évoque aussi les électeurs du Front national. Il dit qu'il leur parle, qu'il entend leur colère. Mais il s’arrêtera là : pas question de « promettre pour se compromettre». Il y a peut-être une seule France mais plusieurs façons de faire de la politique.
Par RFI