‘’On avait commencé à nous sortir des difficultés depuis l’année dernière, mais la situation actuelle du pays, nous plonge de nouveau dans la grisaille’’, témoigne Amadou Basse, le président de l’Association des bars, cafés et restaurants touristiques du Sénégal.
Momar Diaw, le président d’un village artisanal de Saly, partage son inquiétude. ‘’Des clients de l’étranger ont peur de venir au Sénégal. Ils nous appellent pour s’informer de la situation du pays.’’
La ‘’médiatisation à outrance’’ de la situation politique sénégalaise, est à l’origine de la rareté des étrangers à Saly, l’une des principales zones touristiques, selon M. Diaw.
‘’Le tourisme est très sensible. Avec Internet et les médias, il suffit juste qu’il y ait un petit problème, que les gens en font un traitement à outrance, pour que ça impacte le secteur’’, commente-t-il.
La haute saison touristique bat habituellement son plein en cette période de l’année, rappellent les acteurs interrogés, s’empressant de faire observer que ce n’est pas le cas maintenant.
Amadou Basse, trouvé dans un restaurant huppé de Saly, déplore la faible affluence des visiteurs en cette période. ‘’Le restaurant que vous voyez derrière moi, est souvent fréquenté par de nombreux clients. Aujourd’hui, il n’y a que deux tables qui sont occupées’’, fait-il remarquer.
‘’À ce stade de la saison touristique, la station balnéaire de Saly grouillait de monde. Maintenant, vous ne voyez presque personne’’, signale M. Basse.
Des touristes attendus dans cette ville très touristique, ont annulé ou reporté leur voyage, selon Moussa Gadji, dirigeant d’une association d’artisans. ‘’Nous avons des amis qui devaient venir, mais ils ont annulé leur réservation parce qu’ils ont eu peur de venir à cause de ce que les médias disent de la situation politique sénégalaise’’, dit M. Gadji.
Des travailleurs s’exprimant souvent sous le sceau de l’anonymat, affirment avoir observé une faible affluence des touristes à Saly et l’annulation de réservations faites auprès de nombreux gérants d’hôtels.
‘’L’hôtellerie souffre de la situation politique du pays’’, résume un professionnel du tourisme rencontré à la réception d’un grand hôtel, ajoutant : ‘’Nous avons ouvert un dossier d’annulation des réservations de clients à l’étranger. Des séminaires ont été reportés’’.
‘’Là où il y avait une centaine de visiteurs en cette période de haute saison, on n’en trouve qu’une trentaine’’, témoigne Momar Diaw, faisant état de gains journaliers en chute de 100.000 à 25.000, voire 20.000 francs Cfa.
Momar Diaw, le président d’un village artisanal de Saly, partage son inquiétude. ‘’Des clients de l’étranger ont peur de venir au Sénégal. Ils nous appellent pour s’informer de la situation du pays.’’
La ‘’médiatisation à outrance’’ de la situation politique sénégalaise, est à l’origine de la rareté des étrangers à Saly, l’une des principales zones touristiques, selon M. Diaw.
‘’Le tourisme est très sensible. Avec Internet et les médias, il suffit juste qu’il y ait un petit problème, que les gens en font un traitement à outrance, pour que ça impacte le secteur’’, commente-t-il.
La haute saison touristique bat habituellement son plein en cette période de l’année, rappellent les acteurs interrogés, s’empressant de faire observer que ce n’est pas le cas maintenant.
Amadou Basse, trouvé dans un restaurant huppé de Saly, déplore la faible affluence des visiteurs en cette période. ‘’Le restaurant que vous voyez derrière moi, est souvent fréquenté par de nombreux clients. Aujourd’hui, il n’y a que deux tables qui sont occupées’’, fait-il remarquer.
‘’À ce stade de la saison touristique, la station balnéaire de Saly grouillait de monde. Maintenant, vous ne voyez presque personne’’, signale M. Basse.
Des touristes attendus dans cette ville très touristique, ont annulé ou reporté leur voyage, selon Moussa Gadji, dirigeant d’une association d’artisans. ‘’Nous avons des amis qui devaient venir, mais ils ont annulé leur réservation parce qu’ils ont eu peur de venir à cause de ce que les médias disent de la situation politique sénégalaise’’, dit M. Gadji.
Des travailleurs s’exprimant souvent sous le sceau de l’anonymat, affirment avoir observé une faible affluence des touristes à Saly et l’annulation de réservations faites auprès de nombreux gérants d’hôtels.
‘’L’hôtellerie souffre de la situation politique du pays’’, résume un professionnel du tourisme rencontré à la réception d’un grand hôtel, ajoutant : ‘’Nous avons ouvert un dossier d’annulation des réservations de clients à l’étranger. Des séminaires ont été reportés’’.
‘’Là où il y avait une centaine de visiteurs en cette période de haute saison, on n’en trouve qu’une trentaine’’, témoigne Momar Diaw, faisant état de gains journaliers en chute de 100.000 à 25.000, voire 20.000 francs Cfa.