En écoutant ce haut cadre de la société nationale d’électricité, on est gagné par un sentiment de dégoût et de tristesse. Dégoûté ! Comment ne pas l’être quand on a déjà entendu le président de la République dire que Samuel Sarr, ministre de l’Energie, ancien directeur général de la Senelec est le meilleur Sénégalais à son poste ? Comment peut-on prétendre être le meilleur quand on laisse s’organiser autour de soi une vaste opération de spoliation qui laisse la Senelec exsangue et la réduit en une simple spectatrice dans la conduite de sa mission de production et de distribution de l’énergie ?
Les contrats de gré à gré signés pour le compte de Myna distribution organisent un système de vol et de rapt qui interpelle au premier chef le président de la République et le ministre de l’Energie. En réussissant à trouver ces contrats et en étudiant les comptes qu’elle expose au public, La Gazette fournit la preuve incontestable d’un comportement honteux et indigne des autorités du ministère de l’Energie et de la Senelec.
Tristesse ! Comment ne pas se sentir triste face à l’attitude de l’autorité politique qui a préféré préserver l’intérêt privé plutôt que de mettre la Senelec dans les conditions adéquates de production et de distribution de l’électricité pour épargner définitivement aux Sénégalais les coupures intempestives. Nous sommes également tristes de noter avec effarement le montant des sommes détournées à la Senelec et le pillage systématique de cette société, qui depuis 2005, n’est qu’une vache laitière très largement mise à contribution pour alimenter les caisses des prébendiers officiels. Après avoir examiné la gestion de la Senelec et les sommes d’argent dérobées et après avoir calculé l’impact de tels actes sur la marche de notre pays, nous en sortons avec l’idée qu’il est urgent de saisir la Justice et de lui demander d’arrêter la bande de délinquants, de mettre hors d’état de nuire ces pilleurs professionnels pour le grand bien du peuple Sénégalais. Il faut auparavent nettoyer les écuries d’Augias en partant du ministère de l’Energie jusqu’au plus petit département de la Senelec. Ils sont tous coupables ! Quant au Sieur Pape Aly Gueye, directeur général de Myna distribution, il faut que la justice s’en occupe. Il faut également arrêter tous les contrats qui lui ont été octroyés et qui sont en cours d’exécution. Si ces deux conditions ne sont pas réalisées, toute recherche de solution tendant à réaliser une distribution convenable de l’énergie est vouée à l’échec. C’est bien cette gestion népotique et nébuleuse de l’énergie dans ce pays qui explique le cycle infernal des coupures qui s’est installé au Sénégal depuis 2005. Ces coupures sont récurrentes, en dépit des déclarations et pétition de principe tendant à prouver que des solutions sont en vue.
Chasser et traquer les criminels qui ont pris en otage l’électricité apparaît comme un impératif, même si certains restent convaincus que les patriotes qui engagent le combat en feront les frais. Autrement dit, les criminels mafieux tueront quand c’est nécessaire et feront feu de tout bois pour conserver un privilège usurpé.
Abdou Latif COULIBALY
lagazette.sn
Les contrats de gré à gré signés pour le compte de Myna distribution organisent un système de vol et de rapt qui interpelle au premier chef le président de la République et le ministre de l’Energie. En réussissant à trouver ces contrats et en étudiant les comptes qu’elle expose au public, La Gazette fournit la preuve incontestable d’un comportement honteux et indigne des autorités du ministère de l’Energie et de la Senelec.
Tristesse ! Comment ne pas se sentir triste face à l’attitude de l’autorité politique qui a préféré préserver l’intérêt privé plutôt que de mettre la Senelec dans les conditions adéquates de production et de distribution de l’électricité pour épargner définitivement aux Sénégalais les coupures intempestives. Nous sommes également tristes de noter avec effarement le montant des sommes détournées à la Senelec et le pillage systématique de cette société, qui depuis 2005, n’est qu’une vache laitière très largement mise à contribution pour alimenter les caisses des prébendiers officiels. Après avoir examiné la gestion de la Senelec et les sommes d’argent dérobées et après avoir calculé l’impact de tels actes sur la marche de notre pays, nous en sortons avec l’idée qu’il est urgent de saisir la Justice et de lui demander d’arrêter la bande de délinquants, de mettre hors d’état de nuire ces pilleurs professionnels pour le grand bien du peuple Sénégalais. Il faut auparavent nettoyer les écuries d’Augias en partant du ministère de l’Energie jusqu’au plus petit département de la Senelec. Ils sont tous coupables ! Quant au Sieur Pape Aly Gueye, directeur général de Myna distribution, il faut que la justice s’en occupe. Il faut également arrêter tous les contrats qui lui ont été octroyés et qui sont en cours d’exécution. Si ces deux conditions ne sont pas réalisées, toute recherche de solution tendant à réaliser une distribution convenable de l’énergie est vouée à l’échec. C’est bien cette gestion népotique et nébuleuse de l’énergie dans ce pays qui explique le cycle infernal des coupures qui s’est installé au Sénégal depuis 2005. Ces coupures sont récurrentes, en dépit des déclarations et pétition de principe tendant à prouver que des solutions sont en vue.
Chasser et traquer les criminels qui ont pris en otage l’électricité apparaît comme un impératif, même si certains restent convaincus que les patriotes qui engagent le combat en feront les frais. Autrement dit, les criminels mafieux tueront quand c’est nécessaire et feront feu de tout bois pour conserver un privilège usurpé.
Abdou Latif COULIBALY
lagazette.sn