Vous êtes donc un homme politique ?
Bien que je m'intéresse de près et depuis des années au sort de mon pays, je ne suis pas un politicien. J'ai été appelé au poste que j'occupe aujourd'hui et je ne fais que répondre à cet appel. Ma seule légitimité est celle que le peuple veut bien m'accorder. Au début vous dites que vous voulez des débuts de solutions afin de sortir le Sénégal de cette crise à la fois politique qu’économique, c’est le discours que les politiciens nous servent à longueur de journée. Mais c’est quoi réellement votre programme ? Quel programme? Voyez ce que font tous les politiques : des promesses qu'ils ne sont pas en mesure de tenir ! Je ne vous ferai pas de promesses. Le pays est dans une situation dramatique. Toute promesse serait un leurre. Je ne peux aujourd'hui vous informer que de la démarche que je compte suivre… et de mon indignation toujours plus forte face aux exactions du régime en place. Ma démarche est essentiellement honnête et surtout pragmatique. Les politiciens en place depuis des années se montrent incapables de gérer la crise. On peut même dire que le régime en place a aggravée cette crise. Il faut donc une nouvelle génération d'hommes pour gérer notre pays. Des hommes intègres, désintéressés du pouvoir mais avides de se mettre au service de notre pays pour faire avancer les choses. Vraiment avancer !
Que feriez vous si vous étiez aujourd’hui à la place de Wade ?
Dans un premier temps, je mettrais en place un gouvernement provisoire, un gouvernement de transition. Ce gouvernement aurait pour mission de faire, dans les meilleurs délais un audit du pays et de ses problèmes. Cet audit serait établi en concertation avec les forces vives de ce pays qui seront entendues. Nous déterminerions les besoins à court, moyen et long terme. Mais avant tout les priorités. Les problèmes ne datent pas d'hier. Ils ne pourront être gérés ni dans leur totalité ni dans l'urgence. Nous établirions donc des priorités. Sur la base de ces priorités, nous tenterions de définir un programme d'actions avec des hommes que je choisirais avant tout pour leur expertise, mais aussi pour leur honnêteté et leur audace.
C'est sur ces bases qu'un nouveau gouvernement serait mis en place.
Et sur quel mode gèreriez-vous ce pays ?
La seule chose que je puisse vous affirmer aujourd'hui, c'est que ce pays serait géré dans la transparence, la dignité, l'honnêteté et le réalisme. Dans le pragmatisme. A charge pour chacun de tenir son rôle du mieux qu'il pourra. Par chacun, j'entends non seulement les membres du gouvernement à commencer par moi, mais également chaque Sénégalais, de l'enfant dont le rôle est surtout d'étudier, aux femmes et aux hommes qui chacun à son niveau, autour de lui se doit de faire bien ce qu'il sait faire. Ce pays ne pourra se reconstruire qu'avec la bonne volonté de tous ceux qui le composent : hommes, femmes, enfants, quelle que soit leur fonction dans cette société, quelle que soit la foi à laquelle ils adhèrent, quelle soit leur formation y compris d'ailleurs les Sénégalais de la diaspora. Chacun aura son rôle à jouer, chacun d'entre nous devra apporter sa pierre à l'édifice national. C'est à ce seul prix que ce pays pourra se reconstruire. Le passé nous a appris que c'est en comptant avant tout sur nos seules forces que nous pouvons avancer. Je m'efforcerai, comme tout un chacun, de faire ma part de travail du mieux que je le pourrai. Avec l'aide de Dieu Le Tout Puissant et L'Unique et l'aide aussi de chacun d'entre nous, nous réussirons l'alternance générationnelle, la seule alternative à l'alternance du 19 mars 2000.
Hamid Diop 24h Chrono
Bien que je m'intéresse de près et depuis des années au sort de mon pays, je ne suis pas un politicien. J'ai été appelé au poste que j'occupe aujourd'hui et je ne fais que répondre à cet appel. Ma seule légitimité est celle que le peuple veut bien m'accorder. Au début vous dites que vous voulez des débuts de solutions afin de sortir le Sénégal de cette crise à la fois politique qu’économique, c’est le discours que les politiciens nous servent à longueur de journée. Mais c’est quoi réellement votre programme ? Quel programme? Voyez ce que font tous les politiques : des promesses qu'ils ne sont pas en mesure de tenir ! Je ne vous ferai pas de promesses. Le pays est dans une situation dramatique. Toute promesse serait un leurre. Je ne peux aujourd'hui vous informer que de la démarche que je compte suivre… et de mon indignation toujours plus forte face aux exactions du régime en place. Ma démarche est essentiellement honnête et surtout pragmatique. Les politiciens en place depuis des années se montrent incapables de gérer la crise. On peut même dire que le régime en place a aggravée cette crise. Il faut donc une nouvelle génération d'hommes pour gérer notre pays. Des hommes intègres, désintéressés du pouvoir mais avides de se mettre au service de notre pays pour faire avancer les choses. Vraiment avancer !
Que feriez vous si vous étiez aujourd’hui à la place de Wade ?
Dans un premier temps, je mettrais en place un gouvernement provisoire, un gouvernement de transition. Ce gouvernement aurait pour mission de faire, dans les meilleurs délais un audit du pays et de ses problèmes. Cet audit serait établi en concertation avec les forces vives de ce pays qui seront entendues. Nous déterminerions les besoins à court, moyen et long terme. Mais avant tout les priorités. Les problèmes ne datent pas d'hier. Ils ne pourront être gérés ni dans leur totalité ni dans l'urgence. Nous établirions donc des priorités. Sur la base de ces priorités, nous tenterions de définir un programme d'actions avec des hommes que je choisirais avant tout pour leur expertise, mais aussi pour leur honnêteté et leur audace.
C'est sur ces bases qu'un nouveau gouvernement serait mis en place.
Et sur quel mode gèreriez-vous ce pays ?
La seule chose que je puisse vous affirmer aujourd'hui, c'est que ce pays serait géré dans la transparence, la dignité, l'honnêteté et le réalisme. Dans le pragmatisme. A charge pour chacun de tenir son rôle du mieux qu'il pourra. Par chacun, j'entends non seulement les membres du gouvernement à commencer par moi, mais également chaque Sénégalais, de l'enfant dont le rôle est surtout d'étudier, aux femmes et aux hommes qui chacun à son niveau, autour de lui se doit de faire bien ce qu'il sait faire. Ce pays ne pourra se reconstruire qu'avec la bonne volonté de tous ceux qui le composent : hommes, femmes, enfants, quelle que soit leur fonction dans cette société, quelle que soit la foi à laquelle ils adhèrent, quelle soit leur formation y compris d'ailleurs les Sénégalais de la diaspora. Chacun aura son rôle à jouer, chacun d'entre nous devra apporter sa pierre à l'édifice national. C'est à ce seul prix que ce pays pourra se reconstruire. Le passé nous a appris que c'est en comptant avant tout sur nos seules forces que nous pouvons avancer. Je m'efforcerai, comme tout un chacun, de faire ma part de travail du mieux que je le pourrai. Avec l'aide de Dieu Le Tout Puissant et L'Unique et l'aide aussi de chacun d'entre nous, nous réussirons l'alternance générationnelle, la seule alternative à l'alternance du 19 mars 2000.
Hamid Diop 24h Chrono
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