Le Dr. Ali Hamdan, président de l'association, cardiologue à Aix-en-Provence et sénégalais d'origine, confirme que "beaucoup d'enfants sont comme Driss, dans son village à Joal (150 km de Dakar). Ils attrapent une angine qui est mal soignée et la maladie se dépose sur les valves du coeur. Elles deviennent des passoires et laissent passer le sang en grande quantité dans le coeur. Ils sont victimes d'insuffisances cardiaques et le plus souvent décèdent". L'origine de cette association prend sa source dans l'enfance du cardiologue. "Un de mes amis, Samben, est mort dans mes bras suite à une insuffisance cardiaque."
Créée en janvier 2007, le but est de rapatrier des enfants malades du coeur et de leur permettre d'avoir accès aux soins. Driss est le premier du genre. "C'est une action médicale chargée d'émotion, commentait hier le Dr Hamdan. C'est notre première intervention et j'espère qu'il y en aura encore d'autres."
Le Conseil général a subventionné intégralement l'opération, soit plus de 16 000 € mais pour les autres, l'association a besoin de dons. Depuis le 17 juillet, Driss était accueilli par Dominique Floch Le Bon, médecin généraliste à la Fare-les-Oliviers qui l'a connu lors d'une mission bénévole pour "Samben".
Quant au principal intéressé, il n'en revenait toujours pas. "Je suis ravi d'être ici et de pouvoir subir cette opération. Je vais enfin pouvoir faire des projets." Actuellement en réanimation, son opération s'est bien passée. En Afrique, un enfant sur 10 meurt avant d'avoir atteint l'âge de 13 ans.
Créée en janvier 2007, le but est de rapatrier des enfants malades du coeur et de leur permettre d'avoir accès aux soins. Driss est le premier du genre. "C'est une action médicale chargée d'émotion, commentait hier le Dr Hamdan. C'est notre première intervention et j'espère qu'il y en aura encore d'autres."
Le Conseil général a subventionné intégralement l'opération, soit plus de 16 000 € mais pour les autres, l'association a besoin de dons. Depuis le 17 juillet, Driss était accueilli par Dominique Floch Le Bon, médecin généraliste à la Fare-les-Oliviers qui l'a connu lors d'une mission bénévole pour "Samben".
Quant au principal intéressé, il n'en revenait toujours pas. "Je suis ravi d'être ici et de pouvoir subir cette opération. Je vais enfin pouvoir faire des projets." Actuellement en réanimation, son opération s'est bien passée. En Afrique, un enfant sur 10 meurt avant d'avoir atteint l'âge de 13 ans.