La rumeur courait depuis quelques jours sur le Net, mais elle est désormais confirmée : Samsung a annoncé ce vendredi de suspendre les ventes de son smartphone Galaxy Note 7, suite à pas moins de 35 cas avérés d'explosion de batterie à travers le monde. Une annonce tout juste publiée sur le site d'informations de la marque qui va remuer le grand petit monde de la mobilité connectée, alors que le salon IFA, le premier salon high Tech européen, bat son plein à Berlin et qu'Apple devrait dévoiler son nouvel iPhone la semaine prochaine. Le géant coréen a confirmé préparer un plan de remplacement de tous les terminaux déjà vendus, et chercher à résoudre le problème détecté sur les batteries de certains terminaux. Ces problèmes amènent également le groupe sud-coréen à retarder le lancement de son terminal sur certains marchés européens, dont la France, où il devait justement être disponible ce vendredi 2 septembre.
24 terminaux sur un million
Si le problème de charge et d'explosion de la batterie ne touche qu'un faible pourcentage des modèles produits, le danger demeure néanmoins réel et conséquent, des millions d'exemplaires de ce smartphone phare ayant déjà été produits et livrés. Selon le site spécialisé Engadget, dans une conférence de presse annonçant ce rappel, Samsung a déclaré que 35 cas d'explosion avaient été signalés à ce jour, et estimé que le défaut concernait 24 terminaux sur un million, ce qui représenterait environ 42 000 smartphones à risque à l'échelle mondiale. Ce rappel, inédit dans la jeune histoire de la mobilité connectée, serait sans doute le plus important, et coûteux, de l'histoire de la high tech. Les détails sur les modalités de reprise des terminaux déjà vendus devraient bientôt être précisés pays par pays. Samsung aurait d'ores et déjà vendu un million d'exemplaires du Galaxy Note 7 à travers le monde, notamment en Corée du Sud et aux États-Unis.
La nouvelle avait commencé à bruisser fin août : les livraisons du dernier smartphone en date de Samsung, le Galaxy Note 7, tout juste dévoilé, étaient reportées suite à l'annonce de cas d'explosion de batteries. Le géant coréen avait alors reconnu reporter les livraisons de son nouveau modèle phare, dévoilé le 24 août dernier, le temps de réaliser des « tests additionnels » afin de vérifier la « qualité du produit ». C'est justement le 24 août qu'un internaute signalait le danger sur une communauté en ligne nommée Ppomppu : « le Galaxy Note 7 de mon ami a explosé pendant qu'il chargeait la nuit. J'ai été réveillé par le bang et l'odeur de fumée. » L'incident s'étant répété, des photos des terminaux explosés ayant également été postées sur Kakao, l'un des médias sociaux les plus populaires en Corée, Samsung ne pouvait prendre le risque de poursuivre la vente de son smartphone à succès, tant en termes de réputation que de procès potentiels.
Le Point
Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)
24 terminaux sur un million
Si le problème de charge et d'explosion de la batterie ne touche qu'un faible pourcentage des modèles produits, le danger demeure néanmoins réel et conséquent, des millions d'exemplaires de ce smartphone phare ayant déjà été produits et livrés. Selon le site spécialisé Engadget, dans une conférence de presse annonçant ce rappel, Samsung a déclaré que 35 cas d'explosion avaient été signalés à ce jour, et estimé que le défaut concernait 24 terminaux sur un million, ce qui représenterait environ 42 000 smartphones à risque à l'échelle mondiale. Ce rappel, inédit dans la jeune histoire de la mobilité connectée, serait sans doute le plus important, et coûteux, de l'histoire de la high tech. Les détails sur les modalités de reprise des terminaux déjà vendus devraient bientôt être précisés pays par pays. Samsung aurait d'ores et déjà vendu un million d'exemplaires du Galaxy Note 7 à travers le monde, notamment en Corée du Sud et aux États-Unis.
La nouvelle avait commencé à bruisser fin août : les livraisons du dernier smartphone en date de Samsung, le Galaxy Note 7, tout juste dévoilé, étaient reportées suite à l'annonce de cas d'explosion de batteries. Le géant coréen avait alors reconnu reporter les livraisons de son nouveau modèle phare, dévoilé le 24 août dernier, le temps de réaliser des « tests additionnels » afin de vérifier la « qualité du produit ». C'est justement le 24 août qu'un internaute signalait le danger sur une communauté en ligne nommée Ppomppu : « le Galaxy Note 7 de mon ami a explosé pendant qu'il chargeait la nuit. J'ai été réveillé par le bang et l'odeur de fumée. » L'incident s'étant répété, des photos des terminaux explosés ayant également été postées sur Kakao, l'un des médias sociaux les plus populaires en Corée, Samsung ne pouvait prendre le risque de poursuivre la vente de son smartphone à succès, tant en termes de réputation que de procès potentiels.
Le Point
Thierno Malick Ndiaye
(Stagiaire)