Afrik-foot : Lamine, comment vous sentez-vous après cette première sélection avec le Sénégal ?
Lamine Sané : Cela s’est bien passé. Je ne connaissais pas trop l’équipe mais mon adaptation s’est bien déroulée. Sur le terrain, au moment des hymnes, c’était un peu bizarre. Mais je suis tellement fier. Ça m’a fait chaud au cœur de porter le maillot des Lions pour la première fois.
Vous avez été bizuté ?
(rire) Non. Enfin, oui. J’ai dû chanter. Mais je ne vous dirais pas quoi... En plus, j’ai chanté faux ! (rires)
Donc, vous avez été bien accueilli.
Oui. Ils m’ont accueilli comme un frère. Je connaissais déjà certains joueurs comme Mamad’ (Niang, NDLR) ou Issiar Dia. J’ai été très bien intégré : on sent qu’une équipe, qu’un groupe est en train de se former. Souleymane Diawara m’a accompagné. C’est d’ailleurs ça la force du Sénégal : on est une famille.
Qu’est-ce qui vous a poussé à opter pour les Lions ?
Ce choix n’a pas été facile. Cela fait plus d’un an qu’Amara Traoré, le sélectionneur, me demande de venir. Mais je rêvais de jouer un jour pour le Sénégal. J’avais envie de porter ce maillot avec tout mon coeur. Le Sénégal, c’est mes racines. Donc, je suis fier de cette première sélection.
Avez-vous suivi les éliminatoires de la CAN ?
Oui, bien sûr. Pour le moment, ça marche bien pour nous. On a six points, c’est bien : il faut que l’on continue. Le Sénégal, c’est mon pays de cœur.
On doit souvent vous parler de l’épopée de 2002. Ce n’est pas trop dur à porter ?
Non. 2002, je m’en souviens comme hier. Quelle fierté ! J’avais des frissons lors que les Sénégalais ont atteint les quarts de finale de cette Coupe du monde. On est en pleine reconstruction mais j’espère que l’on pourra reproduite une tel exploit.
Vous allez jouer en défense ou au milieu avec le Sénégal ?
Franchement, Amara Traoré ne m’en a pas parlé. En défense, au milieu, je m’adapte. Comme à Bordeaux. Je suis arrière droit parfois mais je me donne à fond quel que soit mon poste. Il n’y a pas eu de discussion avec le sélectionneur, pas plus qu’avec Jean Tigana. Je ne suis pas fixé : c’est un atout. Le plus important, c’est de me faire plaisir. Je débute, j’apprends. En défense, je suis en train de prendre mes repères.
Comment cela se passe-t-il avec Matthieu Chalmé ?
Bien. Il n’y a pas de problème. Chalmé, c’est un grand frère. Il me parle, il me conseille. J’apprends beaucoup à ces côtés.
Pourtant, ce n’est pas vraiment la fête en ce moment à Bordeaux.
C’est vrai. On est dans une passe difficile. Mais on a des qualités, il faut les faire valoir. Le coach a repris une équipe qui n’allait pas vraiment bien mais, j’en suis persuadé, Bordeaux va revenir. Il faut que l’on se lâche, surtout au niveau du jeu.
afrik.com
Lamine Sané : Cela s’est bien passé. Je ne connaissais pas trop l’équipe mais mon adaptation s’est bien déroulée. Sur le terrain, au moment des hymnes, c’était un peu bizarre. Mais je suis tellement fier. Ça m’a fait chaud au cœur de porter le maillot des Lions pour la première fois.
Vous avez été bizuté ?
(rire) Non. Enfin, oui. J’ai dû chanter. Mais je ne vous dirais pas quoi... En plus, j’ai chanté faux ! (rires)
Donc, vous avez été bien accueilli.
Oui. Ils m’ont accueilli comme un frère. Je connaissais déjà certains joueurs comme Mamad’ (Niang, NDLR) ou Issiar Dia. J’ai été très bien intégré : on sent qu’une équipe, qu’un groupe est en train de se former. Souleymane Diawara m’a accompagné. C’est d’ailleurs ça la force du Sénégal : on est une famille.
Qu’est-ce qui vous a poussé à opter pour les Lions ?
Ce choix n’a pas été facile. Cela fait plus d’un an qu’Amara Traoré, le sélectionneur, me demande de venir. Mais je rêvais de jouer un jour pour le Sénégal. J’avais envie de porter ce maillot avec tout mon coeur. Le Sénégal, c’est mes racines. Donc, je suis fier de cette première sélection.
Avez-vous suivi les éliminatoires de la CAN ?
Oui, bien sûr. Pour le moment, ça marche bien pour nous. On a six points, c’est bien : il faut que l’on continue. Le Sénégal, c’est mon pays de cœur.
On doit souvent vous parler de l’épopée de 2002. Ce n’est pas trop dur à porter ?
Non. 2002, je m’en souviens comme hier. Quelle fierté ! J’avais des frissons lors que les Sénégalais ont atteint les quarts de finale de cette Coupe du monde. On est en pleine reconstruction mais j’espère que l’on pourra reproduite une tel exploit.
Vous allez jouer en défense ou au milieu avec le Sénégal ?
Franchement, Amara Traoré ne m’en a pas parlé. En défense, au milieu, je m’adapte. Comme à Bordeaux. Je suis arrière droit parfois mais je me donne à fond quel que soit mon poste. Il n’y a pas eu de discussion avec le sélectionneur, pas plus qu’avec Jean Tigana. Je ne suis pas fixé : c’est un atout. Le plus important, c’est de me faire plaisir. Je débute, j’apprends. En défense, je suis en train de prendre mes repères.
Comment cela se passe-t-il avec Matthieu Chalmé ?
Bien. Il n’y a pas de problème. Chalmé, c’est un grand frère. Il me parle, il me conseille. J’apprends beaucoup à ces côtés.
Pourtant, ce n’est pas vraiment la fête en ce moment à Bordeaux.
C’est vrai. On est dans une passe difficile. Mais on a des qualités, il faut les faire valoir. Le coach a repris une équipe qui n’allait pas vraiment bien mais, j’en suis persuadé, Bordeaux va revenir. Il faut que l’on se lâche, surtout au niveau du jeu.
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