Les Japonais n’ont pas attribué à la mauvaise qualité de leur diplomatie l’origine de la décision américaine. Ils se sont ligués autour de leur chef pour la reconstruction de leur pays. Ce qu’ils ont, du reste, réussi.
En son temps, la décision senghorienne de faire venir l’eau du Lac de Guiers pour en alimenter Dakar était, certes, une solution pour les quarante ans qui ont suivi. C’était déjà bien. Même s’il y avait (et il y en a encore) des problèmes d’équité. En ce sens qu’on amène de l’eau, qui appartient à tous, à certains. C’est-à-dire les habitants de Dakar, plutôt qu’à d’autres, même si cette eau passe devant eux.
L’autre inconvénient est que l’eau est traitée au départ, à Keur Momar Sarr, avant d’être acheminée par des tuyaux. Alors que c’est cette eau brute qui devait venir pour être traitée sur place. Ce qui aurait bénéficié à l’agriculture, au maraichage, notamment.
Le pompage de l’eau à Dakar, à partir de points bas, impose le pompage de l’air. Ce qui sera marqué sur les compteurs comme étant de l’eau, contribuant, ainsi, à la cherté de la facture d’eau.
Le jeu de dupes entre la SONES, symbolisée ici par une vache laitière ayant le monopole de traire la vache et de vendre le lait. Faisant, ainsi, des bénéfices exorbitants. La santé de la vache, sa nourriture ne concernent pas la société de distribution de l’eau(SDE).
Il est vrai qu’en son temps Keur Momar Sarr était une avancée. Aujourd’hui c’est l’inverse.
Toutes les capitales situées sur le littoral ont préféré le dessalement. Ce qui produit, fatalement de l’électricité (Voir Eau à Touba par A. K. NIASSE).
Revenons, maintenant à la question du tuyau de départ. La solution pour régler les urgences existe bel et bien. Il s’agit, purement et simplement, de mouler un gabarit sur place, avec une épaisseur exceptionnelle qui lui permettrait de résister à la pression exprimée en kilo bars /seconde rapportés au cm2.
Un tel ouvrage provisoire peut parfaitement tenir huit à neuf mois. Temps suffisant pour mettre en place des solutions durables. Or cette solution d’urgence nécessite moins de dix jours.
Quant au long terme, le Sénégal doit se mettre au dessalement et créer des réseaux de distribution interconnectés.
Tout comme pour l’énergie, le recours, à la fois, aux énergies atomiques et renouvelables sont la solution pour demain.
Il est vrai, et même drôle, que les directeurs qui courent çà et là sont dépourvus de solutions, c’est juste du cinéma. C’est comme si des responsables de la NASA cherchaient le moyen d’aller sur Mars pour y dépanner un robot.
Toutefois la sincérité du Chef de l’Etat et de son Premier Ministre pour nous dégager de cette calamité ne fait pas de doute.
Leurs compétences ne sont pas en cause. La réalité c’est que, comme tout le monde, ils ont été pris de court.
Un tuyau qui lâche au mauvais moment, au mauvais endroit, c’est imprévisible. Aucun modèle mathématique ne peut l’intégrer.
Mais le Chef de l’Etat, tout comme son Premier Ministre, a besoin de sentir les sénégalais autour de sa personne. Du côté de la fibre patriotique non partisane et non sectaire. Non mue par l’intérêt.
Pour une fois, les chansonniers et autres troubadours Y EN A MARRE et Y EN A MARRIENS continueront d’aboyer, le temps que l’eau passe dans le tuyau de Keur Momar Sarr. C’est vraiment des sans compétence qui crient à l’incompétence. Et çà, c’est scandaleux ! Même s’ils ne sont pas à un scandale prés.
AHMED KHALIFA NIASSE
En son temps, la décision senghorienne de faire venir l’eau du Lac de Guiers pour en alimenter Dakar était, certes, une solution pour les quarante ans qui ont suivi. C’était déjà bien. Même s’il y avait (et il y en a encore) des problèmes d’équité. En ce sens qu’on amène de l’eau, qui appartient à tous, à certains. C’est-à-dire les habitants de Dakar, plutôt qu’à d’autres, même si cette eau passe devant eux.
L’autre inconvénient est que l’eau est traitée au départ, à Keur Momar Sarr, avant d’être acheminée par des tuyaux. Alors que c’est cette eau brute qui devait venir pour être traitée sur place. Ce qui aurait bénéficié à l’agriculture, au maraichage, notamment.
Le pompage de l’eau à Dakar, à partir de points bas, impose le pompage de l’air. Ce qui sera marqué sur les compteurs comme étant de l’eau, contribuant, ainsi, à la cherté de la facture d’eau.
Le jeu de dupes entre la SONES, symbolisée ici par une vache laitière ayant le monopole de traire la vache et de vendre le lait. Faisant, ainsi, des bénéfices exorbitants. La santé de la vache, sa nourriture ne concernent pas la société de distribution de l’eau(SDE).
Il est vrai qu’en son temps Keur Momar Sarr était une avancée. Aujourd’hui c’est l’inverse.
Toutes les capitales situées sur le littoral ont préféré le dessalement. Ce qui produit, fatalement de l’électricité (Voir Eau à Touba par A. K. NIASSE).
Revenons, maintenant à la question du tuyau de départ. La solution pour régler les urgences existe bel et bien. Il s’agit, purement et simplement, de mouler un gabarit sur place, avec une épaisseur exceptionnelle qui lui permettrait de résister à la pression exprimée en kilo bars /seconde rapportés au cm2.
Un tel ouvrage provisoire peut parfaitement tenir huit à neuf mois. Temps suffisant pour mettre en place des solutions durables. Or cette solution d’urgence nécessite moins de dix jours.
Quant au long terme, le Sénégal doit se mettre au dessalement et créer des réseaux de distribution interconnectés.
Tout comme pour l’énergie, le recours, à la fois, aux énergies atomiques et renouvelables sont la solution pour demain.
Il est vrai, et même drôle, que les directeurs qui courent çà et là sont dépourvus de solutions, c’est juste du cinéma. C’est comme si des responsables de la NASA cherchaient le moyen d’aller sur Mars pour y dépanner un robot.
Toutefois la sincérité du Chef de l’Etat et de son Premier Ministre pour nous dégager de cette calamité ne fait pas de doute.
Leurs compétences ne sont pas en cause. La réalité c’est que, comme tout le monde, ils ont été pris de court.
Un tuyau qui lâche au mauvais moment, au mauvais endroit, c’est imprévisible. Aucun modèle mathématique ne peut l’intégrer.
Mais le Chef de l’Etat, tout comme son Premier Ministre, a besoin de sentir les sénégalais autour de sa personne. Du côté de la fibre patriotique non partisane et non sectaire. Non mue par l’intérêt.
Pour une fois, les chansonniers et autres troubadours Y EN A MARRE et Y EN A MARRIENS continueront d’aboyer, le temps que l’eau passe dans le tuyau de Keur Momar Sarr. C’est vraiment des sans compétence qui crient à l’incompétence. Et çà, c’est scandaleux ! Même s’ils ne sont pas à un scandale prés.
AHMED KHALIFA NIASSE