Les frais d’accouchement et de séjour peuvent varier en fonction de la maternité et du médecin. Pas vraiment de différence entre un hôpital public et une clinique privée conventionnée, en théorie ” J’ai accouché dans un hôpital semi-privé, la facture a été salée” se souvient Héloïse, jeune maman.
Pour l’un comme pour l’autre, la sécurité sociale règle directement les frais d’hospitalisation. Ensuite, chaque établissement pratique son tarif concernant le supplément pour une chambre individuelle et les communications téléphoniques. Pour la personne optant pour un régime particulier, c’est-à-dire une chambre à un lit, il faudra compter entre 46 € et 100 €. Ces dernières années, le coût a été majoré dans les hôpitaux publics. Par exemple, le CHU de Nantes passe d’un prix de 45 € par nuitée en 2007 contre 52 € en 2010.
La péridurale est également remboursée à 100% cependant certains anesthésistes pratiquent des dépassements d’honoraires très supérieurs au tarif de base. Il faut donc bien se renseigner avant de prendre un rendez-vous qui pourrait coûter plus cher que prévu.
Les cliniques non conventionnées sont très peu nombreuses en France. Néanmoins si votre choix se porte sur ce type d’établissement, vous devez régler la totalité des frais. L’assurance maladie rembourse ensuite une partie du séjour et des honoraires médicaux sur la base des tarifs en vigueur. Les prix pratiqués dans ce genre de clinique sont plus élevés et le coût restant à votre charge peut donc être important.
Même si l’établissement choisi ne demande pas d’avance de frais, ni ne dépasse les tarifs de base, il peut être gourmand tout de même. La grille tarifaire dévalorise l’ensemble des activités obstétricales, le remboursement de la sécurité sociale des actes médicaux est moindre par rapport aux coûts réels. Un acte chirurgical tel que la césarienne est mieux rémunéré qu’un accouchement par voie basse ( on compte une différence de prix d’environ 40%). Certaines cliniques ou hôpitaux pourraient donc augmenter son taux de césarienne afin d’accroitre son seuil de rentabilité.
A cet effet, Madame Hermange (sénateur de Paris) attire l’attention de la Ministre de la Santé et des Sports sur cette tendance : « Malgré les risques pour les mères et leurs nouveau-nés, le taux de césarienne a doublé en 20 ans en France, avec 20,1 % des naissances l’an dernier, contre 10,9 % en 1981. Des études récentes relèvent également la hausse des interventions non justifiées et les écarts difficilement compréhensibles entre les établissements. Le risque est que la pratique de la césarienne devienne “un facteur de l’organisation des naissances” et peut-être même un moyen pour optimiser les coûts de production ».
Hôpital, clinique conventionnée ou non conventionnée, médecins fonctionnaires ou libéraux, dépassements d’honoraires, ticket modérateur … Un enfant coûte cher et ce avant même d’être né alors autant faire ses comptes dès le début.
www.ecotidien.fr
Pour l’un comme pour l’autre, la sécurité sociale règle directement les frais d’hospitalisation. Ensuite, chaque établissement pratique son tarif concernant le supplément pour une chambre individuelle et les communications téléphoniques. Pour la personne optant pour un régime particulier, c’est-à-dire une chambre à un lit, il faudra compter entre 46 € et 100 €. Ces dernières années, le coût a été majoré dans les hôpitaux publics. Par exemple, le CHU de Nantes passe d’un prix de 45 € par nuitée en 2007 contre 52 € en 2010.
La péridurale est également remboursée à 100% cependant certains anesthésistes pratiquent des dépassements d’honoraires très supérieurs au tarif de base. Il faut donc bien se renseigner avant de prendre un rendez-vous qui pourrait coûter plus cher que prévu.
Les cliniques non conventionnées sont très peu nombreuses en France. Néanmoins si votre choix se porte sur ce type d’établissement, vous devez régler la totalité des frais. L’assurance maladie rembourse ensuite une partie du séjour et des honoraires médicaux sur la base des tarifs en vigueur. Les prix pratiqués dans ce genre de clinique sont plus élevés et le coût restant à votre charge peut donc être important.
Même si l’établissement choisi ne demande pas d’avance de frais, ni ne dépasse les tarifs de base, il peut être gourmand tout de même. La grille tarifaire dévalorise l’ensemble des activités obstétricales, le remboursement de la sécurité sociale des actes médicaux est moindre par rapport aux coûts réels. Un acte chirurgical tel que la césarienne est mieux rémunéré qu’un accouchement par voie basse ( on compte une différence de prix d’environ 40%). Certaines cliniques ou hôpitaux pourraient donc augmenter son taux de césarienne afin d’accroitre son seuil de rentabilité.
A cet effet, Madame Hermange (sénateur de Paris) attire l’attention de la Ministre de la Santé et des Sports sur cette tendance : « Malgré les risques pour les mères et leurs nouveau-nés, le taux de césarienne a doublé en 20 ans en France, avec 20,1 % des naissances l’an dernier, contre 10,9 % en 1981. Des études récentes relèvent également la hausse des interventions non justifiées et les écarts difficilement compréhensibles entre les établissements. Le risque est que la pratique de la césarienne devienne “un facteur de l’organisation des naissances” et peut-être même un moyen pour optimiser les coûts de production ».
Hôpital, clinique conventionnée ou non conventionnée, médecins fonctionnaires ou libéraux, dépassements d’honoraires, ticket modérateur … Un enfant coûte cher et ce avant même d’être né alors autant faire ses comptes dès le début.
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