‘’La lutte contre le tabac est essentiellement confrontée à l’ingérence des industries du tabac. Il est difficile de lutter contre cette ingérence, parce qu’il y a des intérêts commerciaux liés à la cigarette’’, a expliqué M. Wellé, lors du lancement d’un rapport consacré à l’‘’indice sur l’interférence de l’industrie du tabac au Sénégal’’.
Les taxes payées par l’industrie du tabac, génèrent environ 30 milliards de francs Cfa par an pour l’État, selon lui. En plus des revenus importants qu’elle génère pour l’État, cette industrie recourt à une politique de responsabilité sociétale d’entreprise, ‘’pour contourner les textes’’ en vigueur, qui devraient servir à la lutte antitabac, a signalé Djibril Wellé.
‘’Sous la pression de l’industrie du tabac, le Sénégal a adopté un texte autorisant l’usage de la cigarette électronique’’, a dit M. Wellé.
‘’Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal’’
Selon lui, cette autorisation survient au moment où la LISTAB a déjà fait parvenir au gouvernement, ‘’deux textes’’ destinés à la lutte antitabac et à ‘’l’interdiction de la chicha au Sénégal’’.
‘’i[La convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé et la loi de 2014 (une loi sénégalaise), interdisent toute forme d’ingérence de l’industrie du tabacn dans les politiques de santé publique […]. Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal]i’’, a déploré Djibril Wellé.
Il n’est pas interdit de discuter avec ses acteurs, mais la convention-cadre de l’OMS recommande que ‘’les discussions se fassent dans un milieu public’’ et que ‘’le contenu des discussions soit partagé’’, a signalé M. Wellé.
‘’C’est le contraire de ce qu’on observe au Sénégal, car l’industrie du tabac s’enferme avec l’autorité, pour discuter des questions relatives à la santé de nos populations’’, a-t-il soutenu.
Cette année, le Sénégal est le 10e pays le plus contraignant du continent pour l’industrie du tabac, selon le secrétaire exécutif de la LISTAB. Ce classement obtenu par les pouvoirs publics sénégalais, figure dans un rapport africain consacré à l’évaluation de l’‘’interférence de l’industrie du tabac’’, a-t-il précisé.
‘’Des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’
Djibril Wellé juge ce résultat ‘’satisfaisant’’, en comparaison avec ceux d’autres pays, dont le Cameroun.
‘’Notre objectif est de rejoindre des pays comme le Kenya et l’Ouganda, qui sont aujourd’hui des références, avec des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’, a poursuivi M. Wélé.
‘’Nous avons comme cible les jeunes et les femmes, car ils sont les premières victimes des nouveaux produits’’ de l’industrie du tabac, a-t-il dit.
Selon son secrétaire exécutif, la Ligue sénégalaise contre le tabac va rencontrer les gouvernements scolaires de Dakar, au lycée John-Fitzgerald-Kennedy, vendredi prochain, pour les mettre en garde contre les ‘’nouveaux produits tabac émergents’’.
‘’Nous allons continuer à conscientiser les autorités, pour leur rappeler que le Sénégal a pris un engagement avec la convention-cadre de l’OMS, que l’État doit respecter’’, a assuré Djibril Wellé.
Les taxes payées par l’industrie du tabac, génèrent environ 30 milliards de francs Cfa par an pour l’État, selon lui. En plus des revenus importants qu’elle génère pour l’État, cette industrie recourt à une politique de responsabilité sociétale d’entreprise, ‘’pour contourner les textes’’ en vigueur, qui devraient servir à la lutte antitabac, a signalé Djibril Wellé.
‘’Sous la pression de l’industrie du tabac, le Sénégal a adopté un texte autorisant l’usage de la cigarette électronique’’, a dit M. Wellé.
‘’Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal’’
Selon lui, cette autorisation survient au moment où la LISTAB a déjà fait parvenir au gouvernement, ‘’deux textes’’ destinés à la lutte antitabac et à ‘’l’interdiction de la chicha au Sénégal’’.
‘’i[La convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé et la loi de 2014 (une loi sénégalaise), interdisent toute forme d’ingérence de l’industrie du tabacn dans les politiques de santé publique […]. Malheureusement, l’industrie du tabac est très présente au Sénégal]i’’, a déploré Djibril Wellé.
Il n’est pas interdit de discuter avec ses acteurs, mais la convention-cadre de l’OMS recommande que ‘’les discussions se fassent dans un milieu public’’ et que ‘’le contenu des discussions soit partagé’’, a signalé M. Wellé.
‘’C’est le contraire de ce qu’on observe au Sénégal, car l’industrie du tabac s’enferme avec l’autorité, pour discuter des questions relatives à la santé de nos populations’’, a-t-il soutenu.
Cette année, le Sénégal est le 10e pays le plus contraignant du continent pour l’industrie du tabac, selon le secrétaire exécutif de la LISTAB. Ce classement obtenu par les pouvoirs publics sénégalais, figure dans un rapport africain consacré à l’évaluation de l’‘’interférence de l’industrie du tabac’’, a-t-il précisé.
‘’Des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’
Djibril Wellé juge ce résultat ‘’satisfaisant’’, en comparaison avec ceux d’autres pays, dont le Cameroun.
‘’Notre objectif est de rejoindre des pays comme le Kenya et l’Ouganda, qui sont aujourd’hui des références, avec des politiques très fortes pour empêcher l’ingérence de l’industrie du tabac’’, a poursuivi M. Wélé.
‘’Nous avons comme cible les jeunes et les femmes, car ils sont les premières victimes des nouveaux produits’’ de l’industrie du tabac, a-t-il dit.
Selon son secrétaire exécutif, la Ligue sénégalaise contre le tabac va rencontrer les gouvernements scolaires de Dakar, au lycée John-Fitzgerald-Kennedy, vendredi prochain, pour les mettre en garde contre les ‘’nouveaux produits tabac émergents’’.
‘’Nous allons continuer à conscientiser les autorités, pour leur rappeler que le Sénégal a pris un engagement avec la convention-cadre de l’OMS, que l’État doit respecter’’, a assuré Djibril Wellé.