6 personnes sur 10 seraient ainsi touchées par cette pathologie sans le savoir. Et, à l’opposé, de nombreux douloureux confondent les maux de tête (les céphalées) avec la migraine … car ce mot de migraine est passé dans le langage courant et n’est donc pas toujours utilisé à bon escient. Or la migraine se distingue rigoureusement des autres céphalées par des critères cliniques précis. Et on la scinde en deux catégories : la migraine avec ou sans aura.
Avec aura, le mal de tête s’accompagne de troubles qui apparaissent graduellement. Neuf fois sur dix, c’est la vue qui est affectée, avec des points, des taches brillantes, des trous dans le champ de vision. Mais parfois, ce sont des fourmillements, des picotements ou un engourdissement d’une main, d’un pied ou de la face. Ou encore, des difficultés à s’exprimer, des problèmes auditifs ou olfactifs …
Autant de signes absents dans la migraine sans aura, où l’on note, outre un mal de tête persistant (4 à 72 heures sans traitement), des problèmes digestifs ou une hypersensibilité à la lumière. Quant aux douleurs, ressenties d’un seul côté du crâne, elles peuvent s’aggraver avec le mouvement, mais aussi obliger le migraineux à s’aliter.
D’où viennent ces maux de tête Docteur ?
D’abord, d’une stimulation de l’hypothalamus au sein du cerveau qui provoque une stimulation des neurones qui innervent les artères des méninges entourant le cerveau. Cette hypersensibilité de ces neurones conduit à une sécrétion excessive de neuropeptides qui sont des messagers chimiques qui provoquent une dilatation des vaisseaux cérébraux et la libération de substances inflammatoires responsables des douleurs.
Les facteurs déclencheurs sont variés : le cycle menstruel, des émotions fortes, un effort physique inhabituel, trop de sommeil ou pas assez, de la lumière ou des odeurs intenses, un coup de chaud, de froid, ou un vent violent, un repas trop lourd, ou un repas sauté, ou encore un excès d’alcool. Pour qui souffre de migraine, il est très important de repérer ces facteurs, afin de les éviter et donc de prévenir ces crises migraineuses
C’est là l’un des impératifs de leur prise en charge.
Même si, pour l’heure, on n’en guérit pas, il existe des traitements pour limiter la durée et la sévérité des crises de migraine : des anti-inflammatoires bien sûr mais aussi des triptans, des gepans ... et aussi des traitements pour rendre les crises moins fréquentes : bêtabloquants, antidépresseurs, antiépileptiques, …
La recherche avance et si certains produits disponibles en Europe ne le sont pas forcément en France parlez-en à votre médecin traitant qui pourra vous adresser à des médecins et des services de spécialisés dans la prise en charge de la migraine.
France Bleu
Avec aura, le mal de tête s’accompagne de troubles qui apparaissent graduellement. Neuf fois sur dix, c’est la vue qui est affectée, avec des points, des taches brillantes, des trous dans le champ de vision. Mais parfois, ce sont des fourmillements, des picotements ou un engourdissement d’une main, d’un pied ou de la face. Ou encore, des difficultés à s’exprimer, des problèmes auditifs ou olfactifs …
Autant de signes absents dans la migraine sans aura, où l’on note, outre un mal de tête persistant (4 à 72 heures sans traitement), des problèmes digestifs ou une hypersensibilité à la lumière. Quant aux douleurs, ressenties d’un seul côté du crâne, elles peuvent s’aggraver avec le mouvement, mais aussi obliger le migraineux à s’aliter.
D’où viennent ces maux de tête Docteur ?
D’abord, d’une stimulation de l’hypothalamus au sein du cerveau qui provoque une stimulation des neurones qui innervent les artères des méninges entourant le cerveau. Cette hypersensibilité de ces neurones conduit à une sécrétion excessive de neuropeptides qui sont des messagers chimiques qui provoquent une dilatation des vaisseaux cérébraux et la libération de substances inflammatoires responsables des douleurs.
Les facteurs déclencheurs sont variés : le cycle menstruel, des émotions fortes, un effort physique inhabituel, trop de sommeil ou pas assez, de la lumière ou des odeurs intenses, un coup de chaud, de froid, ou un vent violent, un repas trop lourd, ou un repas sauté, ou encore un excès d’alcool. Pour qui souffre de migraine, il est très important de repérer ces facteurs, afin de les éviter et donc de prévenir ces crises migraineuses
C’est là l’un des impératifs de leur prise en charge.
Même si, pour l’heure, on n’en guérit pas, il existe des traitements pour limiter la durée et la sévérité des crises de migraine : des anti-inflammatoires bien sûr mais aussi des triptans, des gepans ... et aussi des traitements pour rendre les crises moins fréquentes : bêtabloquants, antidépresseurs, antiépileptiques, …
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