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Santé : Plus de 25 millions FCfa pour se faire transplanter un rein

Au Sénégal, il est possible de donner un rein en toute transparence et en toute sécurité. Cependant, le receveur et/ou la famille devront mettre sur la table, des millions de francs Cfa pour en bénéficier et recouvrer la santé. Un acte qui n’est pas à la portée du Sénégalais lamda.


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Mai 2022 à 16:10 | | 0 commentaire(s)|

Santé : Plus de 25 millions FCfa pour se faire transplanter un rein
En Côte d’Ivoire, il faut plus de 25 millions pour se faire transplanter dans les structures sanitaires publiques. Cette révélation est d’un des malades qui a déjà effectué cette pratique dans ce pays. Il a estimé que le prix de l’intervention peut varier et aller à la hausse, si on n’a pas de prise en charge. Au niveau du Sénégal, même si le coût de la prise en charge n’est pas encore défini, le Conseil national du don et de la transplantation (CNTS) reconnaït la cherté de l’intervention, informe "Sud Quotidien". Toutefois, le professeur El Hadji Fary Kâ et son équipe ont déclaré : «nous travaillons avec le gouvernement et tous les acteurs, afin que la transplantation ne soit pas une affaire de nantis mais à la portée de tous».

Revenant sur les médicaments qui doivent maintenir le rein transplanté en vie, le prix est hors de portée du Sénégalais lamda. «Il y a deux médicaments essentiels que j’utilise pour maintenir mon rein en vie. Au Sénégal, il n’y a que la pharmacie Guignon où on peut s’en procurer et les prix pour l’un est à 170 mille pour une consommation de 10 jours et l’autre 480 mille pour une vingtaine de jours», a expliqué le transplanté.

Au Sénégal, le CNDT a renseigné que le coût des médicaments chute d’année en année de traitement. «Il y a une bonne dose à prendre après l’opération, à savoir la première année, les doses vont diminuer la deuxième année et ainsi de suite, avec un bon suivi médical», a souligné le professeur Kâ. Et de poursuivre : «Au Sénégal, nous sommes en train de travailler avec le gouvernement par le biais de la Pharmacie nationale d’approvisionnement, sur une liste de médicaments génériques qui sera subventionnée de manière substantielle. Nous voulons sécuriser aussi un stock de médicaments destinés aux transplantés pour pallier la rupture».

Ndèye Fatou Kébé