Près d'un mois après sa défaite, Nicolas Sarkozy a pris possession lundi de son nouveau bureau à Paris, sans toutefois lever le voile sur son avenir, tandis que sa promesse de s'éloigner de la politique continue d'alimenter toutes les spéculations.
Au soir de sa défaite, le 6 mai dernier, Nicolas Sarkozy a assuré qu'après 35 ans de vie publique son "engagement" serait "différent" et que sa place "ne pourra plus être la même", devant des partisans dépités à la Mutualité.
A des proches, il avait alors affirmé qu'il "ne serait plus jamais candidat aux mêmes fonctions".
Un mois et un séjour dans une résidence de Marrakech plus tard, l'ancien président a intégré lundi son nouveau bureau, au 77 rue de Miromesnil, non loin de l'Elysée, a-t-on appris auprès de Véronique Waché, qui assure désormais sa communication. C'est ce qu'il avait d'ailleurs dit aux membres de son cabinet en quittant la présidence de la République.
Il y a notamment reçu l'économiste Alain Minc, un des proches, dans la matinée, a constaté un photographe de l'AFP.
En tant qu'ancien président, il a en effet droit à des locaux ainsi qu'à plusieurs collaborateurs.
Il a également rejoint le 6 mai le club des "ex" présidents qui sont membres à vie du Conseil constitutionnel, comme le prévoit la Constitution. Reste à savoir s'il va siéger, comme le pronostiquent des proches. En tout cas, son bureau est prêt.
Toujours propriétaire de parts dans le cabinet d'affaires de son associé, Arnaud Claude, il était aussi question qu'il se réinscrive au barreau de Paris, avait indiqué Franck Louvrier, son conseiller en communication.
"hauteur et recul"
Les spéculations vont donc bon train. Il faut dire que depuis le 6 mai, Nicolas Sarkozy est resté coi, une discrétion étonnante pour cet ancien "hyperprésident".
Un de ses plus fidèles lieutenants, Brice Hortefeux, a assuré dimanche soir que l'ex-chef de l'Etat allait se tenir "éloigné volontairement et durablement" de la politique. M. Hortefeux est d'ailleurs président de la toute nouvelle association des amis de Nicolas Sarkozy, créée la semaine dernière, avec un autre fidèle, le député des Alpes-Maritimes Christian Estrosi.
Autre très fidèle de l'ancien chef de l'Etat, l'ex-secrétaire général de l'Elysée et ministre de l'Intérieur Claude Guéant a lui aussi assuré que Nicolas Sarkozy n'allait pas revenir en politique pour le moment.
"Le président a dit clairement qu'il prendrait de la hauteur et du recul, il ne va pas prendre la parole dans le débat politique dans les semaines ni même dans les mois qui viennent", a-t-il affirmé.
Plume de l'ancien président, Henri Guaino ménageait récemment le suspens: "Est-ce qu'il va revenir? Moi, je l'espère, mais il n'est pas parti dans l'état d'esprit de revenir (...) Après, les circonstances, l'histoire en décidera peut-être autrement".
Le député UMP de Seine-Saint-Denis, Eric Raoult, a proposé lundi que la candidature de Nicolas Sarkozy soit proposée comme prix Nobel de la Paix.
Daniel Cohn-Bendit (EELV) avait imaginé une autre reconversion pour Nicolas Sarkozy, le voyant en "président de TF1" ou en "repreneur de l'industrie nucléaire française", jugeant qu'il voulait désormais "faire du fric".
Autre inconnue qui pourrait bouleverser les projets de l'ancien chef de l'Etat: va-t-il être inquiété judiciairement, une fois son immunité de président tombée, à la mi-juin? L'ombre des affaires Karachi (dont un volet porte sur le financement de la campagne Balladur en 1993), et Bettencourt (avec des soupçons de financement illégal de la campagne Sarkozy de 2007) plane sur lui.
SOURCE:Yahoo.fr
Au soir de sa défaite, le 6 mai dernier, Nicolas Sarkozy a assuré qu'après 35 ans de vie publique son "engagement" serait "différent" et que sa place "ne pourra plus être la même", devant des partisans dépités à la Mutualité.
A des proches, il avait alors affirmé qu'il "ne serait plus jamais candidat aux mêmes fonctions".
Un mois et un séjour dans une résidence de Marrakech plus tard, l'ancien président a intégré lundi son nouveau bureau, au 77 rue de Miromesnil, non loin de l'Elysée, a-t-on appris auprès de Véronique Waché, qui assure désormais sa communication. C'est ce qu'il avait d'ailleurs dit aux membres de son cabinet en quittant la présidence de la République.
Il y a notamment reçu l'économiste Alain Minc, un des proches, dans la matinée, a constaté un photographe de l'AFP.
En tant qu'ancien président, il a en effet droit à des locaux ainsi qu'à plusieurs collaborateurs.
Il a également rejoint le 6 mai le club des "ex" présidents qui sont membres à vie du Conseil constitutionnel, comme le prévoit la Constitution. Reste à savoir s'il va siéger, comme le pronostiquent des proches. En tout cas, son bureau est prêt.
Toujours propriétaire de parts dans le cabinet d'affaires de son associé, Arnaud Claude, il était aussi question qu'il se réinscrive au barreau de Paris, avait indiqué Franck Louvrier, son conseiller en communication.
"hauteur et recul"
Les spéculations vont donc bon train. Il faut dire que depuis le 6 mai, Nicolas Sarkozy est resté coi, une discrétion étonnante pour cet ancien "hyperprésident".
Un de ses plus fidèles lieutenants, Brice Hortefeux, a assuré dimanche soir que l'ex-chef de l'Etat allait se tenir "éloigné volontairement et durablement" de la politique. M. Hortefeux est d'ailleurs président de la toute nouvelle association des amis de Nicolas Sarkozy, créée la semaine dernière, avec un autre fidèle, le député des Alpes-Maritimes Christian Estrosi.
Autre très fidèle de l'ancien chef de l'Etat, l'ex-secrétaire général de l'Elysée et ministre de l'Intérieur Claude Guéant a lui aussi assuré que Nicolas Sarkozy n'allait pas revenir en politique pour le moment.
"Le président a dit clairement qu'il prendrait de la hauteur et du recul, il ne va pas prendre la parole dans le débat politique dans les semaines ni même dans les mois qui viennent", a-t-il affirmé.
Plume de l'ancien président, Henri Guaino ménageait récemment le suspens: "Est-ce qu'il va revenir? Moi, je l'espère, mais il n'est pas parti dans l'état d'esprit de revenir (...) Après, les circonstances, l'histoire en décidera peut-être autrement".
Le député UMP de Seine-Saint-Denis, Eric Raoult, a proposé lundi que la candidature de Nicolas Sarkozy soit proposée comme prix Nobel de la Paix.
Daniel Cohn-Bendit (EELV) avait imaginé une autre reconversion pour Nicolas Sarkozy, le voyant en "président de TF1" ou en "repreneur de l'industrie nucléaire française", jugeant qu'il voulait désormais "faire du fric".
Autre inconnue qui pourrait bouleverser les projets de l'ancien chef de l'Etat: va-t-il être inquiété judiciairement, une fois son immunité de président tombée, à la mi-juin? L'ombre des affaires Karachi (dont un volet porte sur le financement de la campagne Balladur en 1993), et Bettencourt (avec des soupçons de financement illégal de la campagne Sarkozy de 2007) plane sur lui.
SOURCE:Yahoo.fr