M. Sassou Nguesso, 66 ans qui en a cumulé près de 25 à la tête du pays, sollicitait un nouveau septennat face à douze adversaires, dont plusieurs ont appelé à un boycottage après avoir réclamé en vain un report du scrutin pour réviser le fichier électoral.
Les opérations de vote se sont déroulées dans le calme, de même que le dépouillement. Mais la centralisation des résultats, qui était presque terminée mardi, a été confrontée à des données manquantes, a expliqué dans la soirée à l'AFP le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou.
"Il y a quelques bureaux de vote qui n'ont pas transmis tous leurs résultats, ils nous ont envoyé des condensés. (. . . ) On va voir ça cette nuit, pour tout corriger", a dit M. Mboulou, dont les services co-organisent les scrutins avec la Commission nationale d'organisation des élections (Conel).
Résultats publiés mercredi
"Les résultats seront publiés" mercredi, a-t-il assuré.
Officiellement, il y avait 2,2 millions d'électeurs -sur 3,6 millions d'habitants-, chiffre contesté par l'opposition selon laquelle le fichier électoral a été "gonflé".
La participation à la présidentielle est au centre d'une polémique entre des candidats qui ont fait état de fraudes et de forte abstention, et les autorités, qui réfutent ces allégations en revendiquant transparence et affluence.
Mardi, l'Association des droits de l'Homme et de l'univers carcéral (Adhuc) et la Rencontre pour la paix et les droits de l'Homme (RPDH), deux ONG congolaises, convergeaient cependant sur la forte abstention.
"Climat de psychose des électeurs"
"La population ne se voyant pas sécurisée a pris peur et s'est abstenue de voter en masse", a déclaré à l'AFP Loamba Moké, président de l'Adhuc alors que dans un communiqué, la RPDH évoquait un "climat de psychose et de traumatisme des électeurs".
Lundi, le ministre Mboulou avait assuré que le taux de participation serait "au-dessus de la moyenne" et communiqué des chiffres partiels selon lesquels entre 40 et 92% de votants avaient été enregistrés dans Brazzaville et des arrondissements de l'intérieur du pays.
D'après lui, Sassou Nguesso a obtenu 84% des voix dans l'arrondissement de Lumumba (Pointe noire, sud), devançant largement l'opposant radical Mathias Dzon (3%), considéré comme son principal adversaire en lice.
Ces données tendent à confirmer le sentiment général, accordant l'avantage à Sassou Nguesso, donné grand favori.
Le scrutin est contesté par Mathias Dzon, 62 ans, et cinq candidats alliés qui n'ont pas voté et appelé au boycottage. Tous les six ont dénoncé des fraudes dès dimanche soir et "une abstention record de plus de 90%".
Divergences sur le taux de participation
"Inexact et incohérent", avait aussitôt réagi le porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault.
Sollicité lundi soir par l'AFP, le président de la Conel, Henri Bouka, a refusé d'annoncer un chiffre. "Le taux de participation est globalement très satisfaisant", a-t-il toutefois indiqué.
Auparavant, des missions d'observation déployées sur le terrain avaient rapporté des conclusions divergentes, ajoutant à la polémique.
L'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH) a estimé que l'élection n'avait "été ni juste, ni transparente, ni équitable", tandis que l'Union africaine (UA), la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et le réseau d'ONG congolaises Fosocel -jugé proche de la commission électorale-, ont exprimé le sentiment inverse.
Les opérations de vote se sont déroulées dans le calme, de même que le dépouillement. Mais la centralisation des résultats, qui était presque terminée mardi, a été confrontée à des données manquantes, a expliqué dans la soirée à l'AFP le ministre de l'Administration du territoire, Raymond Mboulou.
"Il y a quelques bureaux de vote qui n'ont pas transmis tous leurs résultats, ils nous ont envoyé des condensés. (. . . ) On va voir ça cette nuit, pour tout corriger", a dit M. Mboulou, dont les services co-organisent les scrutins avec la Commission nationale d'organisation des élections (Conel).
Résultats publiés mercredi
"Les résultats seront publiés" mercredi, a-t-il assuré.
Officiellement, il y avait 2,2 millions d'électeurs -sur 3,6 millions d'habitants-, chiffre contesté par l'opposition selon laquelle le fichier électoral a été "gonflé".
La participation à la présidentielle est au centre d'une polémique entre des candidats qui ont fait état de fraudes et de forte abstention, et les autorités, qui réfutent ces allégations en revendiquant transparence et affluence.
Mardi, l'Association des droits de l'Homme et de l'univers carcéral (Adhuc) et la Rencontre pour la paix et les droits de l'Homme (RPDH), deux ONG congolaises, convergeaient cependant sur la forte abstention.
"Climat de psychose des électeurs"
"La population ne se voyant pas sécurisée a pris peur et s'est abstenue de voter en masse", a déclaré à l'AFP Loamba Moké, président de l'Adhuc alors que dans un communiqué, la RPDH évoquait un "climat de psychose et de traumatisme des électeurs".
Lundi, le ministre Mboulou avait assuré que le taux de participation serait "au-dessus de la moyenne" et communiqué des chiffres partiels selon lesquels entre 40 et 92% de votants avaient été enregistrés dans Brazzaville et des arrondissements de l'intérieur du pays.
D'après lui, Sassou Nguesso a obtenu 84% des voix dans l'arrondissement de Lumumba (Pointe noire, sud), devançant largement l'opposant radical Mathias Dzon (3%), considéré comme son principal adversaire en lice.
Ces données tendent à confirmer le sentiment général, accordant l'avantage à Sassou Nguesso, donné grand favori.
Le scrutin est contesté par Mathias Dzon, 62 ans, et cinq candidats alliés qui n'ont pas voté et appelé au boycottage. Tous les six ont dénoncé des fraudes dès dimanche soir et "une abstention record de plus de 90%".
Divergences sur le taux de participation
"Inexact et incohérent", avait aussitôt réagi le porte-parole du gouvernement, Alain Akouala Atipault.
Sollicité lundi soir par l'AFP, le président de la Conel, Henri Bouka, a refusé d'annoncer un chiffre. "Le taux de participation est globalement très satisfaisant", a-t-il toutefois indiqué.
Auparavant, des missions d'observation déployées sur le terrain avaient rapporté des conclusions divergentes, ajoutant à la polémique.
L'Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH) a estimé que l'élection n'avait "été ni juste, ni transparente, ni équitable", tandis que l'Union africaine (UA), la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) et le réseau d'ONG congolaises Fosocel -jugé proche de la commission électorale-, ont exprimé le sentiment inverse.