Livré à lui-même à seulement 9 ans.
Entre 2020 et 2022, l'enfant a vécu en se nourrissant de gâteaux et de boîtes de conserve froides, selon le quotidien. Parfois sans chauffage et sans électricité, il dormait en empilant les couettes pour ne pas avoir froid. Des voisins l'ont d'abord aidé en lui donnant à manger, avant de constater avec effroi que l'enfant vivait seul et d'appeler la gendarmerie. Sur place, les militaires découvrent un « appartement très peu investi », selon La Charente libre, vide de tout effet personnel de la mère du garçon. Les voisins racontent que cette dernière passait le voir de temps en temps pour lui apporter à manger, avant de repartir seule.
Un bon élève à l'école
Du côté de l'Éducation nationale, personne ne s'est aperçu de quoi que ce soit. Le petit garçon se rendait seul à l'école, en CM2 d'abord puis au collège, en sixième, où il est bon élève. Au tribunal, la mère du jeune garçon est apparue « dans le déni ».
Elle affirme que son fils vivait avec elle, chez sa compagne, qu'elle « oubliait tout le temps son téléphone » quand on lui demande pourquoi elle ne l'a jamais amené à l'école. Mais les témoignages du voisinage sont accablants.
Placé depuis un an en famille d'accueil, le petit garçon n'a reçu qu'à deux reprises la visite de sa mère. « Je ne suis pas une maman poule, mais ça reste mon fils », se défend-elle. Lui ne souhaite désormais plus la voir. Il est décrit comme « très mature, très résilient » par une éducatrice. En plus de sa peine de prison, la femme de 39 ans a également écopé d'une obligation de soins.
S lepoint.fr
Entre 2020 et 2022, l'enfant a vécu en se nourrissant de gâteaux et de boîtes de conserve froides, selon le quotidien. Parfois sans chauffage et sans électricité, il dormait en empilant les couettes pour ne pas avoir froid. Des voisins l'ont d'abord aidé en lui donnant à manger, avant de constater avec effroi que l'enfant vivait seul et d'appeler la gendarmerie. Sur place, les militaires découvrent un « appartement très peu investi », selon La Charente libre, vide de tout effet personnel de la mère du garçon. Les voisins racontent que cette dernière passait le voir de temps en temps pour lui apporter à manger, avant de repartir seule.
Un bon élève à l'école
Du côté de l'Éducation nationale, personne ne s'est aperçu de quoi que ce soit. Le petit garçon se rendait seul à l'école, en CM2 d'abord puis au collège, en sixième, où il est bon élève. Au tribunal, la mère du jeune garçon est apparue « dans le déni ».
Elle affirme que son fils vivait avec elle, chez sa compagne, qu'elle « oubliait tout le temps son téléphone » quand on lui demande pourquoi elle ne l'a jamais amené à l'école. Mais les témoignages du voisinage sont accablants.
Placé depuis un an en famille d'accueil, le petit garçon n'a reçu qu'à deux reprises la visite de sa mère. « Je ne suis pas une maman poule, mais ça reste mon fils », se défend-elle. Lui ne souhaite désormais plus la voir. Il est décrit comme « très mature, très résilient » par une éducatrice. En plus de sa peine de prison, la femme de 39 ans a également écopé d'une obligation de soins.
S lepoint.fr