Ces dernières années nos dirigeants sont devenus des révolutionnaires de salon, embourgeoisés, usant et abusant de la disponibilité de la presse pour annoncer des effets de manches sans conséquence dans le but de mieux endormir les militants. La preuve, après une grève interminable, improvisée donc non planifiée, inopportune parce qu’exécutée à un moment inapproprié et une rétention de l’information mal pensée, mal venue et non équitablement appliquée parce que n’exposant qu’une catégorie de travailleurs, le SUTSAS en est sorti avec zéro acquis, après avoir frôlé l’humiliation. Pire, l’une des grèves est arrêtée à mi-parcours après une audience nocturne à la primature, exposant des militants mal ou sous informés à des représailles de leur hiérarchie.
Enfin, seules deux raisons ont rythmé ces mouvements grèves : les remaniements ministériels, au seul motif d’instrumentaliser le syndicat pour tenter de faire peur au ministre arrivant ou alors les retards de ″NEPAD″ (motivation trimestrielle) qui servait à tenir les militants en otage. D’ailleurs pour ce ″NEPAD″, un trimestre est déjà échu, le dernier de l’année est exécuté aux 2/3, mais, les indicateurs semblent dire qu’on ne paiera pas de NEPAD avant 2013.
Tout cela parce que notre organisation est pilotée par un groupe de personnes aux antipodes des intérêts des travailleurs dont la majorité à la retraite avec un secrétaire général national lui-même en situation de préretraite; d’où cette revendication utopique d’augmenter l’âge de la retraite à 65 ans. Nous leur conseillons de penser à ces jeunes (plus de deux mille) : médecins, infirmiers, sages-femmes et autres professionnels de santé qualifiés à la recherche de leur premier emploi.
Et que dire de l’absence de critères dans la répartition des bourses et des billets pour le pèlerinage aux lieux saints. Seuls les amis sont servis. Cette année, les heures supplémentaires sont restées impayées pour la majorité des structures de santé et le risque est gros pour que les mandatements soit reportés à l’année prochaine.
Pour aborder la politique sociale, NAMORA présente aujourd’hui les relents d’une arnaque, qui commence à sentir mauvais. La promesse de 3000 logements / an, a débouché sur 100 en quatre ans pour 3 milliards de francs versés. L’écart interpelle nos consciences.
En attendant, retenons que sur le site de TIVAOUANE PEULH, les chantiers de NAMORA sont à l’arrêt.
Et si on parlait du fonctionnement de notre syndicat. Le statut et le règlement intérieur de notre organisation stipulent que le mandat est de trois (3) ans. La périodicité des réunions d’instances statutaires est de :
- six(6) mois pour le conseil exécutif national (CEN), seule instance de décision entre deux congrès;
- deux mois pour le bureau exécutif national (BEN), chargé de la mise en œuvre des décisions.
En clair cela devrait donner pour ce mandat en cours, acquis en 2007 et périmé en Avril 2010 et qui dure depuis cinq ans et demi (Avril 2007 – Novembre 2012) soit onze semestres et trente-trois bimestres : onze réunions de CEN et trente-trois réunions de BEN. En lieu et place notre syndicat n’a tenu que quatre (4) réunions de CEN et moins de cinq réunions de BEN. Alors, question : à quoi ont servi nos check-off et cotisations au fond social.
Pour parfaire leur incurie, nos braves dirigeants ont prolongé indûment leur mandat de 2 ans et demi et de façon unilatérale. Malgré tout, par la force des choses, ils sont obligés de se soumettre enfin au suffrage des militants. Et là, notre équipe dirigeante aux abois démarre les manœuvres de bas étage.
Et c’est sur ces questions que nous voulons attirer votre attention, car, c’est un secret de polichinelle, notre secrétaire général et sa clique ne veulent pas lâcher ‘’l’os’’, encore moins rendre un bilan clair, fondé sur des résultats probants à travers un congrès démocratique. Une telle démarche pourrait être périlleuse pour ces vendeurs d’illusions spécialisés en démagogie et en déminage de terrains de lutte syndicale. Pour le chef et ses ‘’acolytes’’ en perte de vitesse, continuer à diriger le SUTSAS, constitue le contrat d’assurance le plus sûr pour préserver des positions acquises au marchandage sur le dos des travailleurs.
C’est pourquoi, en 2010, à la place d’un congrès ils nous ont servi un préavis irréaliste pour une retraite à 65 ans. En 2011, c’était l’épreuve de force déguisée en grève contre un ministre qui contestait le leadership du ‘’régulateur social du secteur de la santé’’, somme le seul, ‘’capable’’ de maintenir la paix sociale. Les résultats de tous ces mouvements, nous les cherchons encore pour les qualifier et les quantifier dés lors que le bureau national a oublié de les partager avec les militants.
Et aujourd’hui, le deal de ces dirigeants, est d’entrer dans les bonnes grâces du régime en place et de son ministre de la santé, après avoir aidé le régime de leur ami ‘’Président Wade’’ à endormir et épuiser les travailleurs de la santé dans la défense de plateformes utopiques et irréalistes ne reflétant que la phobie de certains de quitter le champ d’action. Ce faisant, ils ont laissé de côté les vrais problèmes des travailleurs.
C’est pourquoi, le congrès qui s’annonce risque d’être un champ miné pour eux, si la liberté d’expression est assurée et la démocratie élevée au rang de principe de base.
Ils le savent, le bilan n’est pas à la hauteur des sacrifices consentis par les travailleurs et encore moins des désagréments causés aux populations et au système.
En effet, les vraies questions comme l’indemnité de logement, l’indemnité de responsabilité, la gestion démocratique des bourses, le statut du personnel des EPS, la situation des IDE et SFE après la sortie de la première promotion à Bac + 3, ont été laissées en rade :
Toutefois, il reste clair que l’absence d’avancées pour la résolution de tous ces problèmes reste liée au manque de pertinence des plateformes élaborées et au défaut de stratégies syndicales efficaces, mais aussi à l’absence de dirigeants dévoués aux intérêts du syndicat et de ses membres prouvant ce qu’on avançait plus haut : ″de syndicat d’avant-garde nous sommes devenu à un syndicat d’arrière-garde″.
C’est pour régler cette question doctrinale que nous avons décidé d’engager notre responsabilité et d’assumer objectivement notre devoir militant. Il s’agit alors d’attirer l’attention de tous sur le danger qui guette notre organisation en voie de mutation de syndicat engagé vers un syndicat fantoche. D’où la nécessité de freiner la boulimie démesurée des corrompus qui veulent en faire leur business.
Pour terminer nous rappelons l’adage qui dit : ″qui ne dit rien consent″. Mais, l’histoire de notre organisation nous enseigne aussi ce que disait feu Bakhao SECK, premier secrétaire général du SUTSAS : ‘’Pessoum kanam borom mokay fadial bopam’’. Dans la langue de Molière cela peut signifier que personne ne viendra régler nos problèmes syndicaux à notre place. Restons donc vigilants pour ne pas promouvoir des médiocres et des arrivistes !
Si vous êtes d’avis que ce combat vaut la peine d’être mené, réagissez avant qu’il ne soit trop tard ! Le syndicat souffre de mal-gouvernance et seul un congrès démocratique, respectant nos textes originels (pas des textes tripatouillés) peut mettre fin à ce syndicalisme alimentaire.
Exigez un bilan clair et des discussions approfondies pour éclairer le mandat échu et repositionner notre syndicat sur le chemin du progrès ! L’avenir vous appartient, c’est à vous de décider ce que vous allez en faire.
A BIENTOT POUR LE DEUXIEME EPISODE !
La coordination.
Enfin, seules deux raisons ont rythmé ces mouvements grèves : les remaniements ministériels, au seul motif d’instrumentaliser le syndicat pour tenter de faire peur au ministre arrivant ou alors les retards de ″NEPAD″ (motivation trimestrielle) qui servait à tenir les militants en otage. D’ailleurs pour ce ″NEPAD″, un trimestre est déjà échu, le dernier de l’année est exécuté aux 2/3, mais, les indicateurs semblent dire qu’on ne paiera pas de NEPAD avant 2013.
Tout cela parce que notre organisation est pilotée par un groupe de personnes aux antipodes des intérêts des travailleurs dont la majorité à la retraite avec un secrétaire général national lui-même en situation de préretraite; d’où cette revendication utopique d’augmenter l’âge de la retraite à 65 ans. Nous leur conseillons de penser à ces jeunes (plus de deux mille) : médecins, infirmiers, sages-femmes et autres professionnels de santé qualifiés à la recherche de leur premier emploi.
Et que dire de l’absence de critères dans la répartition des bourses et des billets pour le pèlerinage aux lieux saints. Seuls les amis sont servis. Cette année, les heures supplémentaires sont restées impayées pour la majorité des structures de santé et le risque est gros pour que les mandatements soit reportés à l’année prochaine.
Pour aborder la politique sociale, NAMORA présente aujourd’hui les relents d’une arnaque, qui commence à sentir mauvais. La promesse de 3000 logements / an, a débouché sur 100 en quatre ans pour 3 milliards de francs versés. L’écart interpelle nos consciences.
En attendant, retenons que sur le site de TIVAOUANE PEULH, les chantiers de NAMORA sont à l’arrêt.
Et si on parlait du fonctionnement de notre syndicat. Le statut et le règlement intérieur de notre organisation stipulent que le mandat est de trois (3) ans. La périodicité des réunions d’instances statutaires est de :
- six(6) mois pour le conseil exécutif national (CEN), seule instance de décision entre deux congrès;
- deux mois pour le bureau exécutif national (BEN), chargé de la mise en œuvre des décisions.
En clair cela devrait donner pour ce mandat en cours, acquis en 2007 et périmé en Avril 2010 et qui dure depuis cinq ans et demi (Avril 2007 – Novembre 2012) soit onze semestres et trente-trois bimestres : onze réunions de CEN et trente-trois réunions de BEN. En lieu et place notre syndicat n’a tenu que quatre (4) réunions de CEN et moins de cinq réunions de BEN. Alors, question : à quoi ont servi nos check-off et cotisations au fond social.
Pour parfaire leur incurie, nos braves dirigeants ont prolongé indûment leur mandat de 2 ans et demi et de façon unilatérale. Malgré tout, par la force des choses, ils sont obligés de se soumettre enfin au suffrage des militants. Et là, notre équipe dirigeante aux abois démarre les manœuvres de bas étage.
Et c’est sur ces questions que nous voulons attirer votre attention, car, c’est un secret de polichinelle, notre secrétaire général et sa clique ne veulent pas lâcher ‘’l’os’’, encore moins rendre un bilan clair, fondé sur des résultats probants à travers un congrès démocratique. Une telle démarche pourrait être périlleuse pour ces vendeurs d’illusions spécialisés en démagogie et en déminage de terrains de lutte syndicale. Pour le chef et ses ‘’acolytes’’ en perte de vitesse, continuer à diriger le SUTSAS, constitue le contrat d’assurance le plus sûr pour préserver des positions acquises au marchandage sur le dos des travailleurs.
C’est pourquoi, en 2010, à la place d’un congrès ils nous ont servi un préavis irréaliste pour une retraite à 65 ans. En 2011, c’était l’épreuve de force déguisée en grève contre un ministre qui contestait le leadership du ‘’régulateur social du secteur de la santé’’, somme le seul, ‘’capable’’ de maintenir la paix sociale. Les résultats de tous ces mouvements, nous les cherchons encore pour les qualifier et les quantifier dés lors que le bureau national a oublié de les partager avec les militants.
Et aujourd’hui, le deal de ces dirigeants, est d’entrer dans les bonnes grâces du régime en place et de son ministre de la santé, après avoir aidé le régime de leur ami ‘’Président Wade’’ à endormir et épuiser les travailleurs de la santé dans la défense de plateformes utopiques et irréalistes ne reflétant que la phobie de certains de quitter le champ d’action. Ce faisant, ils ont laissé de côté les vrais problèmes des travailleurs.
C’est pourquoi, le congrès qui s’annonce risque d’être un champ miné pour eux, si la liberté d’expression est assurée et la démocratie élevée au rang de principe de base.
Ils le savent, le bilan n’est pas à la hauteur des sacrifices consentis par les travailleurs et encore moins des désagréments causés aux populations et au système.
En effet, les vraies questions comme l’indemnité de logement, l’indemnité de responsabilité, la gestion démocratique des bourses, le statut du personnel des EPS, la situation des IDE et SFE après la sortie de la première promotion à Bac + 3, ont été laissées en rade :
Toutefois, il reste clair que l’absence d’avancées pour la résolution de tous ces problèmes reste liée au manque de pertinence des plateformes élaborées et au défaut de stratégies syndicales efficaces, mais aussi à l’absence de dirigeants dévoués aux intérêts du syndicat et de ses membres prouvant ce qu’on avançait plus haut : ″de syndicat d’avant-garde nous sommes devenu à un syndicat d’arrière-garde″.
C’est pour régler cette question doctrinale que nous avons décidé d’engager notre responsabilité et d’assumer objectivement notre devoir militant. Il s’agit alors d’attirer l’attention de tous sur le danger qui guette notre organisation en voie de mutation de syndicat engagé vers un syndicat fantoche. D’où la nécessité de freiner la boulimie démesurée des corrompus qui veulent en faire leur business.
Pour terminer nous rappelons l’adage qui dit : ″qui ne dit rien consent″. Mais, l’histoire de notre organisation nous enseigne aussi ce que disait feu Bakhao SECK, premier secrétaire général du SUTSAS : ‘’Pessoum kanam borom mokay fadial bopam’’. Dans la langue de Molière cela peut signifier que personne ne viendra régler nos problèmes syndicaux à notre place. Restons donc vigilants pour ne pas promouvoir des médiocres et des arrivistes !
Si vous êtes d’avis que ce combat vaut la peine d’être mené, réagissez avant qu’il ne soit trop tard ! Le syndicat souffre de mal-gouvernance et seul un congrès démocratique, respectant nos textes originels (pas des textes tripatouillés) peut mettre fin à ce syndicalisme alimentaire.
Exigez un bilan clair et des discussions approfondies pour éclairer le mandat échu et repositionner notre syndicat sur le chemin du progrès ! L’avenir vous appartient, c’est à vous de décider ce que vous allez en faire.
A BIENTOT POUR LE DEUXIEME EPISODE !
La coordination.