Telle est la réflexion que nous inspirent ces négligences récurrentes qu’on ne peut qualifier que de légèreté et d’irresponsabilité. En empruntant cette ruelle de Dakar, nous n’imaginions pas nous buter à ce piège pour enfants ! Et même pour adulte !
Au risque de collecter des injures « je-m’en-foutistes », nous aurions parlé à l’auteur de cette négligence parmi tant d’autres, si nous l’avions trouvé sur place. A défaut d’avoir pu le localiser, nous nous sommes essayés à la prise de photo pour vous.
Nous avons pensé à ces innocents enfants qui, de retour des écoles sous le soleil ardent, errent et trainent, profitant de tout semblant d’ombre qui s’offre à eux. Certains parmi eux, se permettant même d’y terminer quelques jeux entamés en cours de chemin.
Cette remorque si malhabilement calée, peut s’affaisser à tout moment. N’importe qui peut être à proximité. Aussi bien des véhicules qui passent, ce qui serait le moindre mal, que les enfants qui errent, ce qui peut être dramatique.
Nous aurions été en possession d’un numéro vert d’une certaine police des comportements, nous aurions appelé avec plaisir pour que les auteurs de telles négligences soient tout-de-même avertis voire punis en cas de récidive.
Le Sénégal, notre pays, crie l’insuffisance des hôpitaux et la surcharge des services d’urgences.
D’aucuns dénoncent régulièrement, à tort ou à raison, l’attitude mal accueillante des préposés aux urgences.
Et si on s’arrêtait un moment pour voir ce qui fait exploser les urgences dans les hôpitaux ?
Nous aurions vu qu’il existe une multitude de leviers d’ordre comportemental qui, activés, auraient permis de réduire la sollicitation des urgences.
Il suffit pour cela, que nous accentuions, chacun en ce qui le concerne, la formation citoyenne pour un changement de comportement aux fins d’anticipation sur les accidents de toute nature pouvant survenir aussi bien sur nos routes déjà mauvaises, dans les rues déjà obstruées et dans les maisons bondées.
Ces hommes et ces femmes ont besoin d’être conscientisés sur tout ce qui peut constituer une source d’accidents :
- Aux parents et domestiques : comment surveiller les enfants dans les maisons (interdiction d’entrée dans la cuisine, ouverture des portes, etc.),
- Aux conducteurs : pratiques à éviter en conduite et en stationnement,
- Aux ouvriers et entrepreneurs : équipements de protection individuel, outils adaptés.
Consécutivement à cette conscientisation, des sanctions doivent être envisagées pour les fauteurs. Sans elles, point de respect !
En effet, si pour cette fois-ci, nous préférons aux sondages et au parcours des registres des hôpitaux, l’organisation d’une journée des urgences, en demandant aux médias de relater en temps réels pendant une journée entière comme au téléthon, les causes des arrivées aux urgences, nous sommes persuadés que celles inhérentes à la négligence humaine occuperaient une bonne partie du fromage graphique.
Partant de ce constat réel, un appel est lancé aux autorités pour donner une bonne place à l’investissement sur la formation civique et ensuite sur la police du comportement. La bonne utilisation des investissements infrastructurelles ne s’en portera que mieux et leur utilité plus visible !
Nous sommes persuadés que c’est possible et sera profitable à l’économie sénégalaise, aussi
bien sur les financements des hôpitaux qui useront des économies issues de ce changement positif de comportement pour améliorer leur confort, que pour les citoyens qui verront leur productivité et l’espérance de vie en hausse.
« Ndogalou yala amna » (pour faire allusion au destin inévitable) mais autant une personne regarde à gauche puis à droite avant de traverser la chaussée, pour mettre ce « ndogal » en sa faveur, autant elle doit anticiper aussi profondément que possible sur tout ce qui peut nuire à la société. Cela passe par un changement responsable de comportement.
Djibril SARR (djsarr@hotmail.com)
Au risque de collecter des injures « je-m’en-foutistes », nous aurions parlé à l’auteur de cette négligence parmi tant d’autres, si nous l’avions trouvé sur place. A défaut d’avoir pu le localiser, nous nous sommes essayés à la prise de photo pour vous.
Nous avons pensé à ces innocents enfants qui, de retour des écoles sous le soleil ardent, errent et trainent, profitant de tout semblant d’ombre qui s’offre à eux. Certains parmi eux, se permettant même d’y terminer quelques jeux entamés en cours de chemin.
Cette remorque si malhabilement calée, peut s’affaisser à tout moment. N’importe qui peut être à proximité. Aussi bien des véhicules qui passent, ce qui serait le moindre mal, que les enfants qui errent, ce qui peut être dramatique.
Nous aurions été en possession d’un numéro vert d’une certaine police des comportements, nous aurions appelé avec plaisir pour que les auteurs de telles négligences soient tout-de-même avertis voire punis en cas de récidive.
Le Sénégal, notre pays, crie l’insuffisance des hôpitaux et la surcharge des services d’urgences.
D’aucuns dénoncent régulièrement, à tort ou à raison, l’attitude mal accueillante des préposés aux urgences.
Et si on s’arrêtait un moment pour voir ce qui fait exploser les urgences dans les hôpitaux ?
Nous aurions vu qu’il existe une multitude de leviers d’ordre comportemental qui, activés, auraient permis de réduire la sollicitation des urgences.
Il suffit pour cela, que nous accentuions, chacun en ce qui le concerne, la formation citoyenne pour un changement de comportement aux fins d’anticipation sur les accidents de toute nature pouvant survenir aussi bien sur nos routes déjà mauvaises, dans les rues déjà obstruées et dans les maisons bondées.
Ces hommes et ces femmes ont besoin d’être conscientisés sur tout ce qui peut constituer une source d’accidents :
- Aux parents et domestiques : comment surveiller les enfants dans les maisons (interdiction d’entrée dans la cuisine, ouverture des portes, etc.),
- Aux conducteurs : pratiques à éviter en conduite et en stationnement,
- Aux ouvriers et entrepreneurs : équipements de protection individuel, outils adaptés.
Consécutivement à cette conscientisation, des sanctions doivent être envisagées pour les fauteurs. Sans elles, point de respect !
En effet, si pour cette fois-ci, nous préférons aux sondages et au parcours des registres des hôpitaux, l’organisation d’une journée des urgences, en demandant aux médias de relater en temps réels pendant une journée entière comme au téléthon, les causes des arrivées aux urgences, nous sommes persuadés que celles inhérentes à la négligence humaine occuperaient une bonne partie du fromage graphique.
Partant de ce constat réel, un appel est lancé aux autorités pour donner une bonne place à l’investissement sur la formation civique et ensuite sur la police du comportement. La bonne utilisation des investissements infrastructurelles ne s’en portera que mieux et leur utilité plus visible !
Nous sommes persuadés que c’est possible et sera profitable à l’économie sénégalaise, aussi
bien sur les financements des hôpitaux qui useront des économies issues de ce changement positif de comportement pour améliorer leur confort, que pour les citoyens qui verront leur productivité et l’espérance de vie en hausse.
« Ndogalou yala amna » (pour faire allusion au destin inévitable) mais autant une personne regarde à gauche puis à droite avant de traverser la chaussée, pour mettre ce « ndogal » en sa faveur, autant elle doit anticiper aussi profondément que possible sur tout ce qui peut nuire à la société. Cela passe par un changement responsable de comportement.
Djibril SARR (djsarr@hotmail.com)