El Hadji Diouf s’est encore illustré dans son jeu favori. Il a critiqué, sans gants, l’équipe nationale de football après leur match contre le Japon. Invité sur des plateaux de télévisions internationales, l’ancien footballeur n’a pas fait de quartier à Aliou Cissé et ses joueurs.
Certes, il y a eu des erreurs dans la gestion du match autant du côté des "Lions" que du staff technique. Comme dans tous les matchs de football et pour toutes les équipes d’ailleurs. L’essentiel, c’est de savoir les corriger rapidement surtout dans une compétition internationale, où chaque match a ses réalités. Point de formule magique ou de panacée applicable partout et à tout moment.
L’équipe de 2002, tant vantée et chantée sur tous les toits, n’a pas eu que de belles performances. Si elle est toujours adulée par les Sénégalais, c’est parce que ces derniers ont su se montrer tolérants envers cette génération, en oubliant ses contre-performances pour se focaliser sur ses bons résultats. Autrement, le tableau des "Lions" de 2002 afficherait plein de taches noires parce qu’ils n’ont rien pu gagner. Et les lubies de certains joueurs, El Hadji Diouf singulièrement, ne renvoyaient pas l’image de professionnels et de patriotes conscients de la mission, à eux confiée par tout un peuple. Sur cet aspect, le comportement des "Lions" de 2018 n’est en rien comparable à celui de la bande à El Hadji Diouf. Même si, il faut le reconnaître, certains d’entre eux, à l’image d’Oumar Daff, Amdy Faye et un certain Aliou Cissé, étaient irréprochables.
Pour en revenir au jeu, les Sénégalais se doivent donc de soutenir leur équipe. Pas seulement quand elle gagne mais surtout dans des moments d’incertitude – et, pour cette Coupe du monde, le Sénégal tient encore son destin en main. Pas de quoi ruer alors dans les brancards comme si l’on guettait un faux-pas pour pouvoir jeter le bébé et l’eau du bain.
Ce nécessaire soutien infaillible des Sénégalais envers leur équipe nationale, on n’en attend pas moins de la part des anciens internationaux comme El Hadji Diouf. L’ancien international sénégalais ne doit pas faire moins que les Bocandé, Omar Guèye Sène, Thierno Youm, Cheikh Seck… On ne les a jamais entendus critiquer ouvertement leurs successeurs en équipe nationale. Au contraire, certains d’entre eux ont même apporté leur expérience pour accompagner toutes les générations de footballeurs qui sont venues après eux.
Sous d’autres cieux, d’anciens footballeurs ont eu des comportements similaires envers leur équipe nationale. Qui a déjà entendu Zidane s’épancher sur les Bleus ? Après son sacre au Réal de Madrid suivi de sa démission surprenante de ce mythique club, le talentueux footballeur français s’est rendu en Algérie auprès des siens, sans tambour ni trompette. Se gardant d’émettre des observations qui pourraient saper le moral des joueurs français.
Voilà ce que le Sénégal attend de vous, El Hadji. Vous avez le devoir d’accompagner vos successeurs dans la Tanière, comme vos aînés l’ont fait pour vous et la génération de 2002, afin qu’ils puissent dépasser vos performances. Vos critiques et analyses ne doivent pas se dérouler dans les médias. Des canaux existent pour faire parvenir votre point de vue à l’encadrement technique et aux joueurs. Il faut savoir raison garder.
Et puis, votre statut de conseiller du président de la République, qui a donné l’exemple en faisant le déplacement sur la Russie pour supporter l’équipe nationale, vous contraint à un comportement plus patriotique et à l’usage d’un langage moins cru et pas du tout ostentatoire.
Autrement, vous laisserez à la postérité l’image d’un dieu du football qui n’a pas voulu céder son trône à ses héritiers. Ne soyez pas Chronos !
Certes, il y a eu des erreurs dans la gestion du match autant du côté des "Lions" que du staff technique. Comme dans tous les matchs de football et pour toutes les équipes d’ailleurs. L’essentiel, c’est de savoir les corriger rapidement surtout dans une compétition internationale, où chaque match a ses réalités. Point de formule magique ou de panacée applicable partout et à tout moment.
L’équipe de 2002, tant vantée et chantée sur tous les toits, n’a pas eu que de belles performances. Si elle est toujours adulée par les Sénégalais, c’est parce que ces derniers ont su se montrer tolérants envers cette génération, en oubliant ses contre-performances pour se focaliser sur ses bons résultats. Autrement, le tableau des "Lions" de 2002 afficherait plein de taches noires parce qu’ils n’ont rien pu gagner. Et les lubies de certains joueurs, El Hadji Diouf singulièrement, ne renvoyaient pas l’image de professionnels et de patriotes conscients de la mission, à eux confiée par tout un peuple. Sur cet aspect, le comportement des "Lions" de 2018 n’est en rien comparable à celui de la bande à El Hadji Diouf. Même si, il faut le reconnaître, certains d’entre eux, à l’image d’Oumar Daff, Amdy Faye et un certain Aliou Cissé, étaient irréprochables.
Pour en revenir au jeu, les Sénégalais se doivent donc de soutenir leur équipe. Pas seulement quand elle gagne mais surtout dans des moments d’incertitude – et, pour cette Coupe du monde, le Sénégal tient encore son destin en main. Pas de quoi ruer alors dans les brancards comme si l’on guettait un faux-pas pour pouvoir jeter le bébé et l’eau du bain.
Ce nécessaire soutien infaillible des Sénégalais envers leur équipe nationale, on n’en attend pas moins de la part des anciens internationaux comme El Hadji Diouf. L’ancien international sénégalais ne doit pas faire moins que les Bocandé, Omar Guèye Sène, Thierno Youm, Cheikh Seck… On ne les a jamais entendus critiquer ouvertement leurs successeurs en équipe nationale. Au contraire, certains d’entre eux ont même apporté leur expérience pour accompagner toutes les générations de footballeurs qui sont venues après eux.
Sous d’autres cieux, d’anciens footballeurs ont eu des comportements similaires envers leur équipe nationale. Qui a déjà entendu Zidane s’épancher sur les Bleus ? Après son sacre au Réal de Madrid suivi de sa démission surprenante de ce mythique club, le talentueux footballeur français s’est rendu en Algérie auprès des siens, sans tambour ni trompette. Se gardant d’émettre des observations qui pourraient saper le moral des joueurs français.
Voilà ce que le Sénégal attend de vous, El Hadji. Vous avez le devoir d’accompagner vos successeurs dans la Tanière, comme vos aînés l’ont fait pour vous et la génération de 2002, afin qu’ils puissent dépasser vos performances. Vos critiques et analyses ne doivent pas se dérouler dans les médias. Des canaux existent pour faire parvenir votre point de vue à l’encadrement technique et aux joueurs. Il faut savoir raison garder.
Et puis, votre statut de conseiller du président de la République, qui a donné l’exemple en faisant le déplacement sur la Russie pour supporter l’équipe nationale, vous contraint à un comportement plus patriotique et à l’usage d’un langage moins cru et pas du tout ostentatoire.
Autrement, vous laisserez à la postérité l’image d’un dieu du football qui n’a pas voulu céder son trône à ses héritiers. Ne soyez pas Chronos !