Nestlé Sénégal doit être boycotté par les consommateurs. Le scandale du sucre ajouté pour enfants de Nestlé, n’épargne pas la filiale sénégalaise du géant suisse de l’agro-alimentaire. Une étude faite par l’ONG suisse «Public Eye» au Nigéria, au Sénégal, au Bangladesh ou en Afrique du Sud où Nido fait partie des marques les plus appréciées – fait apparaître que tous les produits pour enfants de 1 à 3 ans, contiennent du sucre ajouté.
Selon "Le Témoin" qui donne l'information, le volume le plus élevé de sucre ajouté à un produit, soit 7,3 grammes par portion, a été détecté aux Philippines, suivi de 6,8 grammes au Nigeria et de 5,9 grammes au Sénégal. Par ailleurs, les laits en poudre Nido destinés aux enfants de 1 à 3 ans, contenaient près de deux grammes de sucre ajouté par portion. Au Sénégal, c’est 0,5 gramme de sucre ajouté dans les laits en poudre Nido pour enfants, à partir d’un an. L’enquête montre que, « pour Nestlé, tous les bébés ne sont pas égaux en matière de sucre ajouté ».
Alors qu’en Suisse, où la société a son siège, et dans les pays développés, les principales marques de céréales infantiles et de laits de croissance vendues par le géant agroalimentaire, sont exemptes de sucre ajouté. « Un tel double standard est injustifiable », a réagi un scientifique à l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), Nigel Rollins. Ce qui est inquiétant malgré le scandale de Nestlé, nous notons dans notre pays le mutisme des autorités du ministère de la Santé et aussi, des associations de consommateurs.
L’Etat doit interpeller Nestlé Sénégal sur ce scandale et les associations de consommateurs doivent monter au créneau. Momar Ndao d’Ascosen et Me Massokhna Kane de Sos Consommateurs, entre autres, doivent sortir de leur mutisme, pour appeler à un boycott des produits de Nestlé si la filiale sénégalaise du géant suisse ne donne pas des gages sur ses produits destinés aux enfants sénégalais.
Selon "Le Témoin" qui donne l'information, le volume le plus élevé de sucre ajouté à un produit, soit 7,3 grammes par portion, a été détecté aux Philippines, suivi de 6,8 grammes au Nigeria et de 5,9 grammes au Sénégal. Par ailleurs, les laits en poudre Nido destinés aux enfants de 1 à 3 ans, contenaient près de deux grammes de sucre ajouté par portion. Au Sénégal, c’est 0,5 gramme de sucre ajouté dans les laits en poudre Nido pour enfants, à partir d’un an. L’enquête montre que, « pour Nestlé, tous les bébés ne sont pas égaux en matière de sucre ajouté ».
Alors qu’en Suisse, où la société a son siège, et dans les pays développés, les principales marques de céréales infantiles et de laits de croissance vendues par le géant agroalimentaire, sont exemptes de sucre ajouté. « Un tel double standard est injustifiable », a réagi un scientifique à l’Organisation mondiale de la Santé (Oms), Nigel Rollins. Ce qui est inquiétant malgré le scandale de Nestlé, nous notons dans notre pays le mutisme des autorités du ministère de la Santé et aussi, des associations de consommateurs.
L’Etat doit interpeller Nestlé Sénégal sur ce scandale et les associations de consommateurs doivent monter au créneau. Momar Ndao d’Ascosen et Me Massokhna Kane de Sos Consommateurs, entre autres, doivent sortir de leur mutisme, pour appeler à un boycott des produits de Nestlé si la filiale sénégalaise du géant suisse ne donne pas des gages sur ses produits destinés aux enfants sénégalais.