Rebondissement dans « l’affaire du scandale présumé dans la gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres alimentaires dans le cadre du plan de riposte contre la Covid-19 ».
Alors que l’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du président de la République, avait formellement indiqué au mois de septembre dernier, suite à trois plaintes déposées auprès de l’Ofnac contre sa gestion de ces fonds destinés à l’achat des vivres alimentaires, que « Si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre. Cela ne fait pas partie de ses compétences. En tant que ministre, je ne répondrai pas ». La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est montée au créneau hier, dimanche 27 décembre, pour apporter la réplique.
Interpellée lors de son passage à l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) sur la question de savoir si l’Ofnac est habilité à entendre un ministre ou pas, Seynabou Ndiaye Diakhaté qui a successivement occupé les fonctions de Procureur de la République, puis doyenne des juges, avocat général et premier avocat général à la Cour de justice de l’Uemoa, n’y est pas allée par quatre chemins.
En effet, faisant remarquer que « cette question revient souvent», elle a indiqué sans ambages que la réponse (à cette interpellation) est dans les textes constitutifs de l’Ofnac. « Les textes vous disent : « dans le cadre de l’exécution de ses missions, l’Ofnac peut entendre toute personne présumée avoir pris part à la commission de l’un des faits prévus à l’article premier de la présente loi », a martelé la présidente de l’Ofnac.
Elle précise dans la foulée que « c’est la première fois d’ailleurs, que je réponds à cette question qui a été soulevée plusieurs fois et ça fait couler beaucoup d’encre ». Loin de s’en tenir là, la présidente de l’Ofnac a également révélé que l’Ofnac a ouvert une enquête sur la gestion des 63 milliards destinés à l’achat des vivres alimentaires dans le cadre du plan de riposte contre la Covid-19, suite à trois plaintes reçues.
Alors que l’ancien ministre du Développement communautaire, de l’Equité sociale et territoriale, Mansour Faye, par ailleurs beau-frère du président de la République, avait formellement indiqué au mois de septembre dernier, suite à trois plaintes déposées auprès de l’Ofnac contre sa gestion de ces fonds destinés à l’achat des vivres alimentaires, que « Si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre. Cela ne fait pas partie de ses compétences. En tant que ministre, je ne répondrai pas ». La présidente de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) est montée au créneau hier, dimanche 27 décembre, pour apporter la réplique.
Interpellée lors de son passage à l’émission "Objection" de la radio Sudfm (privée) sur la question de savoir si l’Ofnac est habilité à entendre un ministre ou pas, Seynabou Ndiaye Diakhaté qui a successivement occupé les fonctions de Procureur de la République, puis doyenne des juges, avocat général et premier avocat général à la Cour de justice de l’Uemoa, n’y est pas allée par quatre chemins.
En effet, faisant remarquer que « cette question revient souvent», elle a indiqué sans ambages que la réponse (à cette interpellation) est dans les textes constitutifs de l’Ofnac. « Les textes vous disent : « dans le cadre de l’exécution de ses missions, l’Ofnac peut entendre toute personne présumée avoir pris part à la commission de l’un des faits prévus à l’article premier de la présente loi », a martelé la présidente de l’Ofnac.
Elle précise dans la foulée que « c’est la première fois d’ailleurs, que je réponds à cette question qui a été soulevée plusieurs fois et ça fait couler beaucoup d’encre ». Loin de s’en tenir là, la présidente de l’Ofnac a également révélé que l’Ofnac a ouvert une enquête sur la gestion des 63 milliards destinés à l’achat des vivres alimentaires dans le cadre du plan de riposte contre la Covid-19, suite à trois plaintes reçues.