’Le ministère qui doit avoir le budget le plus important dans un gouvernement doit être le celui de la Science et de la Technologie et non celui de l’Economie’’, a dit M. Doumar expliquant que les deux premières matières constituent les piliers du développement durable.
S’exprimant dans un entretien avec l’APS, le responsable du CRAT a déploré le fait dans la plupart des pays africains que le ministère de l’Economie détient les moyens financiers les plus importants.
Selon lui, certains pays comme le Kenya et le Ghana ont compris ce souci et ont mis en place de super ministères des Sciences. Il n’en demeure pas moins que plusieurs pays africains n’ont pas encore compris à ce jour la place ni l’importance que devrait jouer la technologie dans leur développement, a souligné Abderrahim Doumar.
‘’Ils ont certes la volonté de se développer, mais ils ne savent pas et se demandent comment la science et la technologie doivent développer leurs économies’’.
Le Directeur exécutif du CRAT a soutenu que si ces pays africains veulent un développement durable, il leur faut, en plus des financements des bailleurs de fonds ou autres, avoir la possibilité de créer une technologie endogène, un milieu créatif de l’intérieur et la maîtrise de l’aspect de la technologie.
Au-delà de ces préalables, M. Doumar a invité les gouvernements africains à travailler pour le développement des sciences et des techniques dans un cadre régional en procédant à une harmonisation des leurs législations et des politiques sur ces domaines.
‘’On ne peut avoir une visibilité au plan international si on se limite exclusivement au ressources financières et humaines de votre pays’’, a-t-il expliqué.
Créé en 1977 sous l’égide de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA), le CRAT est une organisation intergouvernementale.
Le CRAT a pour principale mission de promouvoir la technologie comme outil de développement économique et social des populations. Il a son siège à Dakar et compte 31 Etats membres.
APS
S’exprimant dans un entretien avec l’APS, le responsable du CRAT a déploré le fait dans la plupart des pays africains que le ministère de l’Economie détient les moyens financiers les plus importants.
Selon lui, certains pays comme le Kenya et le Ghana ont compris ce souci et ont mis en place de super ministères des Sciences. Il n’en demeure pas moins que plusieurs pays africains n’ont pas encore compris à ce jour la place ni l’importance que devrait jouer la technologie dans leur développement, a souligné Abderrahim Doumar.
‘’Ils ont certes la volonté de se développer, mais ils ne savent pas et se demandent comment la science et la technologie doivent développer leurs économies’’.
Le Directeur exécutif du CRAT a soutenu que si ces pays africains veulent un développement durable, il leur faut, en plus des financements des bailleurs de fonds ou autres, avoir la possibilité de créer une technologie endogène, un milieu créatif de l’intérieur et la maîtrise de l’aspect de la technologie.
Au-delà de ces préalables, M. Doumar a invité les gouvernements africains à travailler pour le développement des sciences et des techniques dans un cadre régional en procédant à une harmonisation des leurs législations et des politiques sur ces domaines.
‘’On ne peut avoir une visibilité au plan international si on se limite exclusivement au ressources financières et humaines de votre pays’’, a-t-il expliqué.
Créé en 1977 sous l’égide de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA), le CRAT est une organisation intergouvernementale.
Le CRAT a pour principale mission de promouvoir la technologie comme outil de développement économique et social des populations. Il a son siège à Dakar et compte 31 Etats membres.
APS