Plusieurs facteurs ont contribué à la déconvenue des deux premières dames qui ont osé défier les hommes dans la course à la présidentielle du 26 février 2012. Selon le sociologue Djiby Diakhaté, les raisons de la défaite de ces deux candidates à l’élection présidentielle s’expliquent par le fait qu’elles ne sont pas bien connues par les électeurs sénégalais. Le sociologue soutient néanmoins qu’elles ont fini par se forger une place appréciable dans leur domaine d’intervention. Pour lui, Diouma Dieng en tant que styliste s’est fait un nom dans la sous-région en sa qualité de couturière de certaines Premières dames alors que Amsatou Sow Sidibé aussi est connue dans le milieu universitaire où elle milite pour le respect des droits de l’homme.
Cependant, poursuit le sociologue, ‘dans l’espace politique sénégalais, elles n’ont pas atteint une certaine légitimité. Leurs connaissances en matière de science politique sont plus que limitées’, explique-t-il.L’autre aspect évoqué par Djiby Diakhaté concerne le déroulement de la campagne électorale des deux candidates. Il soutient que la présidente du Parti initiative démocratique ‘Jubël’ ne s’est pas beaucoup déplacée à l’intérieur du pays pour se rapprocher davantage des électeurs des autres régions. Contrairement à la candidate du Parti pour la démocratie et la citoyenneté (Pdc) Amsatou Sow Sibidé qui a visité presque toutes les grandes villes du Sénégal.
La non-application du volet genre a été aussi l’un des facteurs bloquants soulignés par le sociologue. Pour M. Diakhaté, la société sénégalaise est en train de changer en adoptant un esprit de compréhension beaucoup plus ouverte, mais elle n’est pas encore prête à accueillir une présidente.
Aussi, pense-t-il que ‘la gent féminine doit s’armer de patience, le temps que la population change de mentalité’.Djiby Diakhaté a aussi évoqué les problèmes de ressources humaines et financières. A son avis, les deux candidates n’avaient pas assez de ressources pour faire une bonne percée lors de la campagne électorale.Mais Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé n’ont pas pour autant démérité. En effet, en soutenant, la mise en œuvre de la parité, le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade n’avait sûrement pas imaginé qu’il allait aiguiser l’appétit politique des femmes, jusqu’à les pousser à se présenter à une élection présidentielle.En effet, ces dernières par les personnes de Diouma Dieng et Amsatou Sow Sidibé, ont démontré que leurs ambitions ne se limitent pas à figurer dans les instances de décision.
Ainsi, le 26 février dernier, elles n’ont certes pas convaincu l’électorat sénégalais, mais à travers leur candidature, elles ont eu l’occasion de révéler au moins leurs compétences dans la sphère politique. Un des facteurs primordiaux de la mise en œuvre de la parité.Tout au long de la campagne électorale, Diouma Dieng et Amsatou Sow Sidibé ont parcouru les coins et recoins du Sénégal pour présenter la touche féminine qui aurait pu changer la donne politique.Loin de se soucier de leur manque d’expérience dans le domaine politique, ‘la candidate des chômeurs et des sans emplois’ et celle du Parti pour la démocratie et la citoyenneté n’ont pas pris le risque de se faire ‘ridiculiser’ par les électeurs machos. Ce, pour prouver que la gent féminine a le droit de défendre ses idées.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
Cependant, poursuit le sociologue, ‘dans l’espace politique sénégalais, elles n’ont pas atteint une certaine légitimité. Leurs connaissances en matière de science politique sont plus que limitées’, explique-t-il.L’autre aspect évoqué par Djiby Diakhaté concerne le déroulement de la campagne électorale des deux candidates. Il soutient que la présidente du Parti initiative démocratique ‘Jubël’ ne s’est pas beaucoup déplacée à l’intérieur du pays pour se rapprocher davantage des électeurs des autres régions. Contrairement à la candidate du Parti pour la démocratie et la citoyenneté (Pdc) Amsatou Sow Sibidé qui a visité presque toutes les grandes villes du Sénégal.
La non-application du volet genre a été aussi l’un des facteurs bloquants soulignés par le sociologue. Pour M. Diakhaté, la société sénégalaise est en train de changer en adoptant un esprit de compréhension beaucoup plus ouverte, mais elle n’est pas encore prête à accueillir une présidente.
Aussi, pense-t-il que ‘la gent féminine doit s’armer de patience, le temps que la population change de mentalité’.Djiby Diakhaté a aussi évoqué les problèmes de ressources humaines et financières. A son avis, les deux candidates n’avaient pas assez de ressources pour faire une bonne percée lors de la campagne électorale.Mais Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé n’ont pas pour autant démérité. En effet, en soutenant, la mise en œuvre de la parité, le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade n’avait sûrement pas imaginé qu’il allait aiguiser l’appétit politique des femmes, jusqu’à les pousser à se présenter à une élection présidentielle.En effet, ces dernières par les personnes de Diouma Dieng et Amsatou Sow Sidibé, ont démontré que leurs ambitions ne se limitent pas à figurer dans les instances de décision.
Ainsi, le 26 février dernier, elles n’ont certes pas convaincu l’électorat sénégalais, mais à travers leur candidature, elles ont eu l’occasion de révéler au moins leurs compétences dans la sphère politique. Un des facteurs primordiaux de la mise en œuvre de la parité.Tout au long de la campagne électorale, Diouma Dieng et Amsatou Sow Sidibé ont parcouru les coins et recoins du Sénégal pour présenter la touche féminine qui aurait pu changer la donne politique.Loin de se soucier de leur manque d’expérience dans le domaine politique, ‘la candidate des chômeurs et des sans emplois’ et celle du Parti pour la démocratie et la citoyenneté n’ont pas pris le risque de se faire ‘ridiculiser’ par les électeurs machos. Ce, pour prouver que la gent féminine a le droit de défendre ses idées.
Paule Kadja TRAORE
Wal Fadjri
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