La plainte que l’Entente nationale des associations de consommateurs (Enac) a déposée contre Sonatel auprès de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) suite à la journée de grève qui a privé tous les usagers des télécoms de services déjà payés (internet, télécommunications internationales, paiement électroniques…), semblent ne pas être du goût de certains. C’est en tout cas la conviction de ces associations consuméristes qui disent être depuis quelques jours victimes de ‘critiques non fondées’. En conférence de presse, hier, au siège de l’Association sénégalaise des consommateurs (Ascosen), les camarades de Jean Pierre Dieng, coordonnateur de l’Enac, se sont montrés acerbes envers certains hommes politiques et journalistes qui ont décrié leur comportement dans l’affaire Global Voice.
En effet, là où certains leur reprochaient de se tromper de combat ou encore d’être des affidés de l’Etat contre la Société nationale de télécommunications, les associations consuméristes nient en bloc et balaient tout d’un revers de la main. ‘Porter plainte contre la Sonatel parce qu’elle nous a privés un service payé ne signifie pas être un affidé de l’Etat. Nous n’avons reçu aucun sou de l’Etat et nous fonctionnons avec nos propres moyens. Si nous étions des affidés de l’Etat, nous ne serions pas matraqués par les forces de l’ordre lors de nos marches’, s’exclame Momar Ndao de l’Ascosen. Qui soutient avoir dit en son temps aux syndicalistes de la Sonatel que ce qu’ils ont fait était anormal et qu’ils auront les consommateurs en face d’eux. Acte matérialisé par une plainte déposée auprès de l’Arpt qui est en train d’évaluer l’impact de ce mouvement d’humeur avant d’appliquer à la Sonatel une sanction pécuniaire ; comme ce fut le cas il y a quelques mois où l’entreprise s’était vue infliger une pénalité de 3,2 milliards de francs Cfa pour des interruptions répétées sur le réseau. Ainsi, déterminées à aller au bout de ce combat, les associations de consommateurs veulent montrer que ‘le rôle d’une association de consommateurs est de dénoncer toute privation du droit d’user d’un service requis’.
Loin de vouloir s’immiscer dans la bataille ‘par personnes interposées’ qui fait rage entre l’Etat et France télécoms, les associations consuméristes clament qu’elles n’ont pas pris partie dans cette affaire. ‘Sur cette affaire de Global Voice, l’Enac s’est prononcée par écrit lors d’une conférence de presse tenue le 14 juillet 2010. Notre position claire, fait l’objet d’interprétation laissant croire que nous avons pris position, ce qui n’est pas le cas. Sur le fond de l'affaire Global Voice, l’Enac continue de collecter les informations pour être édifiée’, notent les membres de cette entente de consommateurs. Cependant, même s’ils clament haut et fort n’avoir pris partie après avoir tout de même démonté une à une les arguments des travailleurs de Sonatel, ils estiment que le choix des partenaires techniques par les institutions qui gèrent et utilisent les deniers publics doit se faire en parfait respect des procédures et de la réglementation prévue en la matière et dans le souci de protection des intérêts des citoyens et des consommateurs.
Mais, concernant l’augmentation des tarifs d’interconnexions, l’Enac se dit contre toute répercussion des tarifs sur les consommateurs sénégalais. ‘Nos analyses en l’état actuel de nos informations nous font dire qu’une majoration des tarifs d’interconnexions pour les pays étrangers n’entrainera pas de manière automatique une majoration des coûts pour les consommateurs sénégalais’, déclare Momar Ndao. Pour preuve, le président de l’Ascosen signale qu’une récente augmentation de ses coûts pour Sonatel a eu lieu sans aucune incidence sur le prix des consommateurs locaux. Néanmoins, les consuméristes rejettent d’avance tout projet de hausse des tarifs des télécommunications par quelque opérateur exerçant au Sénégal que ce soit. ‘Nous avons rejeté et sans ambages qu’on veuille continuer à présurer les consommateurs par la Redevance d’utilisation des télécommunications (Rutel) depuis son érection. Nous n’accepterons jamais qu’elle puisse être revue à la hausse’, préviennent-ils.
Seyni DIOP
Source Walfadjri
En effet, là où certains leur reprochaient de se tromper de combat ou encore d’être des affidés de l’Etat contre la Société nationale de télécommunications, les associations consuméristes nient en bloc et balaient tout d’un revers de la main. ‘Porter plainte contre la Sonatel parce qu’elle nous a privés un service payé ne signifie pas être un affidé de l’Etat. Nous n’avons reçu aucun sou de l’Etat et nous fonctionnons avec nos propres moyens. Si nous étions des affidés de l’Etat, nous ne serions pas matraqués par les forces de l’ordre lors de nos marches’, s’exclame Momar Ndao de l’Ascosen. Qui soutient avoir dit en son temps aux syndicalistes de la Sonatel que ce qu’ils ont fait était anormal et qu’ils auront les consommateurs en face d’eux. Acte matérialisé par une plainte déposée auprès de l’Arpt qui est en train d’évaluer l’impact de ce mouvement d’humeur avant d’appliquer à la Sonatel une sanction pécuniaire ; comme ce fut le cas il y a quelques mois où l’entreprise s’était vue infliger une pénalité de 3,2 milliards de francs Cfa pour des interruptions répétées sur le réseau. Ainsi, déterminées à aller au bout de ce combat, les associations de consommateurs veulent montrer que ‘le rôle d’une association de consommateurs est de dénoncer toute privation du droit d’user d’un service requis’.
Loin de vouloir s’immiscer dans la bataille ‘par personnes interposées’ qui fait rage entre l’Etat et France télécoms, les associations consuméristes clament qu’elles n’ont pas pris partie dans cette affaire. ‘Sur cette affaire de Global Voice, l’Enac s’est prononcée par écrit lors d’une conférence de presse tenue le 14 juillet 2010. Notre position claire, fait l’objet d’interprétation laissant croire que nous avons pris position, ce qui n’est pas le cas. Sur le fond de l'affaire Global Voice, l’Enac continue de collecter les informations pour être édifiée’, notent les membres de cette entente de consommateurs. Cependant, même s’ils clament haut et fort n’avoir pris partie après avoir tout de même démonté une à une les arguments des travailleurs de Sonatel, ils estiment que le choix des partenaires techniques par les institutions qui gèrent et utilisent les deniers publics doit se faire en parfait respect des procédures et de la réglementation prévue en la matière et dans le souci de protection des intérêts des citoyens et des consommateurs.
Mais, concernant l’augmentation des tarifs d’interconnexions, l’Enac se dit contre toute répercussion des tarifs sur les consommateurs sénégalais. ‘Nos analyses en l’état actuel de nos informations nous font dire qu’une majoration des tarifs d’interconnexions pour les pays étrangers n’entrainera pas de manière automatique une majoration des coûts pour les consommateurs sénégalais’, déclare Momar Ndao. Pour preuve, le président de l’Ascosen signale qu’une récente augmentation de ses coûts pour Sonatel a eu lieu sans aucune incidence sur le prix des consommateurs locaux. Néanmoins, les consuméristes rejettent d’avance tout projet de hausse des tarifs des télécommunications par quelque opérateur exerçant au Sénégal que ce soit. ‘Nous avons rejeté et sans ambages qu’on veuille continuer à présurer les consommateurs par la Redevance d’utilisation des télécommunications (Rutel) depuis son érection. Nous n’accepterons jamais qu’elle puisse être revue à la hausse’, préviennent-ils.
Seyni DIOP
Source Walfadjri