Voici :Mais tu es hyper cool, en fait ! On pensait tomber sur un mec qui se la pète derrière ses lunettes de soleil !
Sean Paul (hilare) : Et moi qui croyais que les journalistes françaises étaient coincées ! C’est toi qui es cool d’avoir apporté ton ti’ punch ! C’est de la nitroglycérine ce truc, excellent !
Plus de 10 millions d’albums vendus, un nombre hallucinant de hits, des awards...
(Il rit) Hey, ça n’est pas si facile ! Il ne faut pas croire que je balance des tubes en claquant des doigts, je bosse et j’ai encore plein de trucs à apprendre.
Tes débuts ont été compliqués, non ?
Je ne vais pas te la jouer « oui, j’en ai chié, j’ai dû sortir de la rue », mais c’est vrai qu’il m’a fallu franchir pas mal d’écueils. Mais je n’ai brûlé aucune étape. Je suis resté en Jamaïque où il n’est pas forcément facile de grimper les échelons en tant qu’artiste et j’ai appris à me battre pour ce que j’aimais. Ok, il y a de la compétition là-bas et ils ne sont pas forcément tendres mais c’est une bonne compétition, une émulation, c’est positif.
Dans Tomahawk Technique, ton nouvel album, tu as parfaitement réussi le mix entre dancehall, pop et dance. C’était le but recherché ?
(En français) Merci beaucoup ! J’apprécie. La dance a pris une place énorme aujourd’hui. Toutes les radios et clubs en jouent et c’est devenu une forme d’expression universelle. Le dancehall est très dansant aussi mais plus limité. Et j’avais envie d’un truc plus universel justement, que tout le monde puisse se retrouver sur ma musique, danser et sauter partout.
C’est en pensant à ça que tu as travaillé sur cet album ?
Tu sais, j’ai commencé à bosser sur Tomahawk l’année dernière en février dans des conditions inhabituelles. Je m’étais fait opérer du genou et j’étais coincé à Miami par les soins post-op et la rééducation. Comme je n’en pouvais plus, mes potes m’emmenaient en studio le soir pour me faire écouter des trucs. En discutant avec Stargate d’un titre que j’avais bien aimé, Miss Independant, il m’a dit qu’il pouvait faire le même genre de chose sur ma musique. On a essayé sur Got 2 Love U et c’était parti.
En tout cas, c’est bourré de hits là-dedans !
Ce qu’on connaît et attend de moi, c’est ce débit ragga dans les graves (il en fait une démonstration), mais là j’ai essayé d’élargir mon chant et de monter dans les aigus comme dans She Doesn’t Mind (il chante). Et j’ai vraiment aimé ça, pas toi ?
Si, surtout quand tu t’emballes sur Roll Wid Di Don, du pur son jamaïcain…
Et moi j’adore que tu me dises ça ! (rires) Je l’ai entièrement produite à Kingston et faite pour que des filles comme toi se lâchent dessus, du genre « tu as vu ce que je peux faire avec mon corps ? »
Ok, j’y penserai sur la piste ! À propos de filles, tu en es où de ta relation avec Jodi Stewart ? On entend parler mariage tous les ans, mais toujours rien...
(Il rit) Tu sais, je n’aime pas parler de ma vie privée. Mais si tu veux avoir une idée de mon opinion sur le mariage, écoute mon morceau Wedding Crashers.
C’est vrai que tu es très secret. Tu peux tout de même nous dire laquelle des stars féminines avec qui tu as fait un featuring t’a fait le plus d’effet ?
Rihanna et Beyoncé m’ont vraiment retourné la tête ! Magnifiques ! Mais Keyshia Cole m’a surpris, je ne savais pas qu’elle était si belle, elle a un corps incroyable. Ceci dit, j’ai de la chance, elles étaient toutes bien ! Big up à celles que je n’ai pas citées.
Keyshia a des formes, comme tes danseuses hier soir ou dans tes clips, ça correspond à tes goûts ?
Oui, c’est vrai que j’aime bien quand il y a de quoi m’accrocher.
Il y en a d’autres avec qui tu rêverais de bosser ?
Shakira, Alicia Keys et j’adore ce que fait Nicki Minaj.
Tu habites où aujourd’hui et dans quel genre d’endroit ? Un palais inaccessible avec gardes privés ou une maison ouverte à tous tes potes ?
Je vis toujours en Jamaïque, dans un lotissement avec d’autres gens au milieu desquels je passe presque incognito. Une communauté tout ce qu’il y a de plus normale.
Dis-moi, il va tout de même falloir que tu m’expliques un truc. J’ai visionné de vieilles interviews de toi et ton accent était beaucoup plus académique que maintenant. C’est la ganja qui t’a fait cet effet-là ou c’est juste pour le style ragga ?
(Il éclate de rire) Tu as raison, je change pas mal mon accent... tout le temps, en fait ! Je m’adapte selon l’endroit et les personnes avec lesquelles je me trouve. Il est clair que je ne parle pas à mes potes (il me lâche quelques mots en argot) comme à ma mère (il imite un échange avec elle dans un parfait accent anglais).
Impressionnant ! Un vrai caméléon.
Une fois, j’étais dans un supermarché aux États-Unis avec ma mère. Elle a demandé à un vendeur où était le lait (il l’imite encore en détachant chaque syllabe), et le mec n’a rien capté. Je lui ai refait la même avec un « Yo » et deux mots et il a compris !
Un peu schizo tout de même, mais qui est le vrai Sean Paul dans tout ça ?
Sean Paul (hilare) : Et moi qui croyais que les journalistes françaises étaient coincées ! C’est toi qui es cool d’avoir apporté ton ti’ punch ! C’est de la nitroglycérine ce truc, excellent !
Plus de 10 millions d’albums vendus, un nombre hallucinant de hits, des awards...
(Il rit) Hey, ça n’est pas si facile ! Il ne faut pas croire que je balance des tubes en claquant des doigts, je bosse et j’ai encore plein de trucs à apprendre.
Tes débuts ont été compliqués, non ?
Je ne vais pas te la jouer « oui, j’en ai chié, j’ai dû sortir de la rue », mais c’est vrai qu’il m’a fallu franchir pas mal d’écueils. Mais je n’ai brûlé aucune étape. Je suis resté en Jamaïque où il n’est pas forcément facile de grimper les échelons en tant qu’artiste et j’ai appris à me battre pour ce que j’aimais. Ok, il y a de la compétition là-bas et ils ne sont pas forcément tendres mais c’est une bonne compétition, une émulation, c’est positif.
Dans Tomahawk Technique, ton nouvel album, tu as parfaitement réussi le mix entre dancehall, pop et dance. C’était le but recherché ?
(En français) Merci beaucoup ! J’apprécie. La dance a pris une place énorme aujourd’hui. Toutes les radios et clubs en jouent et c’est devenu une forme d’expression universelle. Le dancehall est très dansant aussi mais plus limité. Et j’avais envie d’un truc plus universel justement, que tout le monde puisse se retrouver sur ma musique, danser et sauter partout.
C’est en pensant à ça que tu as travaillé sur cet album ?
Tu sais, j’ai commencé à bosser sur Tomahawk l’année dernière en février dans des conditions inhabituelles. Je m’étais fait opérer du genou et j’étais coincé à Miami par les soins post-op et la rééducation. Comme je n’en pouvais plus, mes potes m’emmenaient en studio le soir pour me faire écouter des trucs. En discutant avec Stargate d’un titre que j’avais bien aimé, Miss Independant, il m’a dit qu’il pouvait faire le même genre de chose sur ma musique. On a essayé sur Got 2 Love U et c’était parti.
En tout cas, c’est bourré de hits là-dedans !
Ce qu’on connaît et attend de moi, c’est ce débit ragga dans les graves (il en fait une démonstration), mais là j’ai essayé d’élargir mon chant et de monter dans les aigus comme dans She Doesn’t Mind (il chante). Et j’ai vraiment aimé ça, pas toi ?
Si, surtout quand tu t’emballes sur Roll Wid Di Don, du pur son jamaïcain…
Et moi j’adore que tu me dises ça ! (rires) Je l’ai entièrement produite à Kingston et faite pour que des filles comme toi se lâchent dessus, du genre « tu as vu ce que je peux faire avec mon corps ? »
Ok, j’y penserai sur la piste ! À propos de filles, tu en es où de ta relation avec Jodi Stewart ? On entend parler mariage tous les ans, mais toujours rien...
(Il rit) Tu sais, je n’aime pas parler de ma vie privée. Mais si tu veux avoir une idée de mon opinion sur le mariage, écoute mon morceau Wedding Crashers.
C’est vrai que tu es très secret. Tu peux tout de même nous dire laquelle des stars féminines avec qui tu as fait un featuring t’a fait le plus d’effet ?
Rihanna et Beyoncé m’ont vraiment retourné la tête ! Magnifiques ! Mais Keyshia Cole m’a surpris, je ne savais pas qu’elle était si belle, elle a un corps incroyable. Ceci dit, j’ai de la chance, elles étaient toutes bien ! Big up à celles que je n’ai pas citées.
Keyshia a des formes, comme tes danseuses hier soir ou dans tes clips, ça correspond à tes goûts ?
Oui, c’est vrai que j’aime bien quand il y a de quoi m’accrocher.
Il y en a d’autres avec qui tu rêverais de bosser ?
Shakira, Alicia Keys et j’adore ce que fait Nicki Minaj.
Tu habites où aujourd’hui et dans quel genre d’endroit ? Un palais inaccessible avec gardes privés ou une maison ouverte à tous tes potes ?
Je vis toujours en Jamaïque, dans un lotissement avec d’autres gens au milieu desquels je passe presque incognito. Une communauté tout ce qu’il y a de plus normale.
Dis-moi, il va tout de même falloir que tu m’expliques un truc. J’ai visionné de vieilles interviews de toi et ton accent était beaucoup plus académique que maintenant. C’est la ganja qui t’a fait cet effet-là ou c’est juste pour le style ragga ?
(Il éclate de rire) Tu as raison, je change pas mal mon accent... tout le temps, en fait ! Je m’adapte selon l’endroit et les personnes avec lesquelles je me trouve. Il est clair que je ne parle pas à mes potes (il me lâche quelques mots en argot) comme à ma mère (il imite un échange avec elle dans un parfait accent anglais).
Impressionnant ! Un vrai caméléon.
Une fois, j’étais dans un supermarché aux États-Unis avec ma mère. Elle a demandé à un vendeur où était le lait (il l’imite encore en détachant chaque syllabe), et le mec n’a rien capté. Je lui ai refait la même avec un « Yo » et deux mots et il a compris !
Un peu schizo tout de même, mais qui est le vrai Sean Paul dans tout ça ?