«Il y a une sur-capture de la pêche industrielle de la part des bateaux industriels. Ce qui favorise la recrudescence de l’immigration clandestine. Notre économie maritime se meurt et notre pays a besoin de cette ressource», a dénoncé, jeudi dernier, Pape Massamba Thiam membre du bureau de l’UNAPAS.
«Nous demandons au chef de l’Etat, Macky Sall, d’ordonner le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, d’arrêter de signer des licences de pêche», a sollicité à ce titre le porte-parole du jour au terme d’une assemblée générale d’information, tenue au Centre national de formation et d’action (CNFA) de Rufisque.
Pour les membres, il est inconcevable que le ministre ne publie pas les noms des bateaux bénéficiaires de licences alors que la base de données du ministère fait état de 21 mille pirogues artisanales.
«S’il publie la liste demain il ne nous entendra plus parler», dixit M. Thiam qui précise que l’UNAPAS est une entité autonome et indépendante agissant uniquement pour l’économie du Sénégal. Lors de cette assemblée générale, les membres du bureau national de l’UNAPAS ont tenu à se démarquer du CAP.
«Nous n’avons aucun lien avec le CAP. La pêche industrielle ne peut pas aller de pair avec celle artisanale. Ils ont fini de piller nos ressources», accuse Ndiaga Diop, vice-président l’UNAPAS.
«Avec l’octroi à outrance des licences de pêche, nos pêcheurs ne peuvent plus disposer de ressources halieutiques. L’immigration clandestine refait surface, parce que tout simplement la mer n’est plus poissonneuse», renchérit le point focal de l’organisation à Kafountine, dans le Sud pays.
A Rufisque, les membres de cette organisation qui regroupe les pêcheurs artisanaux ont souligné l’apport de leur secteur dans l’économie du pays. Un maillon important dans le développement économique de ce pays puisque pourvoyeur d’emplois.
Vox Populi
«Nous demandons au chef de l’Etat, Macky Sall, d’ordonner le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, d’arrêter de signer des licences de pêche», a sollicité à ce titre le porte-parole du jour au terme d’une assemblée générale d’information, tenue au Centre national de formation et d’action (CNFA) de Rufisque.
Pour les membres, il est inconcevable que le ministre ne publie pas les noms des bateaux bénéficiaires de licences alors que la base de données du ministère fait état de 21 mille pirogues artisanales.
«S’il publie la liste demain il ne nous entendra plus parler», dixit M. Thiam qui précise que l’UNAPAS est une entité autonome et indépendante agissant uniquement pour l’économie du Sénégal. Lors de cette assemblée générale, les membres du bureau national de l’UNAPAS ont tenu à se démarquer du CAP.
«Nous n’avons aucun lien avec le CAP. La pêche industrielle ne peut pas aller de pair avec celle artisanale. Ils ont fini de piller nos ressources», accuse Ndiaga Diop, vice-président l’UNAPAS.
«Avec l’octroi à outrance des licences de pêche, nos pêcheurs ne peuvent plus disposer de ressources halieutiques. L’immigration clandestine refait surface, parce que tout simplement la mer n’est plus poissonneuse», renchérit le point focal de l’organisation à Kafountine, dans le Sud pays.
A Rufisque, les membres de cette organisation qui regroupe les pêcheurs artisanaux ont souligné l’apport de leur secteur dans l’économie du pays. Un maillon important dans le développement économique de ce pays puisque pourvoyeur d’emplois.
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