Les critiques du ministre Diop à l'égard de la Minusma font suite à des objections maliennes antérieures à l'égard de l'engagement de longue date de la France au Mali. L'alliance avec la France, ancienne puissance coloniale, s'est effondrée l'année dernière
Réactions
Interrogé sur les remarques de M. Diop vendredi, l'envoyé spécial de l'ONU au Mali, ElGhassim Wane, a déclaré : "Nous sommes guidés par la décision que le Conseil [de sécurité] pourrait prendre". Mais il a ajouté que sans le consentement du pays hôte, "opérer dans un pays spécifique serait extrêmement difficile, voire impossible". Le gouvernement militaire du Burkina Faso, qui a luimême rompu ses liens avec la France en janvier, a déclaré qu'il saluait la décision du Mali d'affirmer sa "souveraineté... d'être le seul maître de son destin". Une porte-parole du ministère allemand de la défense a également déclaré que la décision du Mali "ne nous surprend pas", selon Reuters.
"Notre intérêt reste une sortie structurée. À cet égard, nous soutenons les négociations de l'ONU", a ajouté la porte-parole. On ne sait pas exactement combien de temps il faudra pour conclure la sortie structurée de la mission s'il n'y a pas de prolongation. L'Allemagne a déclaré à la fin de l'année dernière qu'elle commencerait à retirer ses troupes du Mali à partir du mois de mai prochain. Les relations entre les dirigeants militaires maliens et la Minusma ont été mouvementées depuis l’accession des militaires au pouvoir
Expulsion du porte-parole de la Minusma
Le pic a été atteint le 20 juillet 2022, le gouvernement militaire du Mali a ordonné au porte-parole de la MINUSMA de quitter le pays dans les 72 heures, suite à des tweets sur un incident diplomatique avec la Côte d'Ivoire qui a envenimé les relations avec les Nations Unies.
Cette expulsion s’inscrivait dans un contexte déjà tendu entre Bamako et les instances régionales et les partenaires internationaux du Mali à propos des retards dans les élections, des abus présumés de l'armée et de la coopération avec des mercenaires russes pour combattre les groupes armés dans le nord et le centre du pays.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été déployée en 2013 par les Nations unies pour appuyer le processus politique dans ce pays et effectuer un certain nombre de tâches d’ordre sécuritaire.
Le Grand Panel
Réactions
Interrogé sur les remarques de M. Diop vendredi, l'envoyé spécial de l'ONU au Mali, ElGhassim Wane, a déclaré : "Nous sommes guidés par la décision que le Conseil [de sécurité] pourrait prendre". Mais il a ajouté que sans le consentement du pays hôte, "opérer dans un pays spécifique serait extrêmement difficile, voire impossible". Le gouvernement militaire du Burkina Faso, qui a luimême rompu ses liens avec la France en janvier, a déclaré qu'il saluait la décision du Mali d'affirmer sa "souveraineté... d'être le seul maître de son destin". Une porte-parole du ministère allemand de la défense a également déclaré que la décision du Mali "ne nous surprend pas", selon Reuters.
"Notre intérêt reste une sortie structurée. À cet égard, nous soutenons les négociations de l'ONU", a ajouté la porte-parole. On ne sait pas exactement combien de temps il faudra pour conclure la sortie structurée de la mission s'il n'y a pas de prolongation. L'Allemagne a déclaré à la fin de l'année dernière qu'elle commencerait à retirer ses troupes du Mali à partir du mois de mai prochain. Les relations entre les dirigeants militaires maliens et la Minusma ont été mouvementées depuis l’accession des militaires au pouvoir
Expulsion du porte-parole de la Minusma
Le pic a été atteint le 20 juillet 2022, le gouvernement militaire du Mali a ordonné au porte-parole de la MINUSMA de quitter le pays dans les 72 heures, suite à des tweets sur un incident diplomatique avec la Côte d'Ivoire qui a envenimé les relations avec les Nations Unies.
Cette expulsion s’inscrivait dans un contexte déjà tendu entre Bamako et les instances régionales et les partenaires internationaux du Mali à propos des retards dans les élections, des abus présumés de l'armée et de la coopération avec des mercenaires russes pour combattre les groupes armés dans le nord et le centre du pays.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a été déployée en 2013 par les Nations unies pour appuyer le processus politique dans ce pays et effectuer un certain nombre de tâches d’ordre sécuritaire.
Le Grand Panel