Il s’en est fallu de très peu pour qu’il y laisse sa vie. Séraphin Mané, le président du comité de veille contre le vol de bétail dans le Balantacounda, a essuyé des tirs à l’arme à feu, dans la nuit de vendredi à samedi dernier, lors d’une opération nocturne qu’ils ont organisée avec sept volontaires, pour poursuivre les présumés voleurs de bétail. Ils ont pourchassé les assaillants jusqu’en zone de frontière et ont réussi selon eux, à ramener les chèvres volées.
« Dans la nuit du vendredi au samedi, il y’a des éléments armés qui sont venus à Sathioum, ils ont pris sept chèvres. Par la suite, on m’a appelé vers 2 heures du matin, pour m’informer de la situation. J’ai, à mon tour, informé le cantonnement militaire, le chef en personne. Mais comme la loi interdit l’armée d’entrée dans le territoire guinéen, nous, au nombre de 7 personnes, nous sommes lancés à la poursuite de ces voleurs jusqu’à l’intérieur de la Guinée, vers le village de Sidif », a déclaré Séraphin Mané.
Et de poursuivre sur les coups de fusils reçus : « les tirs m’ont atteint à la jambe gauche et droite et un peu au niveau du genou aussi. Et heureusement, on a pu récupérer les 7 chèvres vers le village de Sidif en Guinée. Nous les avons interceptés, c’est par la suite qu’ils ont tiré sur moi ».
Séraphin Mané déclare aussi que les présumés voleurs sont armés de fusils automatiques, pendant qu’eux, ne disposent que de gourdins et de leurs cordes vocales pour râler. « Comme c’est interdit pour nous de porter des armes. Nous les avons poursuivis avec les bâtons et flèches que nous possédons. Ces voleurs de la Guinée, sont souvent bien armés. Nous, on ne sait plus quoi faire. »
Au nom du comité de veille du Balantacounda contre le vol de bétail, Séraphin Mané interpelle la puissance publique à sévir contre les malfaiteurs qui écument la zone de frontière : « J’ai par la suite fait une déclaration pour demander à l’Etat de nous aider à éradiquer le vol de bétail. Nous n’avons pas de moyens de pression sur l’Etat, mais au moins de faire des patrouilles régulièrement, voire même de monter des embuscades sur les pistes qui mènent vers la Guinée, parce qu’ils nous ont toujours dit qu’ils viennent en campagne de vol. Cela nous inquiète vraiment ».
Blessé aux deux cuisses et au genou, Séraphin Mané a reçu les premiers soins à Samine, avant de se rapprocher du centre de santé de Goudomp. En août dernier, Séraphin Mané a été envoyé en prison au motif qu’il n’avait pas dénoncé le meurtre d’un présumé voleur. Et malgré ses blessures d’hier, il n’entend point abdiquer face aux voleurs qui ont fini d’installer la pauvreté et la désolation dans cette zone du Balantacounda.
« Dans la nuit du vendredi au samedi, il y’a des éléments armés qui sont venus à Sathioum, ils ont pris sept chèvres. Par la suite, on m’a appelé vers 2 heures du matin, pour m’informer de la situation. J’ai, à mon tour, informé le cantonnement militaire, le chef en personne. Mais comme la loi interdit l’armée d’entrée dans le territoire guinéen, nous, au nombre de 7 personnes, nous sommes lancés à la poursuite de ces voleurs jusqu’à l’intérieur de la Guinée, vers le village de Sidif », a déclaré Séraphin Mané.
Et de poursuivre sur les coups de fusils reçus : « les tirs m’ont atteint à la jambe gauche et droite et un peu au niveau du genou aussi. Et heureusement, on a pu récupérer les 7 chèvres vers le village de Sidif en Guinée. Nous les avons interceptés, c’est par la suite qu’ils ont tiré sur moi ».
Séraphin Mané déclare aussi que les présumés voleurs sont armés de fusils automatiques, pendant qu’eux, ne disposent que de gourdins et de leurs cordes vocales pour râler. « Comme c’est interdit pour nous de porter des armes. Nous les avons poursuivis avec les bâtons et flèches que nous possédons. Ces voleurs de la Guinée, sont souvent bien armés. Nous, on ne sait plus quoi faire. »
Au nom du comité de veille du Balantacounda contre le vol de bétail, Séraphin Mané interpelle la puissance publique à sévir contre les malfaiteurs qui écument la zone de frontière : « J’ai par la suite fait une déclaration pour demander à l’Etat de nous aider à éradiquer le vol de bétail. Nous n’avons pas de moyens de pression sur l’Etat, mais au moins de faire des patrouilles régulièrement, voire même de monter des embuscades sur les pistes qui mènent vers la Guinée, parce qu’ils nous ont toujours dit qu’ils viennent en campagne de vol. Cela nous inquiète vraiment ».
Blessé aux deux cuisses et au genou, Séraphin Mané a reçu les premiers soins à Samine, avant de se rapprocher du centre de santé de Goudomp. En août dernier, Séraphin Mané a été envoyé en prison au motif qu’il n’avait pas dénoncé le meurtre d’un présumé voleur. Et malgré ses blessures d’hier, il n’entend point abdiquer face aux voleurs qui ont fini d’installer la pauvreté et la désolation dans cette zone du Balantacounda.