«Je n’ai jamais prédit un coup d’Etat en Gambie», lâche Selbé Ndom, amère au bout du fil. Surprise et déboussolée, la célèbre voyante commence par tourner autour du pot, avant de reconnaître avoir effectivement rencontré l’ex-épouse de Yaya Jammeh et son frère au quartier de Mermoz (Dakar).
Tout en prenant le soin qu’elle ne se souvenait plus de la date exacte de l’entrevue, elle reconnaît tout de même avoir été conduite auprès de ses hôtes, par un intermédiaire. Ce dernier l’aurait appelée au téléphone, avant de venir la chercher à son domicile pour l’emmener chez les proches du Président gambien.
Lors de leur entretien, tient à dire Sélbé Ndom, «je leur ai carrément dit que je n’étais pas à l’origine de la prédiction du coup d’Etat. Devant leurs inquiétudes, je leur ai recommandé de donner, en sacrifices, du savon et des aiguilles. Le frère de Yaya Jammeh qui était présent, je l’ai tout de suite reconnu, car leur ressemblance était frappante, m’a passé la mère du Président Jammeh au téléphone. Cette dernière, qui ne parlait que Diola, ne pouvait pas s’entretenir avec moi directement et c’est là que le frère de Yaya nous a servi d’interprète. La femme a fini par me dire au bout du fil qu’elle me confiait son fils et je lui ai répondu que je ferai de mon mieux pour lui venir en aide, surtout que plusieurs personnes sont venues me consulter à mon domicile pour me parler de Yaya Jammeh».
L’Observateur
Tout en prenant le soin qu’elle ne se souvenait plus de la date exacte de l’entrevue, elle reconnaît tout de même avoir été conduite auprès de ses hôtes, par un intermédiaire. Ce dernier l’aurait appelée au téléphone, avant de venir la chercher à son domicile pour l’emmener chez les proches du Président gambien.
Lors de leur entretien, tient à dire Sélbé Ndom, «je leur ai carrément dit que je n’étais pas à l’origine de la prédiction du coup d’Etat. Devant leurs inquiétudes, je leur ai recommandé de donner, en sacrifices, du savon et des aiguilles. Le frère de Yaya Jammeh qui était présent, je l’ai tout de suite reconnu, car leur ressemblance était frappante, m’a passé la mère du Président Jammeh au téléphone. Cette dernière, qui ne parlait que Diola, ne pouvait pas s’entretenir avec moi directement et c’est là que le frère de Yaya nous a servi d’interprète. La femme a fini par me dire au bout du fil qu’elle me confiait son fils et je lui ai répondu que je ferai de mon mieux pour lui venir en aide, surtout que plusieurs personnes sont venues me consulter à mon domicile pour me parler de Yaya Jammeh».
L’Observateur