(Envoyé spécial à Touba) - L’art musulman doit-il être assimilé au savoir faire d’un peuple de la communauté musulmane ? Les spécificités socioculturelles d’un peuple de la communauté musulmane sauraient-elles s’universaliser pour porter l’étiquette d’art ? Un art qui ne présente pas les mêmes exigences pour tous les musulmans, comment peut-il être défini comme l’art officiel islamique. Voilà quelques unes des problématiques auxquelles les valeurs artistiques de l’Islam sont confrontées aujourd’hui.
Ces interrogations n’ont pas manqué d’alimenter les débats lors des Grandes Expositions sur le Mouridisme, samedi dernier, en prélude au Magal de Touba, édition 2010. Le caractère officiel de l’art de l’Islam réside dans son universalité. C’est-à-dire, dans son caractère commun à tous les peuples de la communauté musulmane. Ainsi, la pratique artistique directement attribuée à l’Islam est, sans conteste, sa calligraphie avec notamment : l’art de bien former les écritures avec l’emploi des couleurs dans la graphie et les types de plumes utilisés dans l’art décoratif, la calligraphie du Coran selon les règles et les techniques. L’ornement des mosquées et des mausolées des saints, la création artistique arabe et orientale, la peinture et l’architecture de l’Egypte antique font le caractère officiel de l’art décoratif musulman.
La comparaison faite entre l’architecture gréco-romaine, persane et hindoue, et l’art musulman en est un parfait exemple. Devant un parterre de panélistes et d’experts, la problématique de l’art musulman a été débattue dans la capitale du Mouridisme. Une visite effectuée dans des différents stands a permis de jeter un regard diversifié sur le potentiel culturel de l’Islam qui se manifeste à travers des œuvres artistiques originales à l’instar les peintures rupestres de l’Egypte antique, les arts décoratifs et chorégraphiques arabes, les ornements arabesque, mauresque et oriental, que les exposants assimilent à l’art musulman. S’agissant des créations plastiques arabes, avec notamment la décoration en plâtre dit ‘staff’ qu’on retrouve dans les édifices culturels (mosquée, mausolée), ceux-ci ont aussi été identifiés à l’art musulman. Le dernier tour de stand a fait découvrir un autre aspect de l’art musulman que sont les types de plumes utilisés dans la décoration : le xalam (la plume), l’encre (noire, jaune, rouge, verte), sans oublier l’emploi des couleurs dans la graphie.
Pape NDIAYE
Source Walfadjri
Ces interrogations n’ont pas manqué d’alimenter les débats lors des Grandes Expositions sur le Mouridisme, samedi dernier, en prélude au Magal de Touba, édition 2010. Le caractère officiel de l’art de l’Islam réside dans son universalité. C’est-à-dire, dans son caractère commun à tous les peuples de la communauté musulmane. Ainsi, la pratique artistique directement attribuée à l’Islam est, sans conteste, sa calligraphie avec notamment : l’art de bien former les écritures avec l’emploi des couleurs dans la graphie et les types de plumes utilisés dans l’art décoratif, la calligraphie du Coran selon les règles et les techniques. L’ornement des mosquées et des mausolées des saints, la création artistique arabe et orientale, la peinture et l’architecture de l’Egypte antique font le caractère officiel de l’art décoratif musulman.
La comparaison faite entre l’architecture gréco-romaine, persane et hindoue, et l’art musulman en est un parfait exemple. Devant un parterre de panélistes et d’experts, la problématique de l’art musulman a été débattue dans la capitale du Mouridisme. Une visite effectuée dans des différents stands a permis de jeter un regard diversifié sur le potentiel culturel de l’Islam qui se manifeste à travers des œuvres artistiques originales à l’instar les peintures rupestres de l’Egypte antique, les arts décoratifs et chorégraphiques arabes, les ornements arabesque, mauresque et oriental, que les exposants assimilent à l’art musulman. S’agissant des créations plastiques arabes, avec notamment la décoration en plâtre dit ‘staff’ qu’on retrouve dans les édifices culturels (mosquée, mausolée), ceux-ci ont aussi été identifiés à l’art musulman. Le dernier tour de stand a fait découvrir un autre aspect de l’art musulman que sont les types de plumes utilisés dans la décoration : le xalam (la plume), l’encre (noire, jaune, rouge, verte), sans oublier l’emploi des couleurs dans la graphie.
Pape NDIAYE
Source Walfadjri