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Sénégal : 15 milliards pour une statue

Abdoulaye Wade reste fidèle à sa réputation d’homme d’Etat aimant les projets gigantesques. Son bureau au palais présidentiel de Dakar serait rempli de maquettes d’ouvrages à réaliser. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat lorsqu’un président a de la suite dans les idées et conçoit des choses pour son pays.


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Décembre 2009 à 01:35 | | 5 commentaire(s)|

Photo :http://www.blogs-afrique.info/senegal-politique/index.php/2009/09/20/2199-crime-de-lese-statue-de-majeste-au-senegal
Photo :http://www.blogs-afrique.info/senegal-politique/index.php/2009/09/20/2199-crime-de-lese-statue-de-majeste-au-senegal
Mais les projets du célèbre chauve de la capitale sénégalaise suscitent bien souvent polémique et indignation quant à leur pertinence. C’est le cas de la « Statue de la renaissance africaine ». Cette œuvre en bronze de 50 m de haut, conçue par son conseiller spécial pour les grands travaux, Pierre Goudiaby Atepa, est sur le point d’être achevée par des ouvriers nord-coréens.

Il n’y aurait rien à dire si son coût n’était pas estimé à 15 milliards de nos francs. Une somme pharaonique qui pouvait servir à construire des logements sociaux et à régler les problèmes d’inondations, d’assainissement et d’électricité que connaissent les Dakarois.

Le débat fait rage au Sénégal et a glissé sur le terrain religieux. Certes, le Sénégal est un pays laïc, mais la majorité des populations est musulmane et s’oppose aux statues dans sa culture. Beaucoup dénoncent la nudité de la femme qui apparaît dans le monument lequel, en plus, trône dans un quartier fortement islamisé. Les critiques fusent depuis le début du projet, mais Wade, apparemment immunisé contre les attaques de la presse et de la classe politique, n’en a cure.

L’immense monument va bientôt sortir de terre pour surplomber la ville, au grand dam des Sénégalais qui auraient préféré que cet argent serve à améliorer leur quotidien au lieu d’être injecté dans une statue qui n’apporte rien de plus à leur existence.

L’Obervateur Paalga Le Faso.net / leral.net

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1.Posté par Eagle IV le 28/12/2009 11:37 | Alerter
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Je me disais aussi que j'avais déjà vu cette photo montage il y a pas mal de temps.

2.Posté par naomed le 28/12/2009 14:13 | Alerter
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bizarre, le commentaire que j'ai mis ce matin et où j'exprimais mon étonnement de voir un de mes montages sur un de vos articles sans mention de l'auteur a sauté et le lien est désormais mis. Procédés de voyou...

3.Posté par kheuch le 28/12/2009 16:36 | Alerter
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Excellent comme oeuvre continuez Monsieur le Pdt "le chien aboie, la cravane passe" c'est la politique qu'il fait pour essayér de vs destablisé mais la politique n'a pas de secret pour vs. Demain nous comprendrons vos choix economique de privillégiér les infrastructures sur tout: "Souba la nouy comprendre" comme disait l'autre.

4.Posté par bilal le 28/12/2009 17:32 | Alerter
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Une fatwa interdisant l'exposition de statues dans les maisons provoque la colère des artistes et des intellectuels égyptiens.


Créé le 31 mars 2006
Mis à jour le 31 mars 2006 à 12h09

Se référant à un hadith du prophète Mahomet affirmant que les sculpteurs seraient tourmentés lors du Jugement, le mufti Ali Gomaa, l'une des plus hautes autorités religieuses d'Egypte a publié une fatwa considérant que "la fabrication de statues est proscrite et qu'il est donc interdit de les exposer dans les maisons".

Toute représentation humaine, et pas seulement celle des prophètes, est en effet interdite par les théologiens les plus traditionalistes de l'islam sunnite. Ils affirment que dès son retour à la Mecque après un exil (hijra, 622 après J.C.) de dix ans à Médine, Mahomet avait ordonné la destruction des statues érigées autour de la Kaaba.

"Digne des talibans"

Si les Frères musulmans le qualifient de "leurre" destiné à détourner les Egyptiens de leurs véritables préoccupations, les artistes estiment que l'avis religieux est une bombe à retardement, dont les dégâts pourraient toucher même l'archéologie pharaonique. "C'est une catastrophe!", déplore le romancier Gamal al-Ghitani. "Il ne serait désormais pas improbable que quelqu'un entre dans le temple de Karnak ou un autre temple pharaonique et le détruise". "C'est une fatwa digne des talibans et son auteur peut être considéré comme le mufti du terrorisme", ajoute-t-il.

Selon lui, de nombreux religieux progressistes, "comme Mohammad Abdou, ont considéré il y a plus d'un siècle que les statues et les images ne sont pas proscrites et que seule leur adoration l'est". Au début du siècle dernier, l'imam réformiste Mohammad Abdou a autorisé la représentation humaine par le dessin, la peinture et la sculpture. Se fondant sur les mêmes textes que ses prédécesseurs, il avait affirmé que l'interdiction de la représentation humaine était "caduque", la propagation de la foi islamique ayant rendu impossible le retour à l'adoration des statues, courante durant l'ère pré-islamique.

"Vers le Moyen Age"

"Il est très étonnant que cette fatwa ignore 15 siècles d'histoire et considère que l'humanité n'a pas changé depuis les premiers temps de l'islam", s'indigne pour sa part le réalisateur Dawoud Abdel Sayed. "C'est ce type de mentalité qui a conduit à la destruction par les talibans de statues bouddhistes", estime-t-il. "Verrait-on aujourd'hui quelqu'un adorer la statue de Gamal Abdel Nasser ?! (...) Cette statue rend hommage à un homme qui a eu un rôle important dans la vie politique en Egypte", poursuit Dawoud Abdel Sayed.

Pour le romancier Ezzat al-Qamhawi, une telle décision ne peut que repousser les musulmans vers le Moyen Age. Youssef Zidane, un responsable à la Bibliotheca Alexandrina, s'étonne que cette question soit même soulevée dans un pays où "plus de 10 institutions gouvernementales enseignent la sculpture". "Aucun artiste ne pense à imiter la création humaine. Il vise tout simplement la beauté et Dieu aime la beauté", note de son côté l'architecte Salah Masri.

5.Posté par bilal le 28/12/2009 17:45 | Alerter
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Louanges à Allah
LA STATUE DE LA "RENAISSANCE"EST UN DEFI A L'ISLAM
Des arguments religieux indiquent la nécessité de détruire les idoles. En voici quelques unes :

Mouslim a rapporté d’après Abou Hiyadj al-Assadi que Ali ibn Talib lui dit : "Ne vais-je pas vous confier une mission identique à celle que j’avais exécutée pour le compte du messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) : va détruire toute statue que tu trouvera et ramène au ras du sol toute tombe que tu découvriras surélevée" .( Mouslim n° 969).

Mouslim a rapporté qu’Amr ibn Absata avait dit au Prophète :

- "quelle est la teneur de ton message ?"

-"Je suis chargé d’enseigner l’entretien des liens de parenté, de détruire les idoles et de prêcher l’unicité absolue d’Allah qui n’a point d’associé" ( Mouslim, n°832)

Il faut surtout les détruire si on les adore en dehors d’Allah.Al –Boukhari et Mouslim ont rapporté (respectivement sous les numéros 3020 et 2476) d’après Djarir ibn Abd Allah al –Badjali que le Messager d’Allah lui avait dit :

"Ô Djarir ! Ne vas-tu pas nous débarrasser de Dhal-Khalassa, un lieu de culte des khathamm dénommé la Kaaba yéménite ?

Djarir dit : "je pris tout de suite le départ à la tête 150 cavaliers .Je savais mal monter à cheval et j’en fis part au Messager d’Allah. Il me tapota la poitrine et dit : mon Seigneur ! Raffermis-le et fait de lui un guide bien guidé."

Djarir se rendit sur les lieux et incendia l’idole .Et puis il dépêcha quelqu’un au Messager d’Allah

(bénédiction et salut soient sur lui) pour lui annoncer la bonne nouvelle. L’envoyé qui portait le sobriquet d’Abou Artar se rendit auprès du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) et lui dit :

« Nous n’avons quitté les lieux qu’après avoir rendu l’idole comme un chameau galeux " Et le Messager d’Allah de prier cinq fois pour Ahmas (la tribu du commando ). et ses chevaux

Al Hafiz ibn Hadjar a dit : «“ce hadith indique la légalité de la destruction de tout ce qui constitue une tentation pour les gens ; qu’il s’agisse d’une construction, ou d’un homme ou d’un animal ou d’un objet inanimé. »

Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui ) dépêcha Khalid ibn al-Walid à la tête d’ un commando chargé de détruire al-Uzza.

Il dépêcha encore Saad ibn Zayd al-Ashehali ( P.A.a) à la tête d’un commando pour détruire Soua . Tout cela fut fait après la conquête de la Mecque .Voir al –Bidaya wa al-Hidaya, 4/712 ;776 ;5/83.

Et as-sirà an-nabawiyya par le Docteur Ali as-Silabi( 2/1186 )

An –Nawawi dit dans son commentaire sur le Sahih de Mouslim à propos de la fabrication des images :« Ils ( ulémas) sont tous d’avis qu’il est interdit de fabriquer des objets ayant une ombre et qu’il faut les changer »

Les images ayant une ombre sont celles qui possèdent un relief comme les statues.

S’agissant de la non destruction des idoles par les Compagnons dans les pays conquis, il n’y a là que conjectures et fausses opinions. Car les compagnons du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui ) ne pouvaient pas laisser intactes des idoles qui faisaient l’objet d’un culte. Si on dit : comment les Compagnons et d’autres conquérants ont épargné les anciennes idoles des pharaons et des Phéniciens?

Nous disons qu’il y a trois cas à distinguer .Le premier est celui des idoles qui se trouvent à des endroits éloignés auxquels les compagnons n’étaient pas parvenus .La conquête de l’Egypte par les Compagnons ne signifie pas qu’ils maîtrisèrent parfaitement toutes ses parties. Le deuxième est que ces idoles n’étaient pas apparentes. Elles étaient à l’intérieur des maisons des Pharaons. Or, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avaient enseigné à ses compagnons de dépasser rapidement les maisons des injustes et des gens châtiés. Il avait même interdit de les fréquenter. Un hadith rapporté dans les Deux Sahih dit : « N’entrez pas chez les gens châtiés à moins de pleurer (par craindre) de subir leur sort « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) disait ces propos lors de son passage au site jadis occupés par les Thamoudes, peuples de Salih (psl)

Une autre version citée dans les Deux Salih dit : « Si vous ne pouvez pas pleurer, n’y entrez pas .Aussi éviterez-vous de subir leur sort »

Nous croyons que quand les Compagnons du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) découvraient un temple ou une maison laissée par les gens, ils n’y entraient pas et ne cherchaient pas à savoir ce qu’il y avaient là-dedans. Ceci permet de savoir pourquoi les Compagnons ne s’occupèrent pas des pyramides et de leurs contenus. A cela s’ajoute qu’il est possible qu’à l’époque les accès des pyramides fussent ensevelis par le sable.

Le troisième est que beaucoup de ces idoles, qui sont apparent aujourd’hui, étaient jadis couvertes. Certains ont été découvertes récemment et d’autres amenées à partir d'endroits éloignés que les Compagnons du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’avaient pas atteint.

Il a été demandé à Zarkaly si les Compagnons qui s’étaient rendus en Egypte avaient vu les pyramides …..Il dit « La plupart des pyramides étaient ensevelis par le sable. C’est surtout le cas du Sphinx » Voir Shibh Djariratoul arabe, 4/1188.

A supposer qu’il y eût une statue non couverte par le sable, il faut prouver que les Compagnons l’avaient découverte et qu’ils eussent la possibilité de la détruire. La réalité montre que les Compagnons ne pouvaient détruire certaines de ces statues. Car, en dépit de l’usage de machines, d’appareils, d’explosives et d’autres instruments que les Compagnons ne possédaient pas, il a fallu 20 jours pour détruire certaines statues .

Cela s’atteste dans ce que rapporte Ibn Khaldoun dans son Introduction ( p.383) à savoir que le calife Ar-Rashid avait décidé de détruire le château de Chosroes. Il s’était mis à l’œuvre après avoir rassemblé du monde et mobilisé des haches. Et puis il fit chauffer l’ensemble à l’aide du feu et y jeta du vigne. Mais il fut incapable d’atteindre son but. De même le calife Mamoun voulut détruire les pyramides et rassembla des ouvriers pour cela, mais il n’y réussit pas.

Quand à dire que ces statues font partie du patrimoine mondial, voilà des propos qui ne méritent aucune considération. Car Laat, Uzza, Houbal, Manaat et d’autres idoles constituaient un patrimoine pour les quouaraichites et d’autres habitants de la péninsule arabique qui les adoraient. C’est bien un patrimoine, mais un patrimoine interdit qu’il faut éradiquer. Quand Allah et Son Messager émettent un ordre, le croyant doit s’empresser à l’exécuter. On ne peut pas opposer de tels arguments fallacieux à l’ordre d’Allah et Son Messager. Le Très Haut a dit : « La seule parole des croyants, quand on les appelle vers Allah et Son messager, pour que celui-ci juge parmi eux, est: "Nous avons entendu et nous avons obéi". Et voilà ceux qui réussissent.» (Coran, 24 ; 51).

Nous demandons à Allah d’assister tous les musulmans à faire ce qu’Il aime et agrée. Allah le sait mieux.



Islam Q&

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