Les 23 étudiants sont inculpés "d'actes de vandalisme, participation à un regroupement interdit, destruction de biens appartenant à l'Etat et autrui et rébellion contre les forces de l'ordre", a déclaré à l'AFP une source judiciaire à Saint-Louis, ville située à 270 km au nord de Dakar.
Ces étudiants, emprisonnés depuis jeudi à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Saint-Louis, doivent être "jugés le 19 août", a indiqué la même source.
Une quarantaine d'étudiants de Saint-Louis, où se trouve la deuxième université publique du Sénégal, avaient été arrêtés mardi après des affrontements avec les gendarmes qui avaient fait seize blessés parmi les étudiants.
Le recteur de l'université de Saint-Louis, Mary Teuw Niane, avait alors déclaré avoir fait appel aux forces de l'ordre après que "des édifices et institutions de l'Université ont été attaqués par des étudiants fous furieux qui ont détruit des biens publics et privés dont des véhicules, cassé des vitres du rectorat" et d'autres bureaux.
Ces étudiants protestaient contre "l'exclusion perpétuelle" de trois d'entre eux décidée le 29 juillet par le conseil de discipline de l'Université qui les accuse d'avoir saboté entre juin et juillet le déroulement d'examens au niveau de leur unité de formation et recherche (URF).
Source : AFP
Ces étudiants, emprisonnés depuis jeudi à la maison d'arrêt et de correction (Mac) de Saint-Louis, doivent être "jugés le 19 août", a indiqué la même source.
Une quarantaine d'étudiants de Saint-Louis, où se trouve la deuxième université publique du Sénégal, avaient été arrêtés mardi après des affrontements avec les gendarmes qui avaient fait seize blessés parmi les étudiants.
Le recteur de l'université de Saint-Louis, Mary Teuw Niane, avait alors déclaré avoir fait appel aux forces de l'ordre après que "des édifices et institutions de l'Université ont été attaqués par des étudiants fous furieux qui ont détruit des biens publics et privés dont des véhicules, cassé des vitres du rectorat" et d'autres bureaux.
Ces étudiants protestaient contre "l'exclusion perpétuelle" de trois d'entre eux décidée le 29 juillet par le conseil de discipline de l'Université qui les accuse d'avoir saboté entre juin et juillet le déroulement d'examens au niveau de leur unité de formation et recherche (URF).
Source : AFP