Quelque six cent dix mille femmes ont utilisé une méthode contraceptive en 2016 au Sénégal, a annoncé mardi à Dakar, Docteur Ndèye Marième Ndiaye, chef de la division Planification familiale à la Direction de la santé de la reproduction et de la survie de l’enfant (DSRSE).
"Le Sénégal s’était engagé depuis 2012, à porter le taux de prévalence contraceptive de 12 % à 27 % en 2015. On a fait des pas avec un taux de 21 %, ce qui est important. En 2016, 610.000 [femmes] ont utilisé une méthode contraceptive au Sénégal", a dit Dr Ndiaye.
Le chef de la division Planification familiale de la DSRSE intervenait à la Journée mondiale de la contraception, célébrée pour la première fois au Sénégal.
"En 2016, 53.000 avortements ont été évités, 166.000 grossesses non désirées évitées [ainsi que] 443 décès maternels grâce aux efforts de la planification familiale", a-t-elle encore salué.
La Planification familiale, a-t-elle expliqué, "réduit de 17 à 35 % la mortalité maternelle et de 20 à 30 % la mortalité infantile, tout en participant à la protection contre les grossesses non désirées, les avortements clandestins et les infanticides".
Selon Dr Ndiaye, "la planification familiale est une option, une politique pour sauver des vies et améliorer la santé de la mère et du nouveau-né et cela est clairement dit dans le Plan national de développement sanitaire et social (PNDS) dans le Plan Sénégal émergent (PSE)".
La Journée mondiale de la contraception est célébrée trois mois après le sommet de Londres sur la planification familiale, deuxième réunion des groupes de donateurs et des parties prenantes à l’origine de l’initiative Planification familiale 2020, un partenariat mondial regroupant 69 pays.
"La Journée mondiale de la contraception nous donne l’occasion de nous arrêter pour voir le chemin parcouru. Nous pouvons être fiers des progrès accomplis, sous le leadership du ministère de la Santé, avec la contribution remarquable de l’ensemble des parties prenantes", s’est réjouie Andréa Wojnar Diagne, représentante résidente du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
"Le Sénégal doit davantage mobiliser ses efforts pour respecter les promesses, à savoir amener le taux de prévalence contraceptive de 45 % en 2020, en réduisant les besoins non satisfaits de 25,2% à 10%", a-t-elle ajouté.
Parmi les autres engagements tenus par le Sénégal lors du dernier sommet de haut niveau sur la planification familiale à Londres en juillet, il y a l’augmentation, "d’ici 2020, de l’allocation budgétaire relative à l’achat de produits contraceptifs de 300 millions en 2016 à 500 millions de FCFA", selon Dr Ndiaye.
Il fallait aussi, a-t-elle poursuivi, "prendre en compte les adolescents et jeunes en situation de vulnérabilité dans les stratégies de vulnérabilité en santé sexuelle et reproductive, rendre fonctionnelle une instance multisectorielle de coordination des questions liées au dividende démographique, entre autres".
APS
"Le Sénégal s’était engagé depuis 2012, à porter le taux de prévalence contraceptive de 12 % à 27 % en 2015. On a fait des pas avec un taux de 21 %, ce qui est important. En 2016, 610.000 [femmes] ont utilisé une méthode contraceptive au Sénégal", a dit Dr Ndiaye.
Le chef de la division Planification familiale de la DSRSE intervenait à la Journée mondiale de la contraception, célébrée pour la première fois au Sénégal.
"En 2016, 53.000 avortements ont été évités, 166.000 grossesses non désirées évitées [ainsi que] 443 décès maternels grâce aux efforts de la planification familiale", a-t-elle encore salué.
La Planification familiale, a-t-elle expliqué, "réduit de 17 à 35 % la mortalité maternelle et de 20 à 30 % la mortalité infantile, tout en participant à la protection contre les grossesses non désirées, les avortements clandestins et les infanticides".
Selon Dr Ndiaye, "la planification familiale est une option, une politique pour sauver des vies et améliorer la santé de la mère et du nouveau-né et cela est clairement dit dans le Plan national de développement sanitaire et social (PNDS) dans le Plan Sénégal émergent (PSE)".
La Journée mondiale de la contraception est célébrée trois mois après le sommet de Londres sur la planification familiale, deuxième réunion des groupes de donateurs et des parties prenantes à l’origine de l’initiative Planification familiale 2020, un partenariat mondial regroupant 69 pays.
"La Journée mondiale de la contraception nous donne l’occasion de nous arrêter pour voir le chemin parcouru. Nous pouvons être fiers des progrès accomplis, sous le leadership du ministère de la Santé, avec la contribution remarquable de l’ensemble des parties prenantes", s’est réjouie Andréa Wojnar Diagne, représentante résidente du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
"Le Sénégal doit davantage mobiliser ses efforts pour respecter les promesses, à savoir amener le taux de prévalence contraceptive de 45 % en 2020, en réduisant les besoins non satisfaits de 25,2% à 10%", a-t-elle ajouté.
Parmi les autres engagements tenus par le Sénégal lors du dernier sommet de haut niveau sur la planification familiale à Londres en juillet, il y a l’augmentation, "d’ici 2020, de l’allocation budgétaire relative à l’achat de produits contraceptifs de 300 millions en 2016 à 500 millions de FCFA", selon Dr Ndiaye.
Il fallait aussi, a-t-elle poursuivi, "prendre en compte les adolescents et jeunes en situation de vulnérabilité dans les stratégies de vulnérabilité en santé sexuelle et reproductive, rendre fonctionnelle une instance multisectorielle de coordination des questions liées au dividende démographique, entre autres".
APS