Sénégal Airlines attend la livraison d'un troisième avion.
À peine a-t-elle décollé que Sénégal Airlines défraie la chronique. Notamment à cause de la stratégie mise en œuvre par Dakar pour l’aider à se faire une place sur le très concurrentiel marché ouest-africain… Un peu plus de deux semaines avant le lancement, le 25 janvier, de la compagnie aérienne, les autorités sénégalaises ont interdit à Brussels Airlines de desservir toute destination sous-régionale en vol direct à partir de Dakar.
La compagnie belge ne peut plus opérer que la desserte Bruxelles-Dakar. La Belgique a dénoncé une rupture abusive de l’accord bilatéral liant les deux pays, mais, côté sénégalais, on remet en cause la validité dudit accord, arguant qu’il n’aurait pas été signé par les autorités compétentes, et on assimile toute liaison entre la capitale belge et d’autres destinations africaines via Dakar à « une concurrence déloyale ».
Certaines compagnies africaines sont aussi victimes de ce « protectionnisme ». Ainsi, Asky Airlines, qui a démarré ses activités en janvier 2010 et avait sollicité un droit de trafic, attend toujours le feu vert des autorités sénégalaises.
Mais Sénégal Airlines entend surtout faire la différence par la qualité du service. Si la plupart des compagnies de la sous-région effectuent des dessertes avec plusieurs escales, la direction dit vouloir proposer des vols réguliers et directs en aller-retour au départ de Dakar. Parmi les destinations ciblées : Conakry, Banjul, Abidjan, Nouakchott…
La compagnie, qui attend la livraison d’un troisième avion d’ici au mois de juin, prévoit d’accueillir 350 000 passagers à son bord cette année. Sa jeune concurrente Asky Airlines, basée au Togo, en a transporté plus de 180 000 pour sa première année d’activité, en 2010.
jeune afrique
La compagnie belge ne peut plus opérer que la desserte Bruxelles-Dakar. La Belgique a dénoncé une rupture abusive de l’accord bilatéral liant les deux pays, mais, côté sénégalais, on remet en cause la validité dudit accord, arguant qu’il n’aurait pas été signé par les autorités compétentes, et on assimile toute liaison entre la capitale belge et d’autres destinations africaines via Dakar à « une concurrence déloyale ».
Certaines compagnies africaines sont aussi victimes de ce « protectionnisme ». Ainsi, Asky Airlines, qui a démarré ses activités en janvier 2010 et avait sollicité un droit de trafic, attend toujours le feu vert des autorités sénégalaises.
Mais Sénégal Airlines entend surtout faire la différence par la qualité du service. Si la plupart des compagnies de la sous-région effectuent des dessertes avec plusieurs escales, la direction dit vouloir proposer des vols réguliers et directs en aller-retour au départ de Dakar. Parmi les destinations ciblées : Conakry, Banjul, Abidjan, Nouakchott…
La compagnie, qui attend la livraison d’un troisième avion d’ici au mois de juin, prévoit d’accueillir 350 000 passagers à son bord cette année. Sa jeune concurrente Asky Airlines, basée au Togo, en a transporté plus de 180 000 pour sa première année d’activité, en 2010.
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