Convaincus par les opportunités et les potentialités qu’offre le Plan Sénégal Emergent (Pse), les partenaires publics et privés du monde de l’économie ont décidé d’injecter 3729 milliards fcfa dans le financement de projets structurants identifiés dans le cadre du Plan Sénégal émergent (Pse). Et même s’il ne faut pas trop s’enflammer avant d’avoir tué la peau de l’ours, il n’est pas interdit de se frotter les mains non plus. Quoi qu’il en soit, le président de la République, M. Macky Sall, a déjà gagné le pari de la mobilisation des ressources financières pour faire du Sénégal un pays émergent. Cela dit, il reste à relever le défi le plis redoutable, celui du rapatriement des fonds.
Les historiens vous le diront, jusque-là, c’est-à-dire la tenue du Groupe Consultatif de Paris, la première véritable génération d’investisseurs étrangers était celle de l’Afrique Occidentale Française (Aof). Dans ce beau pays ensoleillé dont la capitale est presque une île aux multiples façades et balcons maritimes, vivaient — et vivent toujours d’ailleurs quoi que dans des proportions moindres — de nombreux ressortissants ou citoyens français. Certainement pour domestiquer et assister un Sénégal sous colonisation française, ils avaient décidé d’y investir. Et principalement dans les domaines de l’industrie, du commerce et du négoce. Autrement dit, les investisseurs étrangers et particulièrement français s’étaient d'abord installés au Sénégal avant d’y investir.
Il a fallu presque un demi-siècle pour provoquer l’inverse avec le Plan Sénégal Emergent (Pse), c’est-à-dire pousser une nouvelle génération d’hommes d’affaires et partenaires étrangers au développement à venir d’abord investir dans notre pays avant de songer, éventuellement, à s’y installer. S’installer pour investir ou investir pour s’installer ? Peut-être les deux à la fois ! En tout cas, le Groupe Consultatif a été une très grande école où l’on a enseigné le Sénégal dans ses secteurs économiques les plus porteurs : Agriculture, Elevage, Santé, Mines, Artisanat, Tourisme, Habitat, Industrie etc.
En fait, rien que le domaine du transport aérien maritime et routier fait du Sénégal Emergent un hub d’affaires dont les investisseurs peuvent tirer profit. Seulement, le système actuel des transports et la qualité des routes doivent être améliorés pour répondre aux attentes des investisseurs du Pse dont certains comptent profiter de leur présence au Sénégal pour déployer leurs tentacules d’affaires au niveau de la sous-région. Heureusement que les infrastructures de communication occupent une bonne place dans le Pse avec l’achèvement des travaux de l’aéroport de Diass, la construction d’un réseau de tramway urbain et d’une nouvelle ligne de chemin de fer de 750 km entre Dakar –Tambacounda et Kédougou. Sans oublier l’autoroute Thiès-Diourbel et Touba avec une bretelle reliant la capitale du Rail à TIvaouane et autres infrastructures visant à améliorer la mobilité urbaine et le corridor routier entre le Port de Dakar et le reste des capitales voisines.
En dehors des investisseurs étrangers, les populations seront les grandes bénéficiaires de ce volet « transports émergents » puisque le Pse mènera une nouvelle politique visant à baisser les coûts des transports terrestres et aériens tout en améliorant la qualité des prestations. De même, évidemment, que la sécurité des personnes et des biens. D’ailleurs, il est prévu de soutenir les sociétés de transport et de renouveler tous les parcs automobiles de transport public et privé avec l'acquisition de nouveaux véhicules, camions gros porteurs en premier lieu.
S'agissant du Tourisme, le gouvernement n’avait pas besoin de dispenser des cours à répétition pour vendre la Destination Sénégal. Laquelle a naturellement fait sa propre publicité grâce à ses plages et ses rayons du soleil.
Cela dit, la perfection n’existant pas, il faut réhabiliter et redynamiser le secteur du tourisme avec l’aménagement de nouveaux sites (Pointe Sarène, Mbodiène et Joal Finio) pour accroître les capacités d’accueil.
Dans un environnement balnéaire, les partenaires privés vont sans doute joindre l’utile à l’agréable c’est-à-dire investir pour un Sénégal Emergent et… s’installer dans un Sénégal Ensoleillé !
Notre envoyé spécial à Paris
Pape Ndiaye
Article paru dans « Le Témoin » N° 1155 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2014)
Les historiens vous le diront, jusque-là, c’est-à-dire la tenue du Groupe Consultatif de Paris, la première véritable génération d’investisseurs étrangers était celle de l’Afrique Occidentale Française (Aof). Dans ce beau pays ensoleillé dont la capitale est presque une île aux multiples façades et balcons maritimes, vivaient — et vivent toujours d’ailleurs quoi que dans des proportions moindres — de nombreux ressortissants ou citoyens français. Certainement pour domestiquer et assister un Sénégal sous colonisation française, ils avaient décidé d’y investir. Et principalement dans les domaines de l’industrie, du commerce et du négoce. Autrement dit, les investisseurs étrangers et particulièrement français s’étaient d'abord installés au Sénégal avant d’y investir.
Il a fallu presque un demi-siècle pour provoquer l’inverse avec le Plan Sénégal Emergent (Pse), c’est-à-dire pousser une nouvelle génération d’hommes d’affaires et partenaires étrangers au développement à venir d’abord investir dans notre pays avant de songer, éventuellement, à s’y installer. S’installer pour investir ou investir pour s’installer ? Peut-être les deux à la fois ! En tout cas, le Groupe Consultatif a été une très grande école où l’on a enseigné le Sénégal dans ses secteurs économiques les plus porteurs : Agriculture, Elevage, Santé, Mines, Artisanat, Tourisme, Habitat, Industrie etc.
En fait, rien que le domaine du transport aérien maritime et routier fait du Sénégal Emergent un hub d’affaires dont les investisseurs peuvent tirer profit. Seulement, le système actuel des transports et la qualité des routes doivent être améliorés pour répondre aux attentes des investisseurs du Pse dont certains comptent profiter de leur présence au Sénégal pour déployer leurs tentacules d’affaires au niveau de la sous-région. Heureusement que les infrastructures de communication occupent une bonne place dans le Pse avec l’achèvement des travaux de l’aéroport de Diass, la construction d’un réseau de tramway urbain et d’une nouvelle ligne de chemin de fer de 750 km entre Dakar –Tambacounda et Kédougou. Sans oublier l’autoroute Thiès-Diourbel et Touba avec une bretelle reliant la capitale du Rail à TIvaouane et autres infrastructures visant à améliorer la mobilité urbaine et le corridor routier entre le Port de Dakar et le reste des capitales voisines.
En dehors des investisseurs étrangers, les populations seront les grandes bénéficiaires de ce volet « transports émergents » puisque le Pse mènera une nouvelle politique visant à baisser les coûts des transports terrestres et aériens tout en améliorant la qualité des prestations. De même, évidemment, que la sécurité des personnes et des biens. D’ailleurs, il est prévu de soutenir les sociétés de transport et de renouveler tous les parcs automobiles de transport public et privé avec l'acquisition de nouveaux véhicules, camions gros porteurs en premier lieu.
S'agissant du Tourisme, le gouvernement n’avait pas besoin de dispenser des cours à répétition pour vendre la Destination Sénégal. Laquelle a naturellement fait sa propre publicité grâce à ses plages et ses rayons du soleil.
Cela dit, la perfection n’existant pas, il faut réhabiliter et redynamiser le secteur du tourisme avec l’aménagement de nouveaux sites (Pointe Sarène, Mbodiène et Joal Finio) pour accroître les capacités d’accueil.
Dans un environnement balnéaire, les partenaires privés vont sans doute joindre l’utile à l’agréable c’est-à-dire investir pour un Sénégal Emergent et… s’installer dans un Sénégal Ensoleillé !
Notre envoyé spécial à Paris
Pape Ndiaye
Article paru dans « Le Témoin » N° 1155 –Hebdomadaire Sénégalais (Mars 2014)