Les ‘Lions’ sont avertis, à la moindre imprudence, ils laisseront leur peau dans la bataille. Le 11 octobre, face à la Gambie, le Sénégal joue gros. Au-delà du spectre de Sénégal-Togo (2-2) du 18 juin 2005, qui hante les esprits, c’est la valeur intrinsèque et la motivation évidente de l’adversaire qui suscitent la peur.
A la faveur d’une meilleure différence de buts (+3 contre +2), les ‘Scorpions’ (8 pts) sont actuellement deuxièmes du groupe 6, devant les ‘Lions’, troisièmes. A Dakar, ils sont à la recherche d’un petit point pour espérer passer au tour suivant des éliminatoires, parmi les 8 meilleurs deuxièmes. Et, du coup, voir se rapprocher le rêve de disputer au moins une première phase finale de Can.
L’enjeu est de taille, appétissant, tentant, stimulant. L’adversaire, de réputation, coriace. Mais ces derniers temps, l’équipe sénégalaise, surtout à Blida, a montré quelques signes de faiblesse, qui peuvent doper l’optimisme des Gambiens. En effet, pendant que les Sénégalais subissaient la correction algérienne (2-3), les Gambiens, eux, faisaient subir leur loi aux Libériens à Bakau (3-0).
Ils ne leur reste plus qu’à parachever l’œuvre et se rapprocher de la gloire. S’il ne s’agissait que d’une affaire de motivation, les supporters sénégalais n’auraient sans doute aucune raison de s’inquiéter. Les ‘Lions’, pris au collet, sachant que leur vie tient à un fil, à une victoire le 11 octobre. Mais, les ‘Scorpions’ pèsent plus lourds qu’un tas de force mentale. Ils en ont également dans les jambes. L’entraîneur du Casa Sports en sait un bout.
Lui, qui a démarré sa carrière de technicien en Gambie. ‘Les jeunes joueurs gambiens ont la culture du jeu. Ils jouent ensemble depuis plus de cinq ans. Ce sont des gosses qui se connaissent bien, fait remarquer Demba Ramata Ndiaye. Fort de cet acquis, ils ont remporté ensemble, il y a de cela 3 ans, la Can des moins de 17 ans. Et ce sont les mêmes gosses qui ont fait le mondial junior de l’Espagne. Ils savent bien manier le ballon.’
L’on pouvait, sans risque de se tromper, pousser le bouchon jusqu’à dire qu’ils jouent les yeux fermés. Même s’ils sont encore en devenir, comme le fait remarquer l’entraîneur de la Douane, Badara Sarr, ‘les Gambiens ont acquis aujourd’hui une certaine expérience du haut niveau. Parce que, la majeure partie de son effectif évolue dans des championnats européens’. Pour le coach des champions du Sénégal, qui a souvent préparé ses saisons dans ce pays, ‘la Gambie viendra (à Dakar) jouer sans complexe’.
Dans le quotidien sportif Stades, l’entraîneur gambien, Paul Putt, dit croire à une victoire de son équipe. A défaut, indique-t-il ’on fera tout pour revenir du Sénégal avec un résultat positif’. Lamine Ndiaye appréciera. Pour le moment, au chapitre des confrontations entre les deux pays, le Sénégal compte une victoire et deux nuls. La Gambie n’a jamais goûté aux délices du succès face à son voisin. Mais les statistiques sont ce qu’elles sont…
Mamanding Nicolas SONKO
walfadjri
A la faveur d’une meilleure différence de buts (+3 contre +2), les ‘Scorpions’ (8 pts) sont actuellement deuxièmes du groupe 6, devant les ‘Lions’, troisièmes. A Dakar, ils sont à la recherche d’un petit point pour espérer passer au tour suivant des éliminatoires, parmi les 8 meilleurs deuxièmes. Et, du coup, voir se rapprocher le rêve de disputer au moins une première phase finale de Can.
L’enjeu est de taille, appétissant, tentant, stimulant. L’adversaire, de réputation, coriace. Mais ces derniers temps, l’équipe sénégalaise, surtout à Blida, a montré quelques signes de faiblesse, qui peuvent doper l’optimisme des Gambiens. En effet, pendant que les Sénégalais subissaient la correction algérienne (2-3), les Gambiens, eux, faisaient subir leur loi aux Libériens à Bakau (3-0).
Ils ne leur reste plus qu’à parachever l’œuvre et se rapprocher de la gloire. S’il ne s’agissait que d’une affaire de motivation, les supporters sénégalais n’auraient sans doute aucune raison de s’inquiéter. Les ‘Lions’, pris au collet, sachant que leur vie tient à un fil, à une victoire le 11 octobre. Mais, les ‘Scorpions’ pèsent plus lourds qu’un tas de force mentale. Ils en ont également dans les jambes. L’entraîneur du Casa Sports en sait un bout.
Lui, qui a démarré sa carrière de technicien en Gambie. ‘Les jeunes joueurs gambiens ont la culture du jeu. Ils jouent ensemble depuis plus de cinq ans. Ce sont des gosses qui se connaissent bien, fait remarquer Demba Ramata Ndiaye. Fort de cet acquis, ils ont remporté ensemble, il y a de cela 3 ans, la Can des moins de 17 ans. Et ce sont les mêmes gosses qui ont fait le mondial junior de l’Espagne. Ils savent bien manier le ballon.’
L’on pouvait, sans risque de se tromper, pousser le bouchon jusqu’à dire qu’ils jouent les yeux fermés. Même s’ils sont encore en devenir, comme le fait remarquer l’entraîneur de la Douane, Badara Sarr, ‘les Gambiens ont acquis aujourd’hui une certaine expérience du haut niveau. Parce que, la majeure partie de son effectif évolue dans des championnats européens’. Pour le coach des champions du Sénégal, qui a souvent préparé ses saisons dans ce pays, ‘la Gambie viendra (à Dakar) jouer sans complexe’.
Dans le quotidien sportif Stades, l’entraîneur gambien, Paul Putt, dit croire à une victoire de son équipe. A défaut, indique-t-il ’on fera tout pour revenir du Sénégal avec un résultat positif’. Lamine Ndiaye appréciera. Pour le moment, au chapitre des confrontations entre les deux pays, le Sénégal compte une victoire et deux nuls. La Gambie n’a jamais goûté aux délices du succès face à son voisin. Mais les statistiques sont ce qu’elles sont…
Mamanding Nicolas SONKO
walfadjri
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